4- Les transformations de la pièce 69
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La visite de l’étable, mélange d’écurie, de grange et de porcherie, mais de perverse nature, permettait de se rendre compte de l’étendue de la bizarrerie humaine. Il y avait là des filles harnachées pour être cheval de trait ou de course, une petite « truie » se balançait sur ses coudes et ses genoux, le cul rougi par les fessées et les coups, deux « vaches » dont l’une se faisait traire derrière un auvent (ainsi c’était ça, le bruit de machine que 69 entendait tantôt). On rencontrait aussi quelques femmes nues et presque pendues aux poutres, encagoulées et gémissantes, après une séance de fouet ou des cravachages qui avaient profondément marqué la peau. Il y avait aussi cette femme allongée sur un lit (étrange meuble dans cet endroit) dont tous le corps avait été était emballé de bandes collantes. « Cette femme a eu droit à plusieurs séances de « collage » comme les appelle son amant. C’est une forme de bondage très strict. Elle est ici pour essayer de dépasser ses limites : elle reste de plus en plus longtemps enveloppée dans cet étroit fourreau de plastique. Comme vous voyez seule sa bouche et son anus restent ouverts en permanence pour recevoir des outils ou des sexes… c’est selon. Son amant a demandé à la faire sodomiser ainsi : mais elle ne nous dit pas que cela lui fait ! » ajouta Duchateau en riant. « Il vient la déballer régulièrement. Cela lui prends un temps fou après cela il jouit en elle puis la ‘remballe’ dans ses bandelettes de momie en argent. Enfin elle ne restera pas longtemps ici ; je n’apprécie guère ces formes extrêmes de bondage car il faut surveiller en permanence. Enfin, le gardien en profite sûrement… ».
Tout ce petit monde gémissait, couinait, hurlait parfois, mais jamais ne prononçait parole humaine. On entendait la voix d’un gardien de temps à autre… 69 avait la chair de poule !
Son amant s’intéressa particulièrement à une grosse « femelle cavale », comme l’appelait M. Duchateau. Elle portait un intéressant harnachement qui recouvrait l’ensemble du tronc, mais aussi son visage et ses cuisses boudinées dans le laçage de fines lamelles d’un matériau semblable au cuir.
« Cette grosse cavale, dit le maître des lieux, est ici depuis une semaine. Elle ne mange pratiquement rien pour maigrir et n’est nourrie que de vitamines et de fortifiants artificiels. On l’a menacée de rester enfermée dans cette cage de cuir toute l’année si elle ne perdait pas dix kilos durant son séjour. Elle fait énormément d’exercice et comme bonus elle se fait régulièrement enculer par les gardiens. Comme votre 69, elle n’a ni la possibilité de jouir ni le privilège d’atteindre ses parties intimes, car ses bras sont toujours reliés à l’arrière. Presque toujours dans la douloureuse posture de la prière à l’envers, où les paumes sont à la hauteur du cou. ….
« Les premiers jours elle n’y arrivait pas : maintenant c’est nettement mieux. Nous resserrons de plus en plus étroitement ses coudes pour l’obliger à garder cette posture, cette cambrure exagérée… son poids est alors plus visible… cela lui fait honte d’être une grosse vache ignoble ! N’est-ce pas ma grosse ? », dit-il en lui frappant le ventre avec la cravache.
La femme à travers son épais harnachement du visage poussa une série de grognements. Son dos devait être douloureux, en effet, elle grimaçait de temps à autre et sa douleur était visible malgré l’incroyable harnachement sur le visage qui retenait des œillères, un mord exagérément large, des courroies au-dessus du nez, d’autres courroies encore à la hauteur du front et sous le nez… Elle bavait et la salive s’écoulait par les commissures de ses lèvres distendues par la barre horizontale en métal qu’elle serrait dans ses mâchoires en guise de mord. Son nez était entravé par une grosse pince en bois : elle ne pouvait donc respirer que par la bouche ! Ses soufflements prouvaient la difficulté de la respiration à travers le mord et l’épaisse couche de cuir qui recouvrait le devant de la bouche et d’où jaillissait un anneau. L’anneau en question servait d’ancrage à des chaînes lourdes qui reliaient sa tête à des anneaux aux chevilles et l’obligeaient à faire des petits pas, ou alors de grands pas qui obligeaient de baisser sa tête. Son ventre proéminent était boudiné dans un enchevêtrement de lanières qui taillaient la peau profondément. La peau était rouge autour des liens et des lanières, blessée. Elle portait des bottes cuissardes avec un talon épais, seul accessoire « humain » sur son corps. Ses cheveux étaient retenus comme une queue de cheval entrelacée dans un filet de cuir et ressortait du lacis de cuir qui formait presque une cagoule autour de son crâne.
Cette femme souffrait, 69 en avait la certitude. Seule la cruauté de ces hommes pouvait faire subir un tel traitement. M. Duchateau expliqua à son hôte qu’il aimait bien faire courir « la grosse » pour voir ses seins ballotés. En effet, la seule partie du corps qui aurait eu besoin d’un soutien était laissée sans liens ni support. Même en marchant ses « énormes mamelles », comme disait Duchateau, se secouaient comme des outres. Douloureusement !
« Avant de laisser 69 en paix pour cette première nuit, je vous propose de soigner une des pauvres femelles fouettées qui attendent une main charitable, » dit Duchateau en s’adressant à la ronde. Il s’approcha de l’une des femmes pendue par les poignets à la poutre principale de l’étable et la délia. Elle s’écroula sur le tas d’herbe sèche et sa peau luisante fit immédiatement recouverte de la poussière de la paille.
« Tu vas prendre ce chiffon et nettoyer un peu la peau sur les parties qui risquent le plus de la saleté. Allez au travail, en commençant par son trou principal » . En disant cela il déliait aussi les mains de 69. LIRE LA SUITE
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