Une mesure
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Cette histoire a débuté l’année dernière et nous allons vous la raconter avec mon épouse .Elle se contente de relire et de corriger ce que je tape sur l’ordinateur familial. Il n’y a que cet ordinateur à la maison avec une seule session, donc on peut voir ce que fait l’autre sur l’ordinateur. Je n’ai pas le droit d’effacer l’historique de navigation sous peine de sanctions et vous verrez qu’elle ne manque pas d’idées.
Elle se prénomme Brigitte et je m’appelle Antoine. Nous sommes mariés depuis 25 ans et habitons le massif Central en pleine campagne et sommes agriculteurs .Nous nous sommes rencontrés sur sa ferme dont elle a hérité, étant fille unique. J’étais originaire de Toulouse et voulait faire de l’agriculture. Je suis arrivé pendant mes études de BTS agricole comme stagiaire sur sa ferme. J’avais 20 ans et profitait bien de ma jeunesse avec les copains d’école. Je suis arrivé sur cette ferme au mois de juin 85, pour faire un stage d’un mois et un rapport de stage. Il faisait très chaud, et j’ai passé tout mon temps sur le tracteur pour faire les foins. C’est une exploitation où on élève des vaches pour la viande, des limousines.
Ce stage s’est très bien passé On se remplaçait avec Brigitte et son père sur les tracteurs .Brigitte avait 26 ans, avait fait les mêmes études que moi quelques années dans le même lycée. C’est pourquoi mon prof m’avait envoyé chez elle, car il savait que j’apprendrais bien sur cette ferme. D’ailleurs j’ai eu une bonne note à la rentrée, grâce à l’aide de Brigitte sur la rédaction de mon rapport. Cet été là, on avait bien sympathisé ensemble et je trouvais sa famille agréable .Elle envisageait de reprendre la ferme de ses parents. Sa mère en était fière .Elle pensait qu’elle avait le caractère pour cela, comme elle.
Il est vrai que c’était Éliane, la mère de Brigitte qui portait les pantalons à la maison. D’ailleurs la ferme lui était aussi arrivé de ses parents. Le soir, on mangeait à heure stricte, 20 heures, toujours lavé avec des vêtements propres. Sa fille devait mettre le couvert et son mari desservait et faisait la vaisselle. Le midi, Éliane, s’occupait toute seule de la maison, mais nous envoyait au travail à 14 h, son mari et moi. Brigitte restait se reposer un peu et nous rejoignait dans l’après midi .Elle aidait sa mère à faire la gestion de la ferme.
Ça marchait droit dans cette maison et la ferme était très bien tenue, très propre.
Je suis revenu l’année suivante sur cette ferme, car après avoir loupé mon BTS, je n’ai pas voulu redoubler et plutôt eu envie de rentrer dans la vie active. Mais je n’ai pas trouvé de travail rapidement .Un jour de l’automne 86, j’ai reçu un appel de Brigitte, qui m’a proposé de travailler sur sa ferme, car son père venait de décéder suite à un encornage d’une vache dans la stabulation.
J’ai sauté sur l’occasion, car j’aimais ce travail et cette région .Je suis arrivé le premier Novembre 86 .Je n’en suis jamais reparti ...J’ai épousé Brigitte en 1988.
Nous avons flirté sur la ferme pendant un an, puis avons eu une relation physique .Brigitte est tombée enceinte de notre première fille, alors mariage. On était content, on s’entendait bien, on était amoureux. On avait une différence d’âge, mais ce n’était pas grave, on avait les mêmes envies .Au lit, ça se passait bien, avec beaucoup d’envies de part et d’autre.
Par contre à la maison, c’était un peu tendu avec Éliane, la belle-mère dorénavant. Elle était devenue aigrie après la mort de son mari. Elle avait 52 ans et ne se voyait pas déjà veuve, surtout que ce n’est pas facile à la campagne de se remarier. Elle trouvait que Brigitte était trop gentille avec moi, et devait être plus stricte avec moi. Par exemple, elle ne supportait pas que je regarde un film après le repas sans avoir fait la vaisselle auparavant .Oui, car j’avais pris la place du défunt dans la maison, sur quelques taches ménagères. Ça arrangeait Brigitte, qui n’avait pas trop envie de faire la vaisselle .Ça ne me dérangeait pas, j’avais appris à être obéissant avec ma mère qui nous obligeait mes sœurs et moi à faire ces taches dans notre jeunesse, sinon elle décrochait le martinet prestement.
Et justement, un soir de début d’été, ne voulant pas faire la vaisselle, avant le film « Il était une fois en Amérique », je m’en souviens encore, ma vie a basculé.
Ma belle-mère a piqué une crise, en me reprochant d’en faire qu’à ma tête, et que ça ne serait pas passé ainsi avec son mari et que j’avais de la chance d’être ici , etc ,etc ...Ma femme a essayé de tempérer ces propos , mais je lui ai répondu ainsi qu’ à Éliane , qu’on était plus au moyen-âge .Qu’est ce que n’avais pas dit ? Elles m’ont reproché de les traiter d’arriérées et Éliane a dit à ma femme « tu sais ce qu’il te reste à faire, il est toujours au même endroit. »
Je ne comprenais pas de quoi, elle parlait, mais ma femme s’est dirigé vers un placard de la cuisine, que je n’avais jamais ouvert, et en a sorti un martinet. LIRE LA SUITE
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