Un mari qui disparaît, un esclave qui apparaît
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chapitre 1
C’est une histoire, mon histoire, elle a ceci de « désagréable » qu’elle est vraie ?
Je ne souhaite pas écrire trois pages d’introduction afin de planter le décor, ce qui lasserait le lecteur, je me contenterais donc de quelques mots, afin que chacun puisse juger de ma vie actuelle.
J’étais un fantasmeur. Un de ceux qui rêvent d’une Maîtresse en fait destinée au plaisir de l’esclave ? j’en rêvais beaucoup, beaucoup trop. J’en rêvais tellement que je crus possible de rencontrer une telle Maîtresse dans la vraie vie.
Je me suis marié, il y a huit ans. Mon épouse n’était absolument pas branchée SM, ni même jeux érotiques ! Par contre elle a un vrai caractère et a tendance à dominer dans tout, mais sans vouloir le reconnaître et hors vie sexuelle.
Je lui ai parlé à plusieurs reprises de mon souhait de me soumettre réellement, au pire de temps en temps, au mieux tout le temps. Mais je n’achevais jamais mes explications qu’elle balayait d’un revers de main, inintéressée.
J’ai posté des annonces sur le net, et j’ai continué à rêver...
Notre vie s’est enfoncée dans la routine, la mienne surtout dans le rêve, mais mon épouse étant passionnée par son travail, et moi ayant de plus en plus de responsabilités dans le mien, nous rentrions de plus en plus tard et notre vie quotidienne devint presqu’un enfer. Elle est en plus assez maniaque et voyait sa maison être moins bien entretenue, le linge à repasser toujours en retard. Comme elle refusait une femme de ménage, tout cela devint un sujet de dispute plus que fréquent.
Il y a un an, à peu près (nous avons fêté cet anniversaire à Sa façon il y a quelques jours, mais c’est une autre histoire) un événement se produisit qui devait changer le cours de nos deux existences. Un événement tout simple : quelques mots lui échappèrent lors d’une dispute.
« Puisque tu en rêves depuis des années et me rabâches les oreilles avec ça ! Tu n’as qu’à te comporter comme un bon petit esclave et te mettre à nettoyer cette pièce de fond en comble ! »
Elle s’arrêta ensuite, interdite. Je devenais rouge, de honte.
Nous n’avons plus rien dit.
Le soir venu, dans le lit, je lui parlais « je ne t’en veux pas tu sais.. je sais que je t’ai ennuyé avec ces fantasmes.. c’est peut être une solution de temps en temps, quand on a pas assez de temps, tu peux un peu me « forcer » à en faire plus, me lever plus tôt ? je ne t’en voudrais pas, tu sais combien cela me ferait plaisir au contraire, et si cela permet de moins nous disputer »
Elle ne répondit pas, faisant semblant de dormir.
Les jours passèrent, rien ne s’arrangeait. Les disputes continuèrent. Un jour, excédée, elle prit sa voiture pour aller faire un tour. Deux heures plus tard elle m’appela de son portable.
« J’ai réfléchi. Je pense que tu as peut être raison. Tu pourrais devenir mon esclave de temps en temps, mais j’ai peur de ne plus t’aimer après ça !
— Moi je ne t’en aimerais que d’avantage !
— Je sais.
— Je veux bien essayer
— Il y a quelques conditions...
— Oui je sais : tu veux un règlement, des punitions, être humilié, je sais, je sais s’il n’y avait pas tout ces trucs débiles, j’aurais peut être dis oui plus tôt.
— Bon
Elle ne dit rien un moment, puis d’un coup, sans s’arrêter elle dit :
— Quand je rentre, je veux te trouver en slip dans l’entrée, à genoux les mains sur la tête et tu me vouvoieras comme tu en rêves et tu m’appelleras Maîtresse et tu auras intérêt à obéir ! Règle numéro un, à partir de maintenant, tu n’as plus le droit de me toucher, ni de me regarder en face. Tu resteras mon esclave jusque après demain matin 7 heures, c’est à dire lundi. C’est clair ?
— Oui Maîtresse. »
Elle raccrocha. Mon rêve se réalisait avec la femme que j’aimais. ce fut réellement mon plus bel instant de bonheur, car depuis, les choses ont bien changé.
Elle me trouva en position en rentrant, je regardais le sol.
Elle prit la parole de suite :
« Jusque lundi tu n’es plus rien, juste le bras de ma volonté et tu as intérêt à faire ce que je te dis, comme je le dis. Il est 17heures, j’ai mal à la tête, je vais me reposer. Tu vas faire la chambre à fond, quand tu auras fini, tu viens t’agenouiller à mes cotés. Je ne veux pas entendre un mot, jusque lundi, tu n’as plus droit à la parole ! Dépêche toi, il y a du boulot ! »
Je ne la regardais pas, mon sexe bandait, mon cœur battait fort ?.
J’allais faire la chambre à fond, je mettais deux heures et vers 19 heures, je venais m’agenouiller à coté d’elle.
J’attendis dix minutes avant quelle ne cesse de lire son livre et me regarde.
