MII épisode 13 et 14

mercredi 6 mai 2009
par  lahoule
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EPISODE 13

— Je vois que tu as obéi, c’est bien, je vois aussi que tu es toute humide, que ton sexe dégouline, c’est bien aussi ! MII se réveille à cette voix familière, mais elle est dans une nuit profonde. Elle se rend alors compte qu’il lui a bandé les yeux.

D’un geste d’une dextérité incroyable, il défait la ceinture et d’un coup sec libère MII. Elle a un mouvement de surprise, pousse un petit cri et se sent complètement ouverte. Elle n’a pas le temps de réaliser la suite des événements qu’elle sent immédiatement la queue de son maître investir son œillet. Tout de suite les mouvements qu’il imprime font monter sa jouissance et MII hurle.

— Ouiiiiiiii ! C’est si booooooon quand c’est vous !

Elle ne s’arrête pas de gémir, de crier dans le coussin tout le temps de la pénétration. MII maintenant jouit aussi fort et longtemps dans ses reins que dans son sexe.

Ce qu’elle imaginait se révèle, la jouissance dans son œillet est identique à l’autre dans sa profondeur, mais en même temps différente parce que plus éloignée de son clitoris. Il en faut davantage, et plus fort pour que l’excitation aille jusque là. Et alors, c’est tout son bassin qui se met à jouir. Arrive un moment où tout est confondu : le devant, le derrière, le sexe, l’œillet, le clitoris, elle ne devient plus que plaisir.

Ses râles, ses contorsions l’amènent à tous les excès de paroles, de gémissements. Enfin, elle s’écroule, épuisée non sans avoir senti l’éjaculation tout au fond d’elle.

— Je vois que mon choix n’était pas une erreur, tu es une baiseuse comme on en trouve rarement. Plus il y en a et plus il t’en faut. En plus la soumission te va comme un gant et je sens bien que tu la désires. Tu vas en avoir pour ton plaisir, crois-moi !

— Maître, vous voulez dire que je suis dépravée ?

— Nullement, je crois que tu devais vivre cette révélation pour comprendre tout ce qui est en toi.

— Je n’en puis plus, tellement je jouis fort.

— Je sais, je l’ai maintes fois constaté au château. Tu as été prise par plusieurs et plus tu étais prise et plus tu jouissais longuement ! Dorénavant, tu as intérêt à m’obéir si tu ne veux pas être fouettée et que tout le monde le voie !

— Non, maître, s’il vous plaît, tout, mais pas cela !

— Il n’en dépend que de toi. Quand doit rentrer ton amant ?

— La semaine prochaine !

— Bon, toute la semaine tu seras à ma complète disponibilité ! En tout point tu feras ce que je t’ordonnerai !

— Oui, Maître.

Et au moment où elle pense qu’il va la laisser, il la saisit par la taille et la pénètre dans le sexe ! C’est à nouveau une tornade de jouissances qui se déchaînent. Elle ne cesse de soupirer, de crier son plaisir !

— Encoooore ! Plus foort ! Ouiiiiii, j’aime être prise ainsi, je suis à vouuuuus, j’aime ! Encore, ça coule, je jouiiiiis ! S’il vous plaît, encore, plus fort, ouiiiii, tout au fond. Ahhhh !

Et MII s’évanouit dans le plaisir ! Elle ne sent pas son maître se retirer, la laisser ainsi dégoulinante. Il lui remet les faux sexes, mais c’est à peine si elle en a conscience et la quitte comme il est venu, sans un bruit, telle une ombre.

Quand elle reprend conscience, MII est sur le lit, agenouillée, les bras de côté, les jambes ouvertes. Prenant conscience de sa solitude, elle enlève son bandeau. De la cyprine a coulé sur le drap et forme une belle auréole, il fait grand jour, elle est complètement à bout de force.

— Heureusement que c’est les vacances, je pourrai me reposer. Mais, il lui manque cette présence, le besoin d’être caressée après l’amour. C’est le vide en elle, même si par ailleurs elle se sent comblée. Enfin, elle s’endort d’un sommeil profond, réparateur et peuplé de rêves….

— Dringgg ! Dringgg !

— Allô ! Alors, on dort encore ?

— C’est toi ? Où es-tu ?

Brusquement elle réalise qu’elle porte en elle les précieux pals de sa soumission et en rougit alors qu’elle répond à son amant.

— Comme je te l’ai écrit, mon séminaire a dû être prolongé, j’arrive lundi soir prochain ! Je me réjouis de te voir et de te serrer dans mes bras. Ca va bien ?

