Les Origines de la Saga des esclaves au Château... (chapitre 10)

10. Année 1784 - Une décision de pure Justice –
mardi 15 avril 2014
par  Marquis d’Evans
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Le jeune couple, à peine plus d’une vingtaine d’années, avait pris une chambre depuis quelques semaines dans l’auberge du village. Discrets, manifestement très amoureux, toujours tendres l’un avec l’autre, ils passaient le plus clair de leur temps enfermés dans la modeste chambre, sinon s’échappaient l’espace de quelques heures afin de gambader dans la nature... où parfois, les faucheurs des champs avaient pu remarquer qu’ils passaient de doux moments au cœur d’une meule de foin qui avaient eu l’heureuse idée de se trouver sur le chemin de leurs escapades amoureuses. Mais depuis quelques jours, leur situation était devenue précaire, car la maigre somme qu’ils avaient économisé pour s’échapper loin de leurs familles qui les voulaient marier contre leur consentement, (elle à un riche drapier, lui à une héritière aux jambes torves) s’était épuisée. Il avait pu quelques fois louer ses services pour de modestes travaux d’écriture, mais les maigres sommes étaient bien loin de pouvoir répondre à tous leurs besoins.

Aussi ce matin, l’aubergiste était venu frapper dès la première heure à l’huis de leur chambrette... Et dès son entrée, il n’avait rien caché de son mécontentement :

— « Vous me devez deux semaines de location, a-t-il commencé, et je ne peux admettre que cela dure encore ! Si vous ne pouvez pas payer, alors débarrassez-moi le plancher et je garde vos affaires en remboursement. Bien que je sois trop généreux en acceptant un tel marché de dupes ! »

Les deux jeunes gens argumentent, promettent de trouver de l’argent, de travailler pour l’auberge, supplient... mais rien n’y fait, l’aubergiste est fou de rage... Plus il s’énerve et plus son visage déjà rougeaud devient cramoisi. Il hurle à plein poumon :

— « Non, hors de question ! Moi je veux du bel et bon argent et tout de suite, la patente royale me coûte assez chère pour faire des cadeaux … ! »

Les jeunes gens sont désespérés, la jeune femme aux longs cheveux blonds et raides se jette à ses pieds... implore :

— « S’il vous plait, accordez nous encore un peu de temps, nous allons trouver une solution, je vous le jure »...

L’aubergiste regarde d’un oeil soudain concupiscent la jeune femme éplorée dont la fine chemise ne cache guère les jolies formes... Il réfléchit un instant et à cette vue soudaine, émoustillant en lui quelques idées, il se calme :

— « Il y a peut-être une solution... toi la gourgandine, tu n’es pas mal faite. Je pourrai t’essayer. Et si je suis satisfait, tu demeureras à ma disposition, jusqu’à ce que je juge la dette réglée... »

Silence des tourtereaux...

— « Alors ? c’est ma dernière offre ! Le cul de la blondinette, ou je vous jette au caniveau ! Il n’y a pas d’alternative ! »

Pris d’une soudaine rage, le jeune homme s’approche et de ses robustes bras, il empoigne l’aubergiste et le jette au sol... puis c’est à coups de pieds qu’il le jette hors de la chambre :

— « Dehors, sale porc, hurle-t-il, tu es ignoble ! Nous allons partir, dès ce matin. Et j’irai chercher du travail car pas question de rester en compte avec toi ! Oui, nous partons ! »...

Tandis que les deux amoureux préparent leur maigre bagage, l’aubergiste fou de rage se rend au Château et réclame Justice. Et une poignée d’heures plus tard, c’est entourés par les gardes du Château d’Evans que le couple est ramené manu-militari jusqu’à l’auberge, où Le Marquis et son ami de Sade ont composé à la hâte un tribunal. Lorsque les jeunes gens sont amenés devant eux, dans la salle d’hôtes de l’auberge, les meubles ont été retirés de la pièce, ne laissant qu’une large table derrière laquelle Les Deux Seigneurs et le curé de la paroisse ont pris place. Le Marquis d’Evans au centre, en un large fauteuil de velours rouge amené tout exprès du Château, le Marquis de Sade à Sa droite, le prêtre à Sa gauche. Traînés de force, les deux amants sont placés debout face à la table. Leurs poignets ont été entravés par de lourdes chaînes. le garçon porte encore les stigmates d’une lutte, preuve (et circonstance aggravante) qu’il a tenté de résister lorsque les gardes les ont appréhendés. Le Marquis d’Evans prend la parole :

