2- Comment je devins chienne

Premières volontés
lundi 26 décembre 2011
par  CClaudia
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C’est Noémie qui se releva la première. Tranquillement, elle ramassa ses vêtements éparpillés sur l’épaisse moquette et prit la direction de la salle de bains. Je restais un moment allongé. Recroquevillée, je faisais le vide en moi. C’était étrange, je voulais oublier, faire comme si rien ne s’était passé. Mais dans le même temps, je laissais ma langue courir sur les lèvres à la recherche de son odeur. Que ce moment fut doux ! Lentement, je me redressais et j’entrais dans ma chambre. Assise sur le lit, je guettais le moindre bruit. Je l’entendis sortir après sa douche, regagner sa chambre quelques minutes, certainement pour se changer. Puis, de nouveau la porte de sa chambre et enfin celle de l’entrée. Je devinais qu’elle était partie vers une salle à manger. Nous avions rendez-vous avec deux députés anglais et l’heure approchait. Rapidement je pris moi aussi une douche et me changeais. J’eus un long moment d’hésitation devant ma valise. Mon cœur battit un peu plus vite quand je décidais de ne pas mettre de culotte. Nous étions en juin, je ne portais pas de collant non plus et, une fois dans le couloir de l’hôtel, je sentis un léger courant frais en haut de mes cuisses. Je vous jure (je sais : c’est vilain), c’est la première fois que je sortais de chez moi nue sous une jupe, mais j’étais incapable de réfléchir froidement et de décider de mon attitude. J’étais emportée par un tourbillon.

Un tourbillon somme toute efficace, puisque notre dîner fut des plus dynamiques. Je retrouvais l’anglais de ma jeunesse et me lançais dans de longues explications, justes et nécessaires pour l’avenir de l’entreprise. Nos amis anglais étaient sous le charme et dévoraient nos paroles.

Plus tard, quand nous sommes remontées nous coucher, nous avons fait dans l’ascenseur un bilan positif de l’entretien, mais Noémie ne m’envoyait aucun signal et j’étais quelque peu dépitée. Je ne savais comment me comporter maintenant. Dans le salon de la suite je lançais un habituel et timide :

« Bonsoir Noémie

— tt, tt, tt,

Elle se retournait vers moi en hochant négativement la tête
- Il n’y a plus de Noémie qui tienne entre nous. Tu m’appelleras Mademoiselle, et uniquement Mademoiselle dorénavant.

Je restais plantée devant elle, un peu bête. Elle mit les mains sur mes épaules et me força, comme tout à l’heure, à m’agenouiller. Elle me présenta sa main et je compris que je devais en baiser le dos. Je le fis délicatement, mon cœur battant la chamade.

— Je n’ai rien entendu ! Dit-elle en me pinçant la joue
— … Bonsoir, Mademoiselle, m’empressais-je.

Sans un mot supplémentaire, elle regagna sa chambre et en ferma la porte. Il ne me restait plus qu’à me relever et à faire de même. Je me couchais la tête en feu et mis longtemps à trouver le sommeil, malgré les caresses frénétiques que je me prodiguais.

Le lendemain, je n’oubliais pas de la saluer d’un « bonjour, Mademoiselle » sonore. Je la vis sourire légèrement. Elle prenait un café tout en relisant ses notes. Nous avions un emploi du temps très serré pour toute la journée.

Conférence, repas, réunion de travail puis dîner d’affaires, la journée fut épuisante. Il était près de minuit quand nous nous sommes retrouvées de nouveau seules dans notre suite. Je m’amusais de voir Noémie s’affaler dans un des fauteuils club du salon. Elle allongea ses jambes tout en me regardant.

« Déshabille-toi, me dit-elle tranquillement, sans élever la voix, et habitue-toi à en faire un spectacle.

Je n’étais pas très douée pour cela, mais je retirais lentement, un à un, mes vêtements. Je voyais Noémie lorgner sur mes lourdes mamelles tout en téléphonant au service d’étage et commander deux whiskys. LIRE LA SUITE




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Commentaires

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mardi 27 décembre 2011 à 11h18 - par  Maitre AngeM78

Bravo pour votre récit très bien écrit.
On sent monter progressivement le désir de soumission chez cette femme.