Le Maître de Francine 1

mardi 3 mai 2011
par  alab
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1. Prologue-Dialogue.

Depuis qu’elle a écrit l’histoire de notre longue liaison, Francine me tanne gentiment.

— C’est ma version, donne la tienne….

— A une condition : je te donne le brouillon, je ne sais pas écrire….Et puis, comment résumer 17 ans ?.....C’est mission impossible !

— D’accord, j’écrirais ton texte…Prends ton temps…

Depuis 16 ans déjà, Francine vit avec moi….Mais cela fait 17 ans que je la « connais »….

Rigolo, ce mot, non ?

Elle est bien plus que ma soumise…Elle est ma compagne, mon aide, mon amour, le soleil de ma vie…

Alors s’il elle le désire, et pourquoi pas en effet, je vais chercher, aussi « malhonnêtement que possible, ce dont je me souviens, les grands moments d’une aventure incroyable, improbable…Comme à aucun moment de ma vie, je n’aurais pensé pouvoir vivre.

2. Jean.

Si j’ai eu de nombreuses femmes, je n’ai eu que deux soumises avant elle.

Je ne parle pas de mes premiers essais pendant mon adolescence que Francine a relatée dans Premiers émois.… Ni de celles avec lesquelles ça n’a pas « marché »…Il m’est arrivé souvent de me planter : faute de m’être trop pressé sans doute…

Mais il ya eu deux superbes jeunes femmes que l’on m’enviait…
Sonia pendant deux ans, une merveille de 22 ans, qui, à ma surprise, s’est mariée avec un de mes meilleurs amis…et qui est rentrée dans le rang…..Léa ensuite, 19 ans, pendant un an, qui m’a quitté pour retourner dans son pays, en Guadeloupe.

Il faut dire que la différence d’âge (presque 20 ans) était en soi terriblement excitante.

Jeunes femmes, jolies, agréables, sans inhibitions, (pas assez, sans doute !) avec lesquelles j’ai exploré les arcanes de la domination…qui s’y prêtaient avec une réelle bonne volonté et des cris bien agréables…Ne voyant en outre aucune difficulté à être données à mes amis…Elles m’avaient quitté trop vite toutefois, ne me permettant pas d’aller au bout de mes fantasmes….

Mais y a-t-il une fin ?... Cette apothéose dont j’ai envie, dont je rêve ?

Ces intermèdes pendant lesquels j’avais peaufiné ma façon de « faire », m’avaient confronté aux énormes difficultés d’être le dominateur que je rêvais d’être….Mais aussi ils m’avaient permis de faire la connaissance d’hommes et de femmes fanatiques de la soumission.

J’apprenais, avec zèle…Une fois qu’on y a gouté, il est pratiquement impossible d’abandonner la domination…

Enormes difficultés, ai-je dit….En effet !!....Tous ceux qui pratiquent le BDSM le savent….

Où placer le curseur ?...Entre mes fantasmes que je veux imposer et la tendresse que j’éprouve pour elles….Difficile d’être cruel, mais cependant indispensable….

D’abord pour refuser la routine, la baise pharmaceutique, cette mort lente des couples,…Et puis, surtout, pour aller au bout de mes fantasmes…..
La battre ?....Elles n’attendent que ça, je m’en suis aperçu très tôt…Je n’ai jamais vu une femme refuser une fessée…C’est comme ça qu’il faut commencer….Après, seule la présentation importe et c’est alors une question de psychologie, de timing, d’intensité… C’est là où je pèche, la plupart du temps…Je vais trop vite !

Et puis, j’en suis sur maintenant, le fait d’être battue, fouettée ou tout ce que vous voulez, provoque par l’afflux de sang qui va avec, une excitation qui les met dans un état incroyable…Je le sais, il m’est arrivé moi aussi d’être du mauvais coté du fouet !

Il faut juste briser cette inhibition à la douleur le plus progressivement possible…Pour en jouir comme je le veux.

Enfin, c’est comme ça que je vois la chose !

Si je profitais des soumises de mes amis, en prenant encore des leçons, je cherchais celle qui partagerait, comme je le désirais, ma vie….Utopique ?...

Sans doute !…

D’autant que je suis difficile...Très difficile…. Depuis toujours…Mes relations avec les femmes le sont donc, évidemment…..

Cela vient de mon adolescence je crois….Je ne trouve aucun intérêt à la baise à la papa, ni à la monotonie des rapports sexuels convenus…D’ailleurs, on s’en lasse et on va chercher ailleurs : quel intérêt ?....

Il me faut un piment différent.

Depuis toujours je n’ai conçu le sexe que comme une pièce de théâtre….Dont je suis l’auteur…Il me faut un prologue, un long récitatif et tous les actes possibles : chercher à l’émouvoir, à lui faire visiter des frontières inconnues, « interdites », à la faire sortir de ses certitudes, à lui faire mériter les orgasmes qui la laisseront pantelante, voilà ce que j’aime…

L’emmener dans un monde nouveau : le mien….

Il est vrai que j’ai des fantasmes hors du commun : c’est comme ça….Je n’y peux rien.