— « Vous êtes présentés devant nous pour rendre compte de divers chefs d’accusation, de grivèlerie à l’égard de sieur Benoit Alphonse, Notre aubergiste, de comportements contraires à la bonne morale en dehors des sacrements du mariage et de résistance à l’accomplissement de Ma décision à Votre encontre pour bonne fin d’éclaircissement de votre situation. De par Mon Droit de haute et basse Justice en Mes Terres, Je déclare donc votre jugement ouvert ! Qu’avez vous à dire ? »

C’est le jeune homme qui prend la parole :

— « Monsieur Le Marquis, Seigneur du comté, nous reconnaissons notre dette à l’égard de l’aubergiste et nous avons promis de le rembourser... Et... nous sommes désolés pour le reste mais... »
— « Suffit ! », interrompt Le Marquis, « être désolés est bien insuffisant. C’est une insulte aux traditions de cette contrée et aux règles établies depuis des siècles par Mon Illustre Famille ! Je me moque que vous soyez désolés, mais la reconnaissance de toutes vos fautes, auxquelles s’ajoutent, selon l’aubergiste, une tentative de séduction scandaleuse de cette femelle à vos côtés ! »
— « Mais c’est faux c’est lui qui... », tente le jeune homme vite coupé dans sa phrase par un Marquis très autoritaire :
— « Silence, c’est à elle de confesser son crime ! » ordonne Le Marquis
« je... mais non... Monseigneur... c’est lui (elle pointe son doigt sur l’aubergiste) c’est lui qui a voulu... voulu... » (trop intimidée, elle sanglote)
— « Aubergiste, qu’avez vous à nous dire ? »
Sieur Benoit s’avance humblement, tête basse, tenant un peu fébrilement son bonnet entre ses grosses mains.
— « Monsieur Le Marquis ; Seigneur de ce comté, j’ai essayé de trouver une solution à l’amiable, mais cette diablesse a voulu me tenter, elle a eu un comportement si contraire à la morale, une tenue si aguichante, que j’ai peut-être été un peu... troublé »…
— « Qu’en pense le clergé ? » interroge Le Marquis en se tournant vers le curé
— « Eh bien, Monsieur Le Marquis, je constate que cette femme ne manque d’aucun des charmes dont le malin sait doter ce genre de créature afin de pousser les hommes au pêché. Nous connaissons l’aubergiste. Ce n’est qu’un homme, faillible. Il a pu, dans un moment d’égarement inspiré par les appâts que la femelle a pu lui révéler, envisager quelque acte répréhensible. Mais ce n’est que le résultat des manigances de ces deux étrangers aux moeurs douteuses »...

Le Marquis et Sade échangent un regard entendu, amusés par l’interprétation toute en nuances du religieux...

— « Les choses s’éclairent » commente Le Marquis d’Evans « Non seulement vous avez escroqué ce pauvre benêt d’aubergiste, mais vous l’avez tenté. Et toi, manant, tu as osé résister à mes gardes... trois graves fautes qui suffisent largement à vous condamner. Je pense que nous allons contacter vos familles et voir avec elles s’il est possible de trouver une condamnation qui ne jettera pas l’opprobre sur leurs noms que vous avez salis sans vergogne »...
— « NON !!! » hurle le tourtereau, ce n’est pas nous qui …

Les deux jeunes gens se précipitent et malgré les gardes se jettent au sol… C’est lui qui parle :

— « Pitié Monsieur Le Marquis, pas ça ! Nous avons fui nos familles, pitié ! ne nous rejetez pas entre leurs griffes... »
— Mais que reste-t-il alors ?, dit Le Marquis, Car vos fautes sont fort graves. Tu risques les galères, quant à la fille, ce sera soit le couvent, afin d’y être purifiée, soit la prison...« -- »Pitié Monsieur Le Marquis, pitié ! ne nous séparez pas... Nous subirons Votre châtiment, mais permettez nous seulement de le faire sans être séparés... Nous subirons Votre Justice... quelle que soit Votre décision, mais laissez-nous ensemble, pitié !"...

Un sourire triomphant éclaire le visage Du Marquis :

— « Bien... Dans ma grande mansuétude, je vais envisager un châtiment qui vous aidera peut-être à réformer vos manières. Mais j’ai besoin d’un temps de réflexion pour cela. Toi, manant, tu seras enfermé dans un cachot du corps de garde jusqu’à la suite de ce procès. La fille sera amenée au Château afin d’y être placée sous bonne surveillance ; Qu’on les dépouille ! » lance-t-il à Ses gardes.

