Fantasme pour Rêves de femme -1
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Adressez-vous plutôt aux passions qu’aux vertus quand vous voulez persuader une femme.
D. A. F. Marquis De Sade.
L’enlèvement
Sandrine : Jeune lycéenne âgée de 18 ans depuis quelques jours.
Madame : Jolie blonde d’une quarantaine d’années Maîtresse de Lisette.
Lisette : Petite soubrette vicieuse, d’une vingtaine d’années, au service de Madame Christelle : Âme damnée de Madame. Elle fait office de chauffeur et prend beaucoup de plaisir à faire souffrir.
Ghislaine : Amie de Sandrine.
Sylvie : Amie de Sandrine
Lee : Doctoresse, amie de Madame
Je me réveille avec une douleur lancinante dans le crâne. J’ouvre les yeux, mais une obscurité totale m’empêche de distinguer quoi que ce soit. Une panique terrible s’empare de mon esprit et je tente brutalement de me redresser lorsqu’une douleur plus terrible encore me traverse les épaules.
Mes poignets sont prisonniers… J’ai les bras attachés au-dessus de la tête… Même constatation pour mes jambes. En fait je suis immobilisée à l’horizontale sur un revêtement inconfortable. L’effort a ravivé mon mal de tête et je n’ai d’autre possibilité que de relâcher la tension de mon corps.
« AU SEC… » Aucun son ne sort de ma bouche. Un linge est enfoncé entre mes dents, solidement maintenu en place par un bâillon qui me scie la nuque. Un silence assourdissant règne. Pas un bruit de voiture, d’oiseaux ou de voix ne me parvient.
Où suis-je ? Quelle heure est-il ? Mes souvenirs sont confus, j’ai passé la journée au Lycée… Mais c’est tout ce dont je me souviens. Un frisson me parcourt de la tête aux pieds. On m’a enlevée. Je me suis fait kidnapper.
Je tente de pivoter sur mon dos avec toute la force dont je dispose mais les bracelets qui m’entravent les poignets et les chevilles sont solidement fixés et m’écartèlent implacablement.
Un désespoir profond m’envahit. Que va-t-il m’arriver ? Quel horrible monstre peut commettre un acte aussi terrible ? Je sais que mes parents ont du mal à boucler leurs fins de mois et que jamais ils n’auront les moyens de payer une rançon.
Je ne me connais pas d’ennemis, au contraire. La classe de terminale dans laquelle je me trouve est une des plus sympas de toute ma scolarité. Tous les garçons me courtisent et… C’est ça… Mon ravisseur est forcément un lycéen que j’ai dû éconduire d’une façon qu’il n’aura pas supportée. Aussitôt, je pense à Julien qui passe son temps à me faire des avances et que j’ai remis à sa place un peu vertement la semaine dernière. Une poussée d’adrénaline me fouette le sang. Il va prendre par la force ce que je lui ai refusé. Pourtant, il avait l’air plutôt gentil, et amoureux aussi … Il me court après depuis le début de l’année, mais c’est plus fort que moi, les garçons ne m’attirent pas du tout…
Un bruit lointain m’interromps dans mes pensées. Un claquement de talons retentit et va croissant, accompagné par un faible cliquetis que je n’identifie qu’au moment où une clé est introduite dans la serrure. Mon sang se glace dans mes veines. La porte s’ouvre en grinçant et je dois me tordre le cou pour distinguer mon ravisseur. Malheureusement, la lumière qui s’engouffre par l’ouverture m’éblouit. Je ne parviens à distinguer qu’une ombre.
« Alors Sandrine réveillée ? »
Une voix de femme… C’est une femme qui m’a enlevée. Un peu rassurée, je m’étire dans mes liens pour distinguer l’arrivante, mais une lumière insoutenable me fait grogner dans mon bâillon en me brûlant les yeux. La pièce dans laquelle je suis emprisonnée est équipée de lampes très puissantes.
« Ne t’inquiète pas, je ne te veux pas de mal. » Dit-elle d’une voix étrangement grave.
Elle s’approche de moi et penche son visage vers le mien, atténuant mon éblouissement. C’est une femme d’une quarantaine d’années, assez séduisante. Son visage me paraît familier, sans que je puisse savoir pourquoi. Elle pose sa main sur mon front et me caresse doucement tandis que mes yeux s’habituent à la clarté. Je suis étendue à hauteur de son bassin et je l’observe, les yeux écarquillés d’horreur.
« Tu te souviens de moi ? » me demande-t-elle en posant ses lèvres sur mon front.
Je rue dans mes liens pour échapper à son contact.
« Doucement ma belle, il n’y a que toi et moi ici, et je viens de te dire que je ne te voulais pas de mal. »
Je grogne de plus belle.
« Allons, soit patiente, jeune fille, dès que tu seras calmée, j’ôterai ce bâillon immonde de ta jolie bouche »
Sa main continue à effleurer mon front. Des milliers de questions tourbillonnent dans ma tête : qui est elle ? que me veut-elle ? pourquoi m’a-t-elle amenée ici ? Sa bouche s’approche à nouveau de mon front. Je me dérobe une nouvelle fois, mais une gifle cinglante me fait fondre en larmes.
« Je t’ai dit que je ne te voulais pas de mal mais il va falloir que tu veilles à ne pas dépasser les bornes ma chérie. Au cas où tu ne l’aurais pas compris, ici, c’est moi qui décide, c’est moi qui te nourris, c’est moi qui choisis quand tu peux te rendre aux toilettes. Bref, tu es entièrement à ma merci. Personne ne sait ou tu te trouves et cet endroit est suffisamment isolé pour que nul n’ait l’idée de venir t’y chercher. »
Elle attrape quelque chose derrière ma tête et le passe autour de mon front. Il doit s’agir d’une courroie fixée au meuble sur lequel je suis immobilisée, car, une fois la lanière en place, il me devient impossible de remuer la tête.
J’ai fermé les yeux et le contact de sa langue sur ma joue me fait sursauter. Elle est en train de lécher mes larmes.
« Dommage que tu ne sois pas plus raisonnable, ma belle. Ton séjour ici risque de devenir très désagréable si tu n’y mets pas du tien »
J’ai l’impression d’être en enfer. Écartelée, entravée, à la merci d’une folle que je ne connais ni d’Ève ni d’Adam. Son visage austère est coiffé d’une queue-de-cheval impeccable qui tire ses cheveux blonds en arrière et dégage ses deux grands yeux bleus qui me fixent impitoyablement. Elle me fait l’impression d’un prédateur contemplant sa proie. Sa voix, au ton posé, contraste avec son expression sévère. Incapable de tourner la tête, je détourne les yeux comme une gamine prise en faute pour fuir son regard.
Soudain, je suffoque. Elle m’a pincé le nez entre le pouce et l’index et m’annonce en articulant lentement chacun de ses mots.
« Tu sais ma chérie, je peux faire tout ce que je veux à ton joli corps. J’ai pouvoir de vie et de mort sur toi… » LIRE LA SUITE
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