— Oui, très, très bien, mais ces vacances débutent curieusement, je suis dans un état de fatigue très grand, je n’arrête pas de dormir, de rêver, de dormir, ça ne m’est jamais arrivé à ce point-là.

— Écoute, je ne peux pas prolonger ce téléphone, je te faisais juste un petit coucou entre deux cours. Je te rappellerai dès que je le peux. A bientôt, bises.

— A bientôt je t’embrasse très fort.

Qu’ai-je dit, qu’ai-je fait ? Je suis en train de mentir, mais je ne peux pas lui dire la situation dans laquelle je me trouve !

— Dring, dring, dring !

— Allô ?

— Alors soumise, on se réveille ?

— Je viens de recevoir un téléphone de mon amant !

— Et alors, grand bien lui fasse ! Tu portes encore tes signes de soumission ?

— Oui, Maître !

— Tu lui as déjà annoncé que tu m’appartenais ?

— Non, Maître, ça ne je ne peux pas

— Alors il faudra que je le fasse moi-même !

— Non, s’il vous plaît, pas ça !

— Deux non en quelques minutes, je prends note ! Je vais venir te visiter ce soir ! Je tiens à ce que tu sois prête comme on te l’a appris. ! Nous sortons !

Jusqu’au soir, MII est dans une attente fébrile. Simultanément, elle vit le trouble, l’attente, en même temps elle a des craintes, craintes de son devenir.

Dehors, il fait chaud, elle se choisit une robe très légère, des chaussures vertigineuses. Nue sous sa robe, hormis ses deux sexes. A tout hasard, elle prend dans son sac une paire de bas autofixant. Elle se maquille, se parfume longuement, comme on le lui a appris au château, dans le creux des reins, aux poignets, à l’intérieur des cuisses, tout près des lèvres, dans la raie de ses fesses. Ensuite, elle farde ses lèvres de ce rouge puissant qu’on lui a remis au château. En se regardant dans le miroir, elle se sent on ne peut plus désirable, un peu vamp, mais terriblement sexy. Ses hauts talons avec cette robe si légère est une invitation à la caresse.

En fin, la clé tourne dans la serrure et son maître entre.

Immédiatement, elle se met à genoux, les jambes écartées, yeux fermés et relève la robe sur ses fesses. Elle a pleine conscience de son geste, de son impudeur, mais ça la trouble encore plus.

— Bravo, tu progresses vraiment ! Tu as gardé tes oripeaux de soumise. C’est bien comme me l’a dit ton maître. Il vient tout près d’elle et lui lâche deux magnifiques classes sur les fesses

— Ahhhh !

Mais ce n’est pas son maître.

— Qu’ai-je fait ?

— C’est l’ordre que j’ai reçu de ton maître pour tes manquements !

— Voilà, c’est pour les deux nons de tout à l’heure. Et clac, voilà encore pour ne pas avoir informé ton amant que dorénavant tu étais soumise !

— Ahhhh !

Ensuite, il arrache violemment les faux sexes et la pénètre de son doigt. Il glisse en elle plusieurs fois.

— Tu es complètement trempée, tu jutes comme une orange très mûre J’’aime savoir cela ! Allons, debout, nous n’avons pas que cela à faire. !

MII se relève et suit le représentant de son maître.

Ils s’apprêtent à descendre l’escalier lorsque l’homme l’arrête.

— D’abord te bander les yeux ! Il n’est pas bon pour une pute comme toi de savoir où elle va se faire enculer !

Mee est rouge de honte des propos orduriers qu’elle entend, mais elle se doit d’avouer qu’il a raison vus ses agissements récents.

— Pourvu que je ne rencontre personne dans l’escalier, se dit-elle en son for intérieur.

Arrivés dans le parking, l’homme fait monter MII à l’arrière de la limousine. Immédiatement, au moment de s’asseoir, MII relève sa robe, écarte les jambes et se tient très droite.

— Allons ! Où vous savez ! dit le maître au chauffeur !

Durant le trajet, le maître joue avec MII, il lui caresse les seins, lui emprisonne les tétons dans ses doigts à travers le tissu mince de la robe. MII gémit et dans sa nudité, a l’impression de tremper le siège. Elle ne peut apercevoir que le chauffeur ne perd pas une miette du spectacle qu’elle offre. Au contraire, il n’arrête pas de glisser un regard par le rétroviseur.

