Karl me raccompagna jusqu’à ma voiture.
— Vous avez une chance extraordinaire, vous savez, me dit-il, vous avez une compagne qui vous aime. Ne la jugez pas, ne la rejetez pas. Elle est maso, et alors ?
— Mais je l’aime, j’ai juste peur de ne pas être à la hauteur de ses attentes, je n’ai aucune expérience dans… je veux dire, j’ai toujours eu une sexualité classique jusqu’à maintenant.
— Ne vous inquiétez pas, je me ferais un plaisir de vous former pour que vous deveniez un maître digne d’une telle soumise.
— Qu’est-ce qui va lui arriver maintenant ?
— Il se fait tard, je passerais demain matin vous voir, à quelle heure êtes-vous disponible ?
— Passez vers dix heures, c’est l’heure creuse.
— D’accord, je vous expliquerai comment nous fonctionnons. Ah, j’allais oublier, de la part de Céline, le mot de passe pour débloquer son ordinateur portable, c’est votre nom et votre prénom, suivi de votre âge et du sien.
Dès que je fus de retour à la maison, je pris l’ordinateur de ma femme. J’avais cherché le mot de passe en vain depuis qu’elle avait disparu et en avais essayé des centaines. Dès que j’eus entré le mot de passe, une phrase apparut sur l’écran : « Si l’homme que j’aime plus que tout devient mon maître, je serais la femme la plus heureuse du monde. »
Puis un dossier apparut intitulé : « Extrait de mon journal intime. À lire si tu veux me comprendre. »
J’ouvris le dossier en me mettant au lit et commençai à lire. 

Journal intime de Céline.
1 er mai
Ma mère doit être folle. Elle sort avec son nouveau copain depuis six mois et elle veut déjà que nous passions les vacances d’été chez lui. Tout ça parce que monsieur a une villa avec piscine sur la Côte d’Azur. Et en plus, elle me dit que je pourrais faire la connaissance de son fils, un vieux qui a au moins 25 ans. J’ai eu beau insister, rien à faire, nous passerons les vacances chez lui.
8 Mai
Ma mère passe son temps à me saouler avec son mec. Paul, car c’est son nom est fou d’elle. Il est riche, sait ce qu’il veut, réussit tout ce qu’il entreprend A l’entendre, c’est l’homme parfait. Dès que je vais le voir, je vais l’adorer et son fils, pareil, le portrait craché de son père. Plus elle m’en parle et moins j’ai envie d’y aller, mais j’ai jusqu’à la fin du mois pour me décider.
15 mai
Ça y est, j’ai fait la connaissance de monsieur je suis la perfection en ce bas monde. C’est vrai qu’il est beau pour son âge, mais il a une façon de parler et de nous regarder, aussi bien ma mère que moi qui me fait tout drôle. Je n’arrive pas à décider s’il est effrayant ou attirant. Lorsque j’en parle à ma mère, plus tard, elle me dit que je comprendrais quand je le connaîtrais mieux.
1er juin
Plus je connais Paul et plus je l’apprécie. En fait, je crois qu’il me fascine, au sens premier du terme, au point que quand je me caresse, sir Stephen a désormais les traits de l’amant de ma mère
15 juin.
Résultat du bac. Je l’ai avec mention. Du coup, Paul me demande ce que je compte faire et quand je lui dis que je veux faire une fac d’anglais, il me dit : très bon choix en riant. Plus le temps passe, plus je me demande si partir avec Paul et ma mère est une bonne idée. Je vois son comportement vis-à-vis d’elle et j’ai de plus en plus l’intuition qu’ils entretiennent une relation BDSM. Mais au lieu d’en être révoltée, j’en suis de plus en plus excitée.
20 juin
J’ai finalement décidé d’aller avec eux en vacances. De toute façon, jamais Paul ne s’intéressera à moi, une pucelle au corps de gamine alors que ma mère est prête à tout pour lui et qu’elle a un corps de rêve
30 juin.
Grand départ, ma mère a préparé nos valises et nous attendons monsieur qui va venir nous chercher dans sa grosse voiture. À ma grande surprise, elle s’est habillée très sexy. Moi qui suis habituée à la voir en jogging-baskets, elle porte une jupe très courte et un caraco violet très léger. Elle a même mis des sandales. Je me suis soudain rendu compte que j’avais oublié de prendre mon chargeur de téléphone. Je suis remontée le chercher et à ce moment-là, j’ai entendu la voiture arriver. Je me suis dépêché de rentrer dans ma chambre et là, impossible de mettre la main dessus. J’ai entrouvert la fenêtre et vu que Paul était descendu de voiture et parlait à ma mère et j’ai voulu leur dire de m’attendre un petit instant, mais ce que j’ai vu m’a cloué sur place. Sur un geste de son amant, ma mère venait de relever sa jupe. Non seulement elle n’avait rien dessous, mais en plus, elle était entièrement épilée.
Je n’étais pas au bout de mes surprises. J’entendis soudain Paul dire à ma mère sur un ton menaçant :
— Tu as mis un soutien-gorge, je te l’avais pourtant interdit !
— Je n’ai pas osé devant ma fille, répondit-elle d’une voix tremblante.
— Enlève-le tout de suite. LIRE LA SUITE