Un week-end avec mon Maître

mercredi 20 juin 2007
par  Petite Sevy
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Nous sommes vendredi, voilà déjà quelques semaines que je suis votre soumise, que je progresse entre vos mains, que je me découvre petit à petit et que j’avance dans le doux paradoxe de la fierté et de la honte.

Comme bien souvent en journée en ce moment, je me connecte sur le net et nous nous croisons sur MSN.

« — Bonjour petite Sévy

— Bonjour Maitre

— Je te veux dans une heure pile, toute pimpante en bas de chez moi. Ne monte pas mais fais moi juste signe quand tu seras là.

— J’y serai Maitre… »

Vous avez coupé net la conversation. J’étais un peu surprise mais en même temps, très contente de vous voir…

Une course contre la montre a débuté afin que je sois parfaite pour vous et que j’arrive à l’heure.

En arrivant à l’endroit ordonné, je vous ai envoyé un texto qui signalait que j’étais là. J’attendais la réponse patiemment un peu mal à l’aise d’être en bas comme ça dans la rue.

Une réponse. Le cœur qui palpite. « Avance en direction du pont, sur le trottoir gauche, il y a une voiture rouge, monte dedans sur le siège arrière et attends de nouvelles instructions »

Mon cœur s’est mis à battre fort, très fort. Je ne savais pas du tout à quoi m’attendre car vous savez être imprévisible. Situation excitante et très déroutante à la fois.

Je me suis donc mise en marche en direction de cette fameuse voiture que j’ai trouvée assez rapidement et me suis installée dedans comme vous l’aviez ordonné. Sur la banquette, une enveloppe marquée « petite Sévy » et votre bandeau blanc en dentelle qui sert si souvent à nos jeux.

Je me tâtais pour ouvrir l’enveloppe ne sachant pas si je devais le faire ou non mais un texto a répondu à mes interrogations car il ordonnait de l’ouvrir ce que je fis immédiatement.

« Petite Sévy, je t’imagine déjà toute troublée de cette situation et j’aime te savoir dans cet état. Tu vas couper ton portable, boucler ta ceinture et mettre le bandeau sur les yeux. Tu ne diras pas un mot jusqu’à y être autorisée sinon tout s’arrêtera d’un coup. Tu m’appartiens »

J’étais un vrai volcan à ce moment là, terriblement déstabilisée mais sans aucune hésitation, j’ai donc coupé mon portable, mis ma ceinture ainsi que le bandeau.

J’ai attendu comme ça de longues minutes qui m’ont semblées être une éternité jusqu’à ce que j’entende une portière qui s’ouvre et quelqu’un qui rentre dans la voiture. Je voulus parler, cela démangeait la petite bavarde que je suis mais je savais que je ne pouvais pas le faire, alors je me mordais la lèvre pour ne pas déroger. La voiture a démarré et a commencé à rouler. J’étais assez anxieuse mais en même temps totalement en confiance. Je ne savais pas si vous étiez au volant ou si c’était quelqu’un d’autre ce qui rajoutait du piment à tout cela et en même temps de l’anxiété...

Nous avons roulé un moment infini, très long, à tel point que j’ai du m’assoupir quelques minutes... La voiture s’est arrêtée et le contact s’est coupé. Tout mon stress, un peu effacé par la durée de la route, est remonté en flèche d’un coup, et mon ventre s’est noué terriblement.

Ma portière s’est ouverte et une main a pris la mienne. Je ne savais toujours pas si c’était vous, je pense même que je tremblais un petit peu. La main m’a tirée hors de la voiture et m’a guidée pendant quelques pas pour que je ne tombe pas parce que je n’étais pas rassurée... puis elle a lâché ma main me laissant au milieu de nulle part sans savoir qui était là autour de moi.

« — Bonsoir petite Sévy.

Vous, votre voix douce mais ferme à la fois, mon cœur battant encore plus fort mais en même temps, j’étais rassurée de vous savoir là, à mes côtés parce que je savais que quoi qu’il se passerait, vous veillerez à ce que j’aille bien et que je me sente bien

— As—tu fait bon voyage ?

— Oui Maître, merci

— Stressée ?

— Très mais rassurée que vous soyez là

— Tu te demandes ce que tu fais là n’est ce pas ?

— Oh oui Maitre

— Ne t’en fais pas. Il te t’arrivera rien que tu ne désires vraiment et tu le sais. Tu es là pour être mon esclave et ma chienne un we entier, je te veux entièrement à ma merci. Cela commence maintenant. Je vais te guider jusqu’à ta chambre pour que tu puisses prendre une douche. Sur le lit, tu trouveras ce que tu dois porter. Tu n’auras le droit d’enlever ton bandeau qu’à partir du moment où je serai sorti de la chambre. C’est clair petite Sévy ?

— Oui Maitre, très clair »

Mon cœur a bien failli sortir de moi tellement il battait fort, j’étais très heureuse à l’idée de vous appartenir totalement lors de ce we, d’être vôtre l’espace de quelques jours tout en ignorant ce qui pourrait se passer.

Vous avez pris ma main et m’avez guidée dans une pièce en me tenant les mains et en riant de fait que je les tienne très serrées. C’était une manière pour moi de ressentir encore plus votre emprise et la protection dont vous faites preuve sur moi. J’ai entendu la porte se refermer et j’ai donc enlevé mon bandeau. Il m’a fallu quelques minutes pour que mes yeux s’acclimatent à la lumière et quand ils sont revenus comme à l’accoutumée, j’ai pu voir, non sans une certaine surprise, les vêtements qui m’étaient réservés sur le lit. Un string et des pinces seins reliées par une chaine. Il n’y avait que ça... J’ai bien essayé de trouvé le reste mais il n’y avait vraiment que ça...

Je suis allée sous la douche en trainant de longues minutes sous l’eau chaude savourant le fait que je sois là et profitant de la chaleur pour me détendre et reprendre mes esprits après cette intense émotion. Après m’être séchée, j’ai passé ce que vous aviez prévu pour moi. Les pinces ont été assez douloureuses à installer mais c’était largement gérable comme douleur, j’avais déjà eu l’occasion de goûter plus intense. J’ai hésité à sortir de la chambre car il n’y avait aucune consigne pour cela. Forte de ma curiosité, je suis donc sortie et j’ai avancé timidement à travers le couloir pour arriver dans une grande pièce où de la musique se faisait entendre. De la musique classique... Je suis entrée dans la pièce et vous étiez là, assis dans un grand fauteuil, les jambes croisées un peu comme dans certains films où l’on voit le patriarche dans cette position évocatrice de symboles et donc d’excitation.

— Avance petite Sévy, n’aie pas peur, viens te mettre à genoux devant ton Maitre

Je me suis donc exécutée devant vous sur un petit coussin que vous aviez préparé pour moi. Vous avez attrapé mes cheveux très fermement et vous m’avez embrassé si fougueusement que j’en ai été toute chamboulée voire même envoyée loin dans mes pensées. Vous vous êtes arrêté d’un coup avec cette précision dont vous faites preuve si souvent.

— Tu es à moi pour tout ce we et que je compte m’amuser de toi autant que je le veux LIRE LA SUITE



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Commentaires

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mercredi 9 janvier 2013 à 09h29 - par  Henic

Tendre et délicate introduction à ce week-end annoncé.
Dommage qu’il se termine dès le samedi matin...

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