La confession
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Il randonne depuis plusieurs jours dans un coin raviné, loin de toute humanité et découvre par mégarde une petite église et sa sacristie au fond d’une vallée encaissée. Il se dit alors qu’il aimerait la visiter et qu’il serait curieux d’en rencontrer le curé.
C’est ainsi qu’il entre dans l’église et qu’il en fait rapidement le tour avant d’en fouiller la sacristie à la recherche d’âme qui vive. Il y découvre un curé aviné, ivre-mort, délirant à moitié qui le prend pour le remplaçant après lequel il a demandé depuis tellement longtemps.
Le curé lui dit qu’il n’en peut plus, qu’il aspire à se retirer quelques semaines, question de se refaire une santé ; puis il lui montre les lieux, avant de s’en aller, lui disant qu’il va, en passant, avertir les nonnettes du couvent.
Il a beau protester qu’il n’est pas curé et qu’il a bien l’intention de poursuivre sa randonnée, rien n’y fait : têtu comme une mule, le vieillard n’en démord pas et, une paire d’heures plus tard, il s’en va.
Interloqué par cette rencontre et par la situation saugrenue dans laquelle il se trouve, il fouille les armoires et les tiroirs du vieillard à la recherche de vêtements de rechange, question de se permettre de laver les siens et d’attendre qu’ils sèchent tout en restant vêtu décemment.
C’est ainsi qu’il découvre un lot d’habits dont une longue robe noire arborant une multitude de boutons à l’avant. Comme c’est le seul vêtement qui soit à sa taille, c’est donc celui-là qu’il enfile.
Puis il découvre de quoi lire et s’installe dans l’église un livre à la main, puis s’endort, épuisé. Il est éveillé un moment plus tard par un bruit de pas.
Une religieuse en robe blanche et cape noire pénètre dans l’édifice et se dirige d’un pas furtif vers le confessionnal. Il n’a pas même le temps de la saluer ni de lui expliquer sa situation, et s’en trouve bien embêté.
Puis il se souvient que le vieux lui a dit qu’il allait avertir les gens du couvent et, un peu par défi et par curiosité, il prend la place du curé dans le confessionnal et dit « je vous écoute ma sœur ».
Elle lui dit : « Mon père j’ai pêché, un péché de luxure très grave que je n’ose presque pas vous conter ».
Comme il garde le silence, elle poursuit : « Mon père je ne suis qu’une novice au couvent et j’aspirais à bientôt prononcer mes voeux de chasteté et d’obéissance. Mais, hélas, écoutez ce qui m’arrive. Depuis maintenant quinze jours je ne sais pas ce qui me prend : je suis envahie de désirs de luxure, d’une recherche insensée de plaisirs sensuels, d’une envie lubrique de me vautrer par terre, de profaner l’autel de toutes les manières. L’autre jour, au moyen du manche d’un balai, je me suis pénétrée détruisant mon hymen, j’ai saigné ; puis j’ai demandé l’assistance d’une consoeur pour faire pénitence, la suppliant de me châtier sans retenue. Celle-ci est allée rechercher le balai, m’a déshabillée et m’a brossé tout le corps avec, ma foi, pas mal de cruauté. Lorsqu’elle a brossé mon sexe, mes seins, mon derrière, j’ai crié … je devrais dire – je vous dois la vérité – que j’ai couiné, car c’était un immense bien-être que j’exprimais. La nuit même je n’ai pu m’empêcher de me toucher le sexe, d’en jouer, et j’ai peine à vous décrire l’ampleur de l’extase qui m’a transportée. Le lendemain matin j’en ai parlé à la supérieure, lui demandant de me punir. Elle m’a fait asseoir sur une chaise percée, puis a placé dessous une bougie allumée réchauffant infiniment toutes les ouvertures de mon bas-ventre. J’ai serré les dents un long moment, puis j’ai fini par hurler tant cela me brûlait. Je dus lui taire combien cela m’excitait, elle m’a pardonné et m’a dit de m’en aller. Mais cela n’a rien arrêté. »
Puis elle se tait, comme essoufflée. Je m’aperçois que je bande et que sur le devant de ma robe à boutons se montre une tache humide. Je suis pris d’une envie irrépressible de lui voir le visage et lui dit : « Otez votre coiffe, ma soeur, que je puisse mieux vous voir ».
Elle s’exécute et je vois apparaître un bien joli minois sous un crâne rasé. Elle a baissé les yeux et, visiblement, elle prie, gênée. Je garde le silence et j’en profite pour déboutonner le bas de ma robe, afin de laisser un peu plus de champ à mon zob. Puis, je lui demande de poursuivre, ce qu’instamment elle fait. LIRE LA SUITE
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