Immédiatement, les gardes entourent les jeunes gens, les forcent à se relever et déchirent leurs vêtements qui finissent en lambeaux sur le sol. En une poignée de minutes, les deux accusés sont entièrement nus, ne portant plus que les chaînes qui enserrent leurs poignets. L’homme tente de cacher son sexe de ses mains entravées, tandis que la femme remonte ses bras sur sa poitrine menue mais bien ronde, aux tétons d’un rose délicieux...

Les gardes se saisissent d’eux. Ils défont les chaînes, tirent leurs bras en arrière et les enchaînent à nouveau mais dans le dos, afin qu’ils ne puissent en aucun cas soustraire leur totale nudité au regard de leurs Juges. Un silence tombe sur la salle, tandis que Les Deux Marquis et le prêtre observent ces deux nudités charmantes, ces corps élancés à la peau si fine et délicate... le duvet blond qui recouvre l’intimité de la femelle et le sexe mou du mâle. Les deux ont les yeux baissés, le visage rouge de la honte d’être ainsi livrés aux regards de ces hommes qui ont tout pouvoir de les traiter comme bon Leur semblera.

Le Marquis se lève et clôt ce premier jour de Jugement.

— « Qu’on mène le mâle au corps de garde et qu’il y demeure sous surveillance jusqu’à notre prochaine réunion. Quant à la femelle, curé, je Vous la confie pour extraire d’elle les traces du ‘’malin’’. Et demain, vous la ramènerez au Château. Faites en sorte qu’elle ne se présente à nous que lavée de toutes traces du ‘’malin’’... »

En la sacristie, le curé s’est versé un verre de vin et il observe la femelle, nue et enchaînée, qu’il est chargé de purifier. Elle se tient humblement silencieuse, la tête baissée, noyée sous un flot de cheveux dorés, raides... Le curé s’approche, avale une bonne lampée de vin, écarte les cheveux pour révéler le doux visage qu’il caresse longuement...

— « A genoux pécheresse, dit-il, il est temps que je commence ta purification ! »

La femelle obéit et le curé, soulevant sa bure, présente devant son visage un sexe épais, tendu aux veines turgescentes...

— « Ouvre la bouche ! Chienne ! Car c’est par le verbe que la femelle pour la première fois a péché ! »

La femme obéit et le prêtre lui enfourne sans ménagement son sexe entre les lèvres, qu’il enfonce profondément jusqu’à ce que le gland heurte le fond du palais ... Elle a un hoquet mais ne résiste pas... le curé va et vient profondément dans la bouche et la gorge de la femelle. Gardant son verre de vin dans une main, il appuie de l’autre sur la nuque de la fille, afin de la forcer à bien avaler toute la longueur du sexe qu’il sentait durcir encore.

Docilement, la jeune femme suce le sexe épais, sa bouche offre un fourreau chaud et humide à la virilité qui l’envahit violemment. Durant de longues minutes, le curé fourre ainsi l’orifice offert, allant et venant longuement... Jusqu’au moment où il sent le plaisir l’envahir. Il ne retient plus rien et dans un râle, lâche un épais flot de son sperme qui jaillit dans la bouche et la gorge de l’infortunée. L’abbé se cambre, enfonce profondément son sexe dégoulinant dans la gorge et, saisi, lâche le verre, le vin éclaboussant les pieds et les genoux de la femelle à ses pieds. Elle avale docilement, les lèvres tremblantes, surprise que cette humiliation qu’elle vient de subir suscite en elle une forme d’apaisement ... presque de joie spirituelle. Mais pas le temps de s’y attarder, car le curé saisit sa blonde chevelure et la contraint à se relever. Il essuie ses lèvres où le vin et la salive se mêlent et caresse à nouveau le visage fin, il essuie ses doigts dans les cheveux, dessine le contour des lèvres du bout de son doigt épais ; puis descend la main vers la gorge, caresse la poitrine, saisissant dans sa large main les petits globes pâles, progresse vers le ventre, flatte la hanche bien dessinée, puis enfin caresse l’intimité de la femelle...

— « Mhh je vois que tu n’es pas indifférente, il force de ses doigts souillés de la mouille de la femelle les lèvres closes, ainsi tu es sensible à cette situation ? Il est vrai que c’est par ce que tu as entre les cuisses que Lilith a péché... il est donc temps de poursuivre ta purification, femelle ! » ...