« Bon j’irai voir tout à l’heure, pour l’instant fais moi à manger, une soupe. Mets la table pour moi seule, tu mangeras plus tard, debout dans la cuisine. Quand c’est prêt, reviens dans la même position, ce sera ta position d’attente chaque fois que tu as fini. »
Je préparai le repas, mis la table et revins.
Encore quelques minutes d’attente, juste assez pour bien me montrer qui décide.
« Vas nettoyer la salle de bain pendant que je mange ! Tu te dépêches, je veux que tu aies fini dans une heure ! ! »
Je volai. Elle était dure sans être insultante, j’étais enfin sa chose ! je ne pouvais m’empêcher de bander en permanence !
Lorsque je revins elle était à la cuisine et finissait un yaourt que j’avais sorti. Je me remis à genoux à ses cotés. Il était 20h30, je n’avais pas arrêté de travailler depuis qu’elle était rentrée.
« La soupe n’est pas assez salée. Le couteau était du mauvais coté et j’aurais apprécié que tu me coupes une tranche de pain. Je vais au salon, tu ranges la cuisine, fais la vaisselle, inutile de gaspiller le lave vaisselle, passe l’aspirateur, nettoie le gaz. Tu viens ensuite, nous ferons ensemble l’inspection de la chambre, la salle de bains et la cuisine. »
Je m’activai tandis qu’elle allait au salon. Toujours heureux. Encore à cet instant, je vivais mon fantasme.
Je finis et m’en retournai auprès d’elle, à genoux.
Elle me fit attendre la fin de son chapitre, soit au moins un quart d’heure, j’avais mal aux genoux’.
« Allez, on commence par la cuisine. Prends un papier et un crayon et note mes observations. »
Elle se leva et alla vers la cuisine, je revins avec un papier un crayon.
« Note la date et l’heure. Cuisine, le réchaud n’est pas assez propre, l’évier n’a pas été nettoyé après la vaisselle, la porte du frigo porte des traces de doigts. Allons à la salle de bain et mets toi tout de suite à genoux quand on arrive quelque part, je ne veux même pas te voir, tu dois être transparent !
Note : Salle de bain. Il y a des traces sur la vitre, des cheveux dans la bonde de la baignoire, les serviettes sont mal rangées, d’ailleurs, je ne veux plus voir la tienne, ni ta brosse à dent, tu les mettras dans le placard, dans un sac, par terre. Bon, passons à la chambre, le lit n’est pas bien fait, ma table de nuit n’est pas convenablement rangée et il y a de la poussière sous le matelas, sur le sommier ! Ce n’est pas franchement formidable ! Alors qu’est ce qu’on fait ? »
Elle me regardait, je baissais la tête mais ne disais rien.
« Tu veux être esclave, mais tu es incapable de travailler correctement ! »
Je sentais mon pouls s’accélérer, je vivais au cœur de mes rêves !!!
« Tu t’attends sans doute à être puni ! tu penses qu’une fessée va venir puis que tout rentrera dans l’ordre ? Mais ça, c’est ton rêve à toi ! Ce n’est pas ça que j’attends d’un esclave, je veux que tu obéisses correctement ! et la punition, ce ne sera pas une petite fessée.. ce serait trop facile ! »
Elle restait sans bouger, à me regarder tandis que je fixais ses chaussures.
Enfin, elle repris la parole ?
« Je n’ai pas envie de perdre du temps. On a dit que tu serais esclave jusque lundi, je vais tenir, mais je veux que tu comprennes ce que cela signifie !!! Je vais donc te punir, vraiment ! Je vais aller regarder un peu la télé, tu vas corriger toutes ces erreurs, quand tu auras fini, tu me rejoindras ! »
Je m’empressai d’obéir et presqu’une heure plus tard, me représentai devant elle.
Elle regardait un film, je patientai à genoux.
Elle finit par dire un mot.
« Quand tu es comme ça, prends l’habitude de mettre les mains sur la tête »
Instantanément, j’obéis.
Il me fallut attendre la pub salvatrice pour qu’enfin, elle s’occupe de moi.
« Va chercher la vielle couverture dans la voiture, ne me regarde pas comme ça.. A cette heure-ci, personne ne te verra en slip.. allez, dépêche toi ! »
Je sortis dehors, n’allumant pas et me heurtant partout, trouvai la voiture, pris la vieille couverture, honteux et inquiet et revins à une allure grand V.
« Bon, on descend à la cave ? ! Trouve moi de la cordelette ou mieux de la chaîne et un cadenas ! »
Je trouvai deux mètres de chaîne qui me restait et deux cadenas. Elle se dirigea vers la cave à vin que j’avais aménagé récemment, ouvrit la porte et alluma.
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Texte dont nous ne sommes pas les auteurs, mais qui nous a beaucoup inspiré. Il vient du site (inactif depuis janvier 2004 mais toujours accessible) Capitulation.free, site contenant 140 récits de dominatio féminine, souvent de qualité. Nous aimerions partager ceci si vous acceptez de publier un texte qui n’est pas proposé par son auteur
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Monch
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