Le maître a glissée une main sous ses fesses et la pénètre très profondément de trois de ses doigts. MII en gémit encore davantage, puis il lui intime l’ordre dans l’oreille de se mettre à quatre pattes sur le siège. MII très troublée n’ose tout d’abord pas bouger, mais une claque sur la fesse la remet rapidement dans le droit chemin et elle s’exécute. Alors, il lui remonte la robe sur le dos, lui écarte les fesses, encore rouges des fessées qu’elle vient de recevoir, et la pénètre. Au moment de sentir le sexe du maître lui écarteler les lèvres, elle tente de reculer parce que ce n’est pas son maître qui la force. Celui-ci d’une poigne ferme la bloque et elle ne peut que subir cette violation de son intimité alors qu’elle sait pertinemment qu’elle a déjà subi bien des assauts similaires au château. Mais dans ce cadre-là, c’était bien différent. Ici, elle est seule, en dehors du contexte habituel. De plus, elle entend simultanément le chauffeur exprimer à mots crus tout le bien qu’il pense de cette soumise et que lui aussi la pénétrerait volontiers.

— Peut-être, Louis, peut-être. Pour l’instant, je veux que tu roules bien lentement, en plein centre de la rue pour qu’on nous dépasse et que l’on puisse bien voir que cette soumise est en train de se faire pénétrer et qu’elle en jouit.

MII ne peut cependant pas résister bien longtemps au pal qui l’ouvre et profite de sa généreuse mouille, elle se met à se tortiller sous les coups de buttoir. Elle se déchaîne. Le pilon qui va et vient au fond d’elle fait monter des ondes de plaisir qu’elle ne peut et ne veut retenir.

— Aaaaahhhhhhhhhhhh !

Elle se lance sur le sexe qui la transperce. A un feu rouge, une voiture est arrêtée. Aux cris de MII, ses occupants se tournent et sont aux premières loges pour la voir, les bras écartés, les seins aux tétons tumescents à portée des regards, la voix traversant la vitre. Ils jouissent du spectacle de cette femme qui fait l’amour. Ils sourient, certains lui font des gestes malsains, un autre baisse sa vitre pour lui montrer qu’il voudrait participer. Le feu revient au vert heureusement et la limousine tourne à gauche et quitte ses spectateurs.

— Tu en as joui de te voir baisée ainsi en pleine rue !

— ….

— Tu réponds, quand je te parle !

— Oui, maître, j’en ai joui et à la fois j’en ai eu honte !

— Bravo, c’est ainsi que tu es une vraie soumise.

— Louis, à la prochaine à gauche, vous nous laisserez, au numéro 4. C’est là que nous allons. Vous pouvez venir nous reprendre dans deux heures environ.

Les deux passagers descendent. MII encore étourdie a de la peine à marcher, si bien que le maître, qu’elle n’aime pas, la soutient un peu. Ils entrent dans une allée et escaladent un escalier. Il est en colimaçon, raide et comme MII précède le maître, celui-ci ne se lasse pas de lui caresser les fesses, d’entrer un doigt dans sa conque mouillée et de l’entendre gémir. Elle a l’impression d’être quelqu’un d’autre, elle ne cesse de vivre la honte et la désire en même temps. Elle est maintenant obligée de s’arrêter en plein escalier, de garder son équilibre en s’agrippant à la main courante et jouit encore une fois. Mais la pénétration a lieu dans son œillet. Elle ne peut s’empêcher de s’étonner comme il lui est de plus en plus facile de jouir aussi de cette pénétration-là également.

Enfin, ils arrivent au bon étage. Là le Maître la délivre de son bandeau et sonne. Quelques secondes après la porte s’ouvre et une femme élégante les accueille.

— Bonjour Hélène, voici MII, c’est la soumise dont on vous a parlé.

— Entrez et allez tout droit en direction du salon.

MII suit alors le maître le long d’un long couloir peint en noir avec des décorations rococo dorées. Par terre, il y a un somptueux tapis en soie dorée. MII est intimidée. Elle pénètre alors dans un salon luxueusement meublé à l’ancienne, avec de nombreux tapis, une cheminée avec toutes sortes d’objets décorés finement, tous plus érotiques les uns que les autres. Des phallus d’or, des sexes de femmes de nacre, mais aussi des fouets, des menottes dorées, quelques chaînes avec de magnifiques fermetures.

Vers la cheminée, presque au centre de la pièce, il y a une petite estrade ronde en forme d’escalier. Le maître s’assied dans un grand fauteuil rouge tout en regardant MII dans les yeux. Celle-ci se rend alors compte qu’elle n’a pas le droit de soutenir les regards et le baisse immédiatement.

— Comment s’appelle-t-elle déjà ?

— MII

— Elle est à vous ?

— Non, elle est à M, c’est lui qui me l’a fait amener chez vous, car il a un empêchement, mais il m’a dit que vous saviez ce qu’il y avait à faire.