Tandis que sa tendre complice apprend à ressentir dans sa chair le poids de ses pêchés, le jeune homme nu et enchaîné, a été emmené par les membres de la garde Du Seigneur d’Evans. Arrivés au corps de garde, les deux colosses projettent le frêle jeune homme sur le sol. Les autres gardes, qui sont au repos dans cette vaste salle dédiée à leurs moments de relaxation. Ce garçon, encore sous le choc des évènements récents, chute lourdement sur son épaule... son visage s’écrasant brutalement contre le parquet de bois poussiéreux, provoquant les rires gras des hommes de sac et de corde réunis là, dans de vieux fauteuils éventrés mais confortables.
Alors qu’il tente maladroitement de se redresser, il sent une lourde botte ferrée qui se pose sans ménagement sur ses épaules et appuie durement, plaquant le haut de son torse contre le sol, tandis que s’appuyant sur ses genoux, il a partiellement relevé sa croupe...

— « Qui t’a dit de te relever ? » tonne une voix rocailleuse, loin au-dessus de lui...

il n’a ni le temps de réagir, ni même celui de répondre que déjà, un coup de pied frappe violemment ses fesses, il ressent violemment ce coup d’autant que le reste de son corps est immobilisé par ce pied qui pèse et contraint son visage et ses épaules contre le sol...

— « Notre Maître, Le Marquis, t’a confié à nous ! (poursuit la voix sourde) Désormais tu ne bouges, tu ne parles, tu n’agis que lorsqu’un de nous te l’ordonne, sinon il t’en cuira ! Compris ? »
— « ou... oui... » balbutie le jeune homme qui se sent soudain perdu, loin de ses pourtant si récents rêves d’escapade amoureuse en compagnie de sa jeune compagne...

Le poids de la botte s’allège et disparaît... mais il n’ose cependant pas ciller, à peine respirer aussi discrètement que possible, devant pourtant lutter contre l’irrépressible envie d’éternuer que suscite en lui l’épaisse couche de poussière qui recouvre le vieux plancher au lattes disjointes. Une longue conversation débute alors entre les hommes présents... Ce sont pour la plupart d’anciens soldats, qui ont servi de longues années dans la troupe royale, au sein d’un régiment financé par Le Marquis, qui a ensuite gardé à son service les meilleurs éléments, les plus dévoués.

Ces hommes, qui ont sillonné l’Europe et combattu sur de nombreuses terres étrangères ont trouvé sur les terres Du Marquis d’Evans un havre de paix et de repos. Dévoués jusqu’à la mort à Leur Maître, ils le suivent fidèlement, comme ils ont, à ses côtés affronté la mitraille. Le Marquis a tenu ainsi à marquer Sa Reconnaissance pour ces jeunes qui parfois, très jeunes, ont quitté familles et champs ou troupeaux pour lui offrir, ainsi qu’Au Roy, leur service et parfois leur vie. Désormais, connus de tous, ils sont chargés de faire respecter La Loi Du Marquis et ne dérogent jamais à ce devoir sacré.

C’est donc à eux que Le Marquis a confié la garde du jeune fugitif... durant de très longs instants, ils discutent de la meilleure façon d’en disposer... Lui n’entend rien... à peine un brouhaha... toujours le visage dans la poussière, la croupe relevée, enchaîné... il a été recouvert d’une couverture qui ne laisse passer que des bribes de conversations et de nombreux éclats de rire... Finalement la couverture est soulevée, une main épaisse se saisit d’une touffe de cheveux et le force à se redresser. il est libéré de ses chaînes et entraîné hors de la pièce, plus traîné que marchant, il se retrouve dehors et jeté dans un vieil abreuvoir empli d’une eau glacée. Toujours aussi brusquement, il en est ressorti tout dégoulinant et débarrassé de ses chaînes. On lui jette un chiffon, afin qu’il sèche son corps entièrement nu et glabre. il s’essuie sous le regard goguenard des gardes qui tous le dépassent d’une bonne tête et présentent un impressionnante carrure.

— « Mets ça ! » lui intime le plus grand et large de tous... Avec cette voix rocailleuse qui terrifie le jeune homme qui reçoit à hauteur de poitrine une boule de tissus. Il déplie celle-ci et découvre une robe ... il pâlit et sent l’air quitter sa poitrine... mais pas le temps d’hésiter, déjà la longue lanière de cuir d’une longe vient frapper son dos... la sensation est celle d’une longue brûlure qui cingle son corps... lorsque la deuxième frappe, il a déjà commencé à enfiler la robe, provoquant des rires de plus en plus appuyés.

