Suites à « histoires de fessées »

samedi 29 décembre 2012
par  ELOGES DES SENS
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6 suites possibles au récit d’Alain : Histoires de fessées

SUITE 1

« La suite pour Annie »

Le lendemain …

Les trois couples étaient rentrés à l’hôtel sans qu’un mot ne soit échangé entre eux. Les trois femmes se sont relevées, et ont repris ensemble, mains dans les mains, le chemin de l’hôtel à travers le jardin silencieux. Ils ne se lâchent les mains qu’une fois arrivées dans le hall, s’échangent la bise en s’éteignant, puis se dirigent chacune vers sa chambre. Pendant ce temps là leurs époux se sont versés une nouvelle rasade d’alcool dans les minuscules verres apportés par Albert. Kurt lève son verre à hauteur des yeux et dit à mi-voix

« A la santé de nos merveilleuses femmes » , ce que les deux autres répètent ensuite.

Puis ils retraversent aux aussi le jardin sans parler, après avoir récupéré les verres et la bouteille mais sans qu’aucun n’ait eu l’initiative de ramasser les trois petites culottes qui restent posée sur le banc de pierre. Kurt, lui, porte sous le bras le bouquet de brindilles qu’il a confectionné et, arrivés à la porte de l’hôtel il le tend à George en disant dans un sourire :

« Je pense qu’Annie mérite de garder ce souvenir »

Puis sans autre commentaire ils ont rejoint leurs épouses.

Quand George a retrouvé Annie, elle était déjà déshabillée et couchée. Quand il a voulu lui murmurer à l’oreille combien il était fier d’elle elle lui a posé un doigt sur la bouche en soufflant « chut …ne dis rien….viens… » et ils sont fait l’amour en silence.

Le lendemain matin, quand ils sont descendus ensemble pour le petit déjeuner, ils ont juste croisé Albert qui portait déjà les valises dans le coffre de la voiture, et il leur a dit qu’Ellen et Kurt étaient partis plus tôt encore pour rejoindre l ’Allemagne. Annie a eu juste le temps de souffler quelques mots à Monica.

—  Vous savez (elle a repris spontanément le vouvoiement) je me demande si ce qui s’est passé hier soir est réel ou si c’est un rêve !

—  Si au moins ce n’est pas un cauchemar tant mieux ! En tout cas, ma chère, je peux vous rassurer, vous n’avez pas rêvé. Vous avez été très courageuse, vraiment.

—  Ho .. ; s’agit-il de courage ? Je ne sais pas. Et puis, vous l’avez été encore plus, c’est vous qui avait pris l’initiative, non ?

—  Ha ! voilà encore ma petite Annie qui renâcle à voir les choses comme elles ont été. Oui, bien sur, j’ai été la première à rejoindre notre bonne Ellen, et je n’imaginais pas alors que vous me rejoindriez. Mais vous avez pourtant bel et bien pris votre douzaine comme les autres, ma chère !

—  Douzaine ?

—  Eh oui, je sais bien qu’en ces circonstances, quand on n’y est pas contrainte on ne compte pas toujours, mais vous savez, Kurt est un peu …comment dit-on en français … « maniaque » non ? Ellen m’avait déjà dit, il y a fort longtemps, qu’il était très attaché à ce chiffre pour … ce que vous savez. Et je le soupçonne d’avoir transmis la manie à mon propre mari !

Annie n’a pas le temps de répondre, Albert revient vers elles. Monica a juste le temps de lui glisser une petite carte en lui murmurant à l’oreille« voilà notre adresse à Munich, si un jour vous passiez par chez nous. Et si tu en as envie j’aimerais bien qu’on s’écrive. » Sans trop savoir pourquoi, Annie n’a pas parlé à son mari cette proposition, comme si elle voulait garder pour elle la complicité née de ces deux jours passés avec Monica. Pourtant une quinzaine de jours plus tard elle a ressorti la carte et a écrit à sa nouvelle amie :

