Caroline -5-

Chap. V – Le salon de Claire
mardi 22 mai 2012
par  Marsajean
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Je n’ai pas bien dormi, toujours tracassée par ce qui m’attend au salon de Claire. Je me suis renseigné auprès de plusieurs personnes et l’établissement jouit d’une bonne réputation, le personnel est compétent et serviable. Il y a juste une de mes copines qui me prévient que c’est très cher et, qu’on lui a dit qu’il y avait un salon caché.

-  Qu’est-ce que tu entends par salon caché ?

-  Simplement que la maison rend d’autres services que le traitement normal.

-  Quel genre de services ?

-  Je n’en sais rien, mais ce sont des bruits qui courent.

-  Bah ! Tu sais avec les bruits qui courent, il faut se méfier. Merci de tes renseignements, à plus.

J’en ai parlé avec Pierre, mais il m’a laissée seule devant la décision.

-  C’est toi qui dois savoir ce que tu veux, m’a-t-il dit, tu veux aller dans une direction, suis ton chemin et tu verras après.

-  Ça ne te dérange pas plus que ça que ta femme aille passer trois heures dans un institut de beauté aux frais d’un homme que tu ne connais pas.

-  Et toi tu sais ce qu’on va te faire ?

-  Non !

-  Tu vas y aller ?

-  Oui !

-  Alors que veux-tu que je fasse ou te dise ? Tu as déjà pris ta décision. Maintenant, laisse-moi regarder le film.

J’ai passé la soirée à me morfondre dans mon coin et j’ai laissé mon mari me prendre comme une poupée gonflable avant de nous tourner pour dormir. Pierre s’endort de suite, mais moi, je fixe le plafond en me demandant si je fais bien de suivre ces vicieux de monsieur Jean et François dans leurs petits jeux. J’ai la vague impression que je ne serai plus la même demain.

À dix heures, je suis chez Valérie qui est aussi inquiète que moi, mais elle est toujours décidée à me suivre. Comme moi, elle ne sait pas ce qu’elle doit mettre comme vêtements.
J’ai fini par me décider à mettre des sous-vêtements, un chemisier et un tailleur. J’ai toujours pris une petite robe comme les aime monsieur Jean pour le cas où. Valérie quant à elle, décide de ne pas porter de sous-vêtements et de ne mettre qu’une petite jupe et un top qui ne cache pas son nombril.
Pour lui faire plaisir, je l’ai suivie dans une brasserie où elle a pris un déjeuner copieux. Moi, je suis incapable d’avaler quoique ce soit.

Il est onze heures et cinquante-cinq minutes et nous sommes devant l’institut d’esthétique « La maison de Claire ». J’ai les bras et les jambes qui tremblent, nous restons une bonne minute devant la porte avant de nous décider à la pousser pour entrer. Nous sommes accueillies par une douce musique et une esthéticienne vient directement vers nous.

-  Bonjour, mesdames, je suis Françoise. Puis-je vous aider ?

Je me racle la gorge avant de répondre d’une voix enrouée tellement ma gorge est sèche.

-  Heu ! Nous avons rendez-vous.

-  Je suis désolée, mais je crois que vous avez dû vous tromper d’heure, car nous fermons dans cinq minutes.

-  Pourtant, ajoute Valérie, nous avons bien rendez-vous pour midi.

La jeune femme hésite et nous prie de nous asseoir et d’attendre quelques secondes le temps qu’elle se renseigne.
Moins d’une minute plus tard, une autre jeune femme vient.

-  C’est de la part de monsieur Jean ?

-  Heu ! Oui !

-  Alors, suivez-moi, madame Claire vous attend.

Je remarque qu’elle ne nous a pas saluées et que son sourire n’a rien de commercial. Il ressemble plus au sourire qu’a monsieur Jean quand il me voit nue sur le seuil de sa porte.
Le cœur battant nous suivons la jeune femme qui nous fait entrer dans une pièce annexe du salon. La pièce est petite et semble juste servir de vestiaire, car il y a trois petits tabourets et quelques crochets au mur. Je vois quatre portes marquées d’un numéro d’un à quatre, en plus de celle que nous venons de franchir.
On nous fait attendre un bon quart d’heure avant de voir entrer une femme d’une quarantaine d’années, j’ai l’impression que nous avons l’honneur de voir madame Claire. Elle ne sourit pas et ne nous salue pas elle non plus.

-  Vous n’êtes pas encore déshabillée ? Allez à poil toutes les deux.

Elle ouvre la porte numéro un et me désigne.

-  Pour toi c’est la porte un et pour toi, en montrant Valérie, c’est la deux.

Fébrilement je me déshabille et je suis encore en jupe et sous-vêtement que Valérie est déjà entrée dans sa salle. Elle a à peine franchi le seuil de la porte que celle-ci se referme. J’ai une furieuse envie de m’enfuir, mais il est trop tard.
Dès que je suis nue, je pousse la porte de la salle numéro un qui se referme automatiquement quand je suis à l’intérieur. Je me retourne et constate qu’il n’y a pas de poignée à la porte de ce côté. Il y a bien une autre porte, mais là aussi, pas de poignée.
La pièce n’est pas très grande, à peine deux mètres sur trois. Contre le mur qui me fait face, une petite table de bois. Un mètre cinquante de long, mais, ce qui m’effraie c’est de voir qu’à son extrémité, il y a une sorte de collier attaché à la table par une courte chaîne, à peine deux ou trois maillons. Un peu plus en avant deux fines planches partent de part et d’autre de la planche centrale et à l’extrémité de chaque planche, un bracelet. À vingt centimètres de la fin de la feuille de la table, une large ceinture est ouverte. Au bord de la table, deux pieds métalliques avec des étriers, comme chez le gynécologue.
Sur la droite une grande armoire métallique qui est fermée pour le moment. À côté de l’armoire, une petite desserte vide.
Sur la gauche un siège de coiffeur lui aussi munit de bracelet pour les bras et les chevilles et d’un collier pour immobilisé celui ou celle qui va s’asseoir.
Je sursaute quand j’entends la porte s’ouvrir et que je vois madame Claire et une autre jeune femme entrer.

-  Couche-toi sur la table, me dit-elle d’une voix sèche.

En tremblant comme une feuille, je m’exécute et la jeune femme vient immédiatement fermer le collier et les différents bracelets tandis que madame Claire ferme la ceinture à ma taille. Puis, chacune me prend une jambe et l’élève pour faire poser la cheville dans l’étrier qui est directement fixée par le bracelet de cuir.
La jeune femme vient s’installer entre mes jambes et je sens ses doigts qui « chipote » les poils de mon pubis. Entre-temps, madame Claire a ouvert l’armoire et je l’entends qui sort des objets et les pose sur la desserte qu’elle vient mettre à côté de la jeune femme qui s’occupe de mon sexe. LIRE LA SUITE

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