— « Et ça ! » exige la voix, tandis qu’une sorte de boule de poils atterrit entre ses bras.

Il comprend et avant même qu’un nouveau coup vienne marquer son corps, il place la perruque sur sa tête, sentant l’étrange sensation de cheveux qui tombent sur ses épaules... il demeure là, immobile, la tête baissée, maintenant rouge de honte... mal attifé dans sa robe froissée un peu trop courte et sous cette chevelure brune qui couvre sa tête...

— « Et voilà ! Tu es Manon la souillon ! Compris ? » l’interroge une voix dure et qui n’admet qu’une sorte de réponse...
— « Oui... Monsieur »... soupire-t-il en baissant encore plus la tête...
— « C’est bien, (l’homme s’approche et tapote la croupe à travers la robe) Alors Manon, tu vas faire le ménage dans cette porcherie ! et puis tu nous prépareras à manger... »
— « Oui... Monsieur » bredouille-t-il...
— « Et bien sur... (poursuit le chef des gardes) tu es à la disposition de chacun ici ! »
— « Oui Monsieur »... parvient à peine à prononcer Manon dans un sanglot...
...
Dans le même temps, sa compagne est toujours entre les mains du curé, bien décidé à extirper de cette effrontée toute trace de l’influence du Malin !

— « Tu dois être punie par là où tu as fauté ! » (s’est exclamé le prêtre en entraînant par la tignasse la jeune femme vers le sous-sol de la sacristie) j’ai purifié ta bouche pécheresse, mais ce n’est qu’un début. Une... mise en bouche (il ricane) ce sont tous tes orifices qui doivent s’ouvrir à la Foi ! c’est en étant plongée dans les plus viles positions que tu apprendras à t’élever vers la vérité... Plus humble tu seras, plus avilie et plus tu auras l’espoir d’être purifiée. Alors et alors seulement, je pourrai te livrer à Nos Divins Marquis, qui pourront disposer de ta chair nettoyée de toute souillure, par les souillures même que tu auras subies !"

Elle n’a pas tout compris de ce discours, d’autant que le curé, depuis leur arrivée, n’a guère cessé de faire honneur aux bouteilles de vin de messe que, régulièrement, le Marquis d’Evans lui fait livrer.

C’est écartelée entre quatre piliers, son dos reposant sur un petit autel de pierre rêche qu’elle est désormais installée... les yeux bandés, elle n’ose songer à ce qui l’attend... jamais elle n’a été ainsi livrée sans aucune pudeur à un homme. Avec son jeune compagnon, leurs jeux étaient bien innocents. Et pourtant ils leur ont valu ce destin ... est-ce mérité ? Elle ne saurait dire. Se sentant bien sur fautive d’avoir désobéi à sa famille, mais convaincue de la pureté de ses sentiments ; mais cette pureté ? n’était-elle pas inspirée par le Malin ?

Ses réflexions sont interrompues par l’introduction brutale d’un objet long et doux entre ses cuisses. Elle se cabre, mais la façon dont elle est entravée ne lui laisse aucune possibilité de se soustraire à cette pénétration...

— « Une carotte, catin diabolique ! Une simple carotte » lui susurre l’abbé tandis qu’il fait aller et venir le légume de belle taille dans le sexe béant de la fille...

Une fois le tubercule de belle taille profondément enfoncé, le curé l’y abandonne et choisissant une autre carotte, un peu plus effilée celle-ci, commence à en titiller l’anus de sa captive

— « Daucus carota, hips ! (dit le prêtre d’un ton docte embrumé par le vin) cette plante est de la famille des apiacées... c’est un , hips ! tubercule (il pousse et enfonce la carotte dans l’anus) et c’est donc ce tubercule qui t’encule ! catin du Diable ! » lance-t-il en titubant...

La fille s’est à nouveau cabrée, désespérément et si inutilement, car elle ne dispose d’aucune liberté de mouvement et ne peut que subir cette double pénétration légumière... Le curé s’approche et commence à faire aller et venir les légumes dans les deux orifices... de plus en plus vite d’abord, puis alternant ralentissements et accélérations... brefs instants de pause et violentes poussées... Il prend un plaisir pervers à voir que peu à peu le corps se couvre d’une fine pellicule de sueur...

