WEAR, CARE AND CARESS 3/3

lundi 19 septembre 2011
par  Germain Dumas
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— On m’a dit que pour lui, c’est tant pis ou tant mieux, c’est à lui de gérer l’état de son corps ; en plus de ça, on a démontré qu’un homme en érection est beaucoup plus résistant que s’il est au repos ; donc, pourquoi ne pas en profiter…
— Ah… Donc, il vaut mieux les exciter avant de les fouetter !
— Ça, pour moi, c’est certain. Mais pour d’autres spécialistes, les couilles sont trop fragiles pour qu’on prenne le moindre risque ; d’après eux, pour être correctement fouettés, les hommes doivent porter une protection ; s’ils sont en érection, on peut leur suspendre une petite bavette en cuir devant les couilles ; mais … ni trop longue ni trop large !
— Oh, la, la… Ça doit paraître impudique, non ?
— Oui, et c’est sûrement adorable… Mais Maurice disait que le mieux, c’est quand même une petite bourse en cuir avec son lacet ou son élastique ; ils appellent ça une aumônière.
— Ah, oui…
— On en fait même en peau de chèvre, avec les poils !
— Super… Donc, sur un homme nu, avec une bourse par précaution, ou même sans rien du tout si on est très adroit, on peut y aller à plein bras au fouet ou à la cravache ? Même en sachant qu’il souffrira encore plus qu’une femme ?
— Voilà, tu as tout compris.
— Hm… Ça donne envie, je t’assure…
— Et attends… Tout cet enseignement, c’est aussi valable pour ceux qui préfèrent subir le fouet plutôt que de le donner.
— Parce qu’ils bénéficient de tous ces conseils, bien sûr…
— Bien sûr ; d’ailleurs, à eux aussi, il y a des tas de choses à leur enseigner : les bonnes positions, la souplesse du corps et des muscles, la maîtrise du souffle, les façons de bouger, de frétiller ou de gigoter, d’offrir franchement tout son corps ou se refuser, de se montrer obéissant et soumis, ou au contraire violent et combatif, de danser gracieusement sous le fouet pour exciter l’autre, de maîtriser sa respiration, de manifester sa douleur ou au contraire de la cacher, de supplier ou de gémir… Et avant tout, il faut connaître l’usage des mots de passe, parce que c’est leur dernier refuge…
— Ah, oui… Et le choix des ustensiles ?
— Ah, oui… c’est très important ! Selon la silhouette, on ne peut pas envisager de fouetter de la même façon quelqu’un de longiligne ou quelqu’un de bien en chair… En plus, il y a l’éternelle question de peau…
— C’est—à—dire ?
— Eh bien… en gros, on ne doit pas fouetter de la même façon une peau fragile et une peau solide !
— Ça, c’est évident, c’est une question de bon sens…
— Oui, mais il faut connaître les peaux, justement ; en plus, il faut tenir compte de la cellulite ou de la graisse…
— Ah, oui ?
— Bien sûr ; ça amortit les coups, ça protège les terminaisons nerveuses profondes. Et puis, la sensibilité au fouet dépend de l’état musculaire, le corps réagit différemment selon que les muscles sont en contraction ou qu’ils sont relâchés ; donc, il faut choisir ses instruments en conséquence.
— Oui, pourquoi pas ; et toi, qu’est—ce que tu en penses ?
— Moi ? Je suis à la recherche de la variété et de l’inconnu. Mais ce n’est pas tout, il y a aussi la façon d’attacher ou de suspendre le sujet…
— Qu’est—ce que c’est, le sujet ?
— C’est comme ça que l’on nomme celui ou celles qui sera fouetté… Oui, selon la façon dont le sujet sera attaché, ça lui offrira des sensations différentes, bien sûr… Et puis il y a les accessoires, les calmants ou les excitants…
— Ah, bon ? Vraiment, les excitants, ça existe ?
— Bien sûr ! En plus de l’alcool, il y a les orties, la glycérine, le piment ; et de l’autre côté, il y a les crèmes adoucissantes, à l’arnica ou à l’huile de lavande.
— Ah, oui…
— Et il y bien d’autres connaissances à maîtriser : les bâillons, les signaux de détresse, et même jusqu’aux contrats de séance ! Ils maîtrisent tout ça, eux, et s’ils m’en ont parlé, c’était pour me mettre en confiance, tu vois…
— Oui, enfin… même si ce ne sont que des paroles, ça donne confiance !
— Oh, mais attends, que je te raconte ça, aussi… Dans la grande salle, il y avait un appareil ancien… tu sais, pour visionner des photos en stéréo…
— Ah, oui… Quand j’étais petite fille, j’étais en visite chez mon grand—père et j’ai regardé des photos cochonnes dans ce genre d’appareil…
— Oui, eh bien… celui—là a été modernisé et il accepte les CD, alors tu vois…
— Ah, oui… le cinéma pour soi—même, quoi… Et alors ?
— Eh bien Vincent m’a montré un film, et… Écoute, je peux te le dire, il a duré seulement quelques minutes, mais pour moi, ça a été des minutes… vraiment très intenses…
— C’est—à—dire ?
— Eh bien… voilà, je te raconte ce que j’ai pu voir : d’abord, un beau garçon suspendu par les bras sous la corde, reposant à peine sur le sol du bout de ses pointes de pieds ; il était nu, costaud et bien fessu, et il était bien viril, il bandait haut et ferme, au moins jusqu’à son nombril…
— Ah, oui…
— Ensuite, on voit apparaître une belle brune en chemisette translucide, et qui tenait cette longue cravache que j’avais encore en main, justement… À peine arrivée, elle s’est mise nue pour qu’il puisse contempler ses seins dressés, ses fesses bien cambrées et sa large toison d’un noir profond et soigneusement tondue à un centimètre, tu vois un peu… Une silhouette irrésistible, quoi…
— Hm… Oui, je vois, je vois…
— Alors elle lui a fait face, et sans attendre, elle a commencé à le fouetter à larges gestes… Comme le garçon était déjà très excité, elle a commencé par le mettre en transe par quelques coups moyens mais assez rapides, un peu partout, au début, sur tout son corps puissant et musclé ; mais ensuite, le vent s’est levé, c’est à plein bras qu’elle le faisait bondir, piaffer, trépigner… C’était magnifique, ça sifflait, ça se débattait, ça claquait, ça caracolait… enfin je t’assure, c’était magique ! LIRE LA SUITE




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Commentaires

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jeudi 21 avril 2022 à 07h48 - par  Henic

On pourrait appeler cette histoire « Apologie du fouet », ce serait aussi adapté, mais moins accrocheur que « wear, care and caress », qui suscite l’intérêt car ce titre masque ce qu’il y a derrière, telle une tenue aguichante et faussement pudique.
Quoiqu’il n’y ait pas de fessée à la main, je me demande si Sylvain de Perry, expert en la matière, ne trouverait pas ce texte agréable à lire.

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jeudi 22 septembre 2011 à 10h11 - par  Le Mentor

Un bien beau récit plein de vie et d’émotions très particulières ;-)

Il est annoncé comme étant la première partie d’un ensemble, je suppose que j’aurai bientôt la joie de lire la suite.

Bravo encore et persévérez !

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