Contrairement à beaucoup d’hommes que j’ai connus, je les assume et je tache de les vivre : pas de refoulement, quitte à échouer évidemment, comme cela arrive souvent !...Pas de gêne, je trouve cela lâche…..Quel bonheur de se libérer…..
Cela donne du sel à ma quête …Quelquefois lassante, je l’avoue.
Mais bizarrement, il ya très souvent une moue rêveuse ou une main qui cache une bouche ouverte de stupéfaction, quand je dis à une femme dont j’ai envie, ce que j’aime : que j’aimerais la fesser, la fouetter, l’entendre crier…Mais il est rarissime que cela aille plus loin…

Dans mon parcours, j’ai rencontré des femmes « intéressantes » cependant…très vicieuses : les hommes n’ont pas l’exclusivité des perversions, et de loin !!!

Une petite coquine, 3° violon de l’Orchestre de Bordeaux qui était très portée sur la scatologie….Et qui ne jouissait que si elle était couverte de merde….Un peu, oui, je veux bien, mais pas à ce point…Et puis ça ne venait pas de moi !

Une autre, libraire je crois...Qui, si elle était assez poilue, ne jouissait que fistée, après une longue fessée !

J’en passe….Mais ce sont mes fantasmes que je voulais mettre en scène, pas les leurs !

Les faire admettre à une femme autrement que par la soumission est pratiquement impossible….Heureusement, dans un sens….Cela me priverait du plaisir de les lui imposer…
De la douleur comme un art…Vaincre la peur…Plonger mon regard dans des yeux embrumés par les pleurs et le désir…Accepter la reddition….
Je pourrais vous ennuyer en continuant jusqu’à plus soif, mais pour faire court, je suis un fervent et inconditionnel adepte du BDSM, ….
Mais à ma façon : il est clair que je ne veux que l’obéissance, le consensus ne m’excite pas !... Je mets en scène, j’ordonne et ma soumise obéit !

Deux ans de vide depuis que Léa m’a quitté…Des petites baises, sans intérêt… Pharmaceutiques…Quelques weekends avec l’une ou l’autre soumise que l’on me « prêtait ». Impliqué dans mon travail d’architecte… Jusqu’au jour où j’ai rencontré Francine…J’avais 45 ans. J’en ai 62 aujourd’hui.

Ah, oui…Je suis grand et sec…Le nez aquilin et les cheveux blancs depuis l’âge de 30 ans, les yeux gris…

J’ai des terrains de chasse privilégiés évidemment… : L’Alliance Française…Deux salons de thé…La Comédie Française… (Et oui !...Il y a des soirées réservées à des classes de grandes écoles et mon statut me permet d’y assister…C’est comme cela que j’ai rencontré Sonia). Et deux restaurants dans l’Ile Saint Louis….


3.-Rencontre.

C’était un soir de Mai….dans un de mes restaurants favoris. Je dinais seul, plongé dans un croquis qui n’avançait pas…
Quatre femmes s’installent à la table voisine…Dont une qui monopolise immédiatement mon attention….
Pourquoi ?....Les autres ne sont pas mal…Mais elle ? !!….J’ai eu un flash, voilà tout….

Je la dévisageais de moins en moins discrètement pendant qu’elle dinait avec ses amies, à la table voisine, le crayon ou la fourchette en l’air…au point que ressentant mon insistance, son regard m’effleurait par instant… Cela aurait pu avoir l’effet inverse, cette insistance, mais non…. J’ai cru voir presqu’un sourire fugitif, à un moment, qui m’était destiné.
Belle femme, un peu atypique…
Dès le premier contact, à la regarder, j’ai eu un frisson prémonitoire, une envie…

Elle paraissait douce, timide, très intériorisée et pourtant naturellement voluptueuse à sa façon de bouger, un rire très doux et sensuel à la fois….presque lascive…Un casque blond, très seyant, à la Jean Seberg, les yeux bleus, un nez retroussé et de jolies lèvres…Visage attirant, expressif… Pas un prix de beauté, mais attachante, belle…

La femme que l’on a envie d’avoir à coté de soi…

Une très belle cambrure quand je l’ai vue debout, en pantalon, avant qu’elle ne s’assoie… Des hanches bien rondes et un petit cul de rêve, parfaitement moulé par le tissu. Une taille vraiment très fine….
Il n’en a pas fallu plus pour que je fantasme.

J’aime à la folie le cul des femmes et cette cambrure qui faisait saillir cet adorable petit cul me fit aussitôt bander….Il n’était pas sans me rappeler celui de Léa, mon joli oiseau des iles….Vu de derrière et de profil, le spectacle était très excitant…J’imaginais déjà ma main pétrir ses fesses en la sentant se cambrer en gémissant pour mieux me les offrir !
Quel flash !!....Brutal….La montée d’adrénaline….La gorge sèche.

Fou du cul des femmes ?...

Et bien oui…Ça doit remonter loin…D’abord le cul de Paul, mon cousin….C’est le premier dans lequel j’ai joui, à 15 ans !!!....Et puis lui donner le mien….Puis les filles, qui, pour garder leur pucelage, et éviter un « accident », ne nous donnaient que leurs bouches ou leurs culs…
Et quand j’ai eu ma première fille, en levrette, la vue de cet adorable anus qui palpitait, m’a bouleversé….J’ai aussitôt imaginé les choses les plus perverses…. LIRE LA SUITE

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