— « Oui, vas-y...,dit-il, cette transpiration c’est le mal qui te quitte, la chaleur ce sont les flammes de l’enfer qui te lèchent ! » hurle-t-il avant que de s’agenouiller et, retirant les deux carottes de leurs gaines de chairs, plonge son visage entre les cuisses de la tourmentée et la lèche avidement...

Le curé se repaît du flot de plaisir qui dégouline entre les cuisses de la fille. Sa langue épaisse et molle glisse au plus intime des chairs féminines, lape la mouille, mord le clitoris, puis passe à la rosette... s’immisce entre ces humeurs odoriférantes... Le prêtre gémit de plaisir et le son se mélange aux râles de la fille, comme la salive de l’un se mélange à la cyprine de l’autre...

Le prêtre se dresse alors, il soulève sa robe de bure et dévoile à nouveau son sexe aux veines turgescentes. Sans plus de retenue, il s’enfonce d’un seul coup de reins entre les cuisses, glisse dans le trou béant de la fille et commence à la baiser... il s’enfonce en elle puis va et vient... surpris lui même par la facilité qu’il éprouve et par l’abondance des fluides de la femelle...

— « AAAh salope ! chienne diabolique ! Sens tu comme : je te purifie ! Il t’en faut et il t’en faudra encore ! encore plus ! » lance-t-il... s’attendant à une supplique de la fille dont il a pu juger l’attachement pour son jeune compagnon... mais il est surpris...
— « Oui, ouiiiiii !!!, hurle-t-elle, Oui ... purifiez moi, encore et encore... Oui, par pitié, sauvez mon âme ! enfoncez Votre Sainte Lance au plus profond de mon être, débarrassez-moi du mal » hurle la fille...

Déconcerté, le curé parvient cependant à maintenir l’érection qui l’anime... il se retire brusquement...

— « Ooh non, non mon Père ! par pitié ! Encore ! je veux encore être purifiée ! Pitié !!! Encore !!! »
— « le Malin est dons si profondément entré en toi !, rage le prêtre, alors je n’ai d’autre choix que de la combattre là où il se terre... prie, catin de Lucifer, car je vais te faire hurler ! »

Et d’un brutal coup de reins, il pénètre à nouveau la femelle par l’anus, bien décidé à ne pas ménager ses efforts pour sauver l’âme de la femelle"...
...
Du côté du corps de garde, il en est « une » qui découvre également ce qui se cachait en « elle »... « Elle » c’est Manon la souillon, livrée par le Marquis d’Evans à ses fidèles guerriers. Toujours vêtue de sa robe et perruquée, manon a balayé, lavé, frotté tous les sols du bâtiment, puis lessivé les murs et épousseté les sièges et tapis... travail long et difficile, surtout avec les nombreuses interruptions lorsqu’un garde ou l’autre, passant à proximité, s’est amusé à la peloter, la lutiner, parfois même à profiter de ses caresses buccales avant de la renvoyer à ses travaux domestiques...

Pourtant, au fil de cette longue, longue journée... manon en est venue à oublier presque celui qu’elle était, quelques heures auparavant, seulement. manon est troublée et profitant d’un bref instant de répit, tente de comprendre ce qu’elle ressent... l’humiliation de la perruque et de la robe n’a pas duré... supplantée d’abord par la peur d’être battue par ces hommes durs et brutaux si elle ne donnait pas satisfaction... mais à la peur a succédé un sentiment totalement inattendu... manon s’est mise à se sentir mieux dans cette robe...

‘’elle’’ s’est prise, aussi, à ressentir autre chose que du dégoût lorsqu’un sexe forçait ses lèvres... elle a même savouré le flot épais du plaisir de l’un de ces hommes qui ne la considèrent que comme une souillon offerte à leurs besoins... et maintenant, troublée, bouleversée, manon se prend à attendre la nuit... le moment où libérée des travaux les plus vils, elle va devenir une chose dont on usera sans ménagement, plus catin de souillon pour ces hommes qui ne verront en elle qu’un trou à bourrer, qu’un cul à remplir !! De telles idées... alors qu’elle est privée de la présence de sa douce compagne, manon ne les comprend pas... « il » n’était donc qu’une illusion ? ce serait « elle » sa vérité ? manon n’y comprend plus rien... la bouche humide, elle regarde furtivement les muscles saillants des gardes qui se reposent... et son regard, déjà, pétille d’un désir jusque là inconnu... LIRE LA SUITE

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