Une lettre d’Annie

« Ma chère Monica,

J’ai été contente que vous me donniez votre adresse et que vous proposiez que nous puissions continuer à échanger par écrit. Vous avez bien sur compris combien ces deux jours et surtout la soirée que nous avons partagée ont été des moments forts pour moi. Sachez que je vous suis reconnaissante de ce nouvel horizon que vous m’avez permis de découvrir. Je ne sais pas si les hasards de la vie feront que nous nous rencontrions à nouveau, mais vous resterez pour moi, avec Ellen, à la fois mes incitatrices et mes « sœurs en fessée »Vous l’aviez compris, ce n’était bien sur pas la première fessée que je recevais dans ma vie, loin de là. Mais ce qui, jusque là était resté un strict secret entre mon mari et moi, j’ai pu en parler presque librement avec quelqu’un pour la première fois de ma vie, et cela reste peut-être le plus important pour moi. Je vous suis aussi très reconnaissante de la manière si simple et si directe dont vous avez abordé cette question si intime. D’une certaine manière je n’avais jamais vraiment imaginé que d’autres épouses subissaient régulièrement ce que je connaissais. En tout cas j’ai été très troublée de découvrir que je n’étais pas la seule à vivre dans cette étonnante contradiction d’avoir à craindre ces moments si douloureux et en même temps d’une certaine manière à les souhaiter. Je suis en effet persuadée - mais peut-être me détromperez-vous ?- que ce qui est arrivé à Ellen et à vous même ce fameux soir ne vous a pas vraiment été imposé. Je veux dire que, paradoxalement, Ellen, puis vous, êtes restées d’une certaine manière maîtresse des évènements. En ce qui me concerne, c’est en tout cas le sentiment que j’en garde. A aucun moment je ne me suis sentie contrainte à quoi que se soit. Et si je me suis mise en situation de vous accompagner dans ce qui était pour moi, mais vous l’avez bien compris, une découverte, ce n’est ni pour obéir à mon mari, qui a je pense été le premier surpris, ni parce que je m’y sentais en quoi que se soit obligée par rapport à vous. Le matin même, j’aurais qualifié de fous celui qui aurait pu imaginer que je puisse mettre à nue mes fesses et recevoir une fessée devant d’autres personnes Quand je repense à ce qui s’est passé dans ce jardin de l’hôtel il me semble que je me suis retrouvée comme dans un autre monde. Avec la douceur de cette soirée, cette odeur si particulière de la terre de Bourgogne, cette clarté un peu diaphane et l’image de ces statues blanches dans la nuit. Sans que je sois en mesure de l’expliquer rationnellement aujourd’hui, je n’ai pas été vraiment stupéfaite quand j’ai compris ce qui allait se passer pour Ellen. C’était un peu comme si j’étais devenue spectatrice extérieure d’une scène dont je ne percevais pas véritablement l’extraordinaire. Pas un instant je n’ai eu la tentation de partir. Pas un instant je en me suis posée la question de ce qu’allait ressentir mon mari. Je ne pense même pas avoir croisé son regard quand Ellen s’est levée et s’est mise nue. J’avoue avoir été extrêmement troublée par la découverte de son corps. Il est vrai qu’elle a un corps superbe, tellement athlétique, avec des seins si petits et si différents des miens. Avant même qu’elle ne reçoive la première salve du bouquet qu’avait confectionné son mari, j’ai senti que les pointes de mes propres seins durcissaient. Et quand la fessée a commencée, j’ai senti que mon intimité se crispait. Disons le sans fard, j’ai mouillé ma culotte comme rarement ! Et de manière plus étonnante encore, quand vous vous êtes levée et l’avait rejointe, cela m’a paru presque naturel. Presque normal. C’est complètement fou, mais c’était alors comme s’il était tout à fait banal qu’une femme se fasse fesser en plein air et que les autres femmes présentes le soient aussi. Je n’ai pas vraiment décidé de faire comme vous. Je ne me suis pas demandé un seul instant si je devais le faire, comment allait réagir mon mari, ce qu’allaient penser les autres hommes, et vous-même. Il m’a semblé évident qu’il fallait vous rejoindre. Absolument pas par devoir, absolument pas parce que je ne voulais pas me singulariser ou paraître moins courageuse que les autres. Mais parce qu’il m’a semblé évident que ma place était là. Relever ma jupe, baisser ma culotte malgré votre proposition, m’agenouiller à vos coté, tout cela s’est fait encore une fois comme s’il s’agissait de comportements ordinaires, normaux. Je ne sais pas s’il en est de même pour vous, mais pour ma part ce fut une des fessées les plus douloureuses qu’il me soit arrivé de recevoir. Vraiment l’instrument bricolé par Kurt fait plus mal que le bon vieux martinet de chez nous ! Et pourtant, je vous assure que je ne regrette rien. Ni la douleur foudroyante, ni les traces sur mon derrière qui ont perdurées pendant trois ou quatre jours, ni même la jolie petite culotte que j’ai abandonné sur place et dont je me demande bien ce qu’elle a pu devenir. Je ne regrette même pas les nombreuses fessées que mon mari m’a infligé depuis cette soirée, comme si elle l’avait mis en appétit de ces choses plus encore qu’avant. Il est vrai, mais ce n’est pas la raison principale de mon absence de regrets, que cette soirée semble aussi l’avoir rendu plus assidu dans les plaisirs de la chair, avec ou sans fessée préalable. Peut-être en est-il de même pour vous ? Mais pour être complète je dois préciser que ce n’est pas prioritairement ce regain de tendresse de la part de mon époux qui me fait considérer cette soirée comme une grande étape de ma vie. Il me semble que je me suis dépassé, et que j’ai atteint un monde qui m’était jusque là inconnu. Et je pense que je n’ai pas fini de le découvrir. Merci encore de m’y avoir donné accès.

Je vous embrasse et espère de vos nouvelles

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