— Tout à fait, j’ai eu un téléphone avec lui, suite à notre entretien au château. MII, tu vas d’abord enlever ta robe tout en gardant tes chaussures. Ensuite tu monteras sur l’estrade.

MII s’exécute, monte sur l’estrade, ouvre les jambes légèrement comme on le lui a appris, et instinctivement, met les mains sur la nuque.

— Hummm, bien éduquée, bravo ! Les bijoux du château lui vont très bien. Ce collier autour de son cou, à la fois mince, mais important souligne encore ses traits. Il a fait un bon choix.

— Voyons d’un peu plus près. Elle monte à son tour sur l’estrade, prend les pointes se seins dans ses doigts et les malaxe, sans aucune douceur, pour les faire grossir.

MII ne peut empêcher un soupir.

— Ah ! Je vois qu’elle est sensible comme tout. Donc il ne faudra pas lui couvrir les tétons, jamais. Il faut qu’ils soient accessibles facilement, qu’ils soient souvent caressés par le tissus voire des bijoux ! Voyons la suite.

Elle glisse un doigt le long du dos de MII et la fait se cabrer au moment où le doigt descend dans la raie de ses fesses. Tout de suite Caroline la bloque pour poursuivre son investigation. Son doigt descend sur son œillet et le pénètre facilement après ce qu’elle vient de subir.

— C’est bien, elle est tendue, mais la pénétration est aisée, voilà un bon point.

Elle passe devant et d’un coup la pénètre dans son sexe.

— Oh ! Mais elle est complètement trempée !

— Elle n’arrête pas ! dit crûment le maître.

— Bravo, voilà de belles dispositions, il va falloir lui apprendre à en tirer le meilleur parti.

— C’est un peu pour cela que je vous l’amène.

— C’est bien !

— Son maître veut qu’on lui cintre davantage la taille !

— Il a raison. Maintenant que je la vois, je comprends bien son point de vue.

— Nous allons procéder en deux étapes. La première maintenant, la seconde dans deux semaines quand il me l’amènera à Plambuit.

MII s’attendait à entendre le nom du château.

—  Pour l’instant, on va se concentrer sur la première étape.

Hélène descend de l’estrade, va vers la cheminée et appuie sur une sonnette. Quelques secondes après apparaît une soubrette presque nue, vêtue d’un corset extrêmement serré avec des bas à couture tendus et vêtue d’un petit tablier blanc. Elle porte un lourd collier autour du coup, ainsi qu’autour des poignets. Elle avance très lentement, ses chaussures sont si hautes et reliées entre elles par une courte chaînette. Sur les bras, elle porte un plateau sur lequel est posé un corset noir.

Caroline le prend et entreprend de le ceindre autour de la taille de MII. Celle-ci sent tout de suite ses seins remonter pendant que Caroline ferme les crochets sur son abdomen.
Ensuite, elle passe derrière et commence le laçage. MII en a tout de suite le souffle coupé, tellement le corset est rigide, bien plus que ceux du château. La femme prend ensuite un instrument qui permet de rapprocher les œillets pour mieux la lacer étroitement.

Debout ainsi serrée, MII n’arrive même plus à voir ses pieds. Elle est maintenue droite les seins totalement remontés et pointant en avant. En même temps, ses reins se creusent. Le laçage achevé, MII ressent avec étonnement le chatouillement des deux brins du laçage dans sa raie.

— Voilà MII, maintenant on va te donner des bas très fins qui seront très tendus aux six jarretelles que voilà.

On l’aide à enfiler les bas noirs transparents qui lui montent haut sur les cuisses. Ensuite, ils sont tirés très fortement pour pouvoir s’accrocher aux jarretelles. Cela a pour conséquence de faire ressentir encore davantage la pression du corset sur sa taille. MII est dans un état second, de trouble intérieur et de fierté. Elle avait tellement rêvé de porter un jour un tel corset. Celui-ci est tellement beau et de plus personnalisé à son intention.

— MII tu peux remettre ta robe. Alors je l’attends à Plambuit dans une semaine.
MII n’ose bouger. Le maître vient à elle, la saisit par les cheveux et la fait descendre de l’estrade. Elle est abasourdie au bord de l’évanouissement. Heureusement, le maître la retient.

Il la prend par la main, la tire pendant qu’il serre la main d’Hélène.

— Hella vous raccompagne. Au revoir !

La domestique ouvre le chemin du retour vers la porte !

MII ne se sent plus, tellement son émoi est fort. Jamais elle n’aurait pensé qu’un jour elle porterait un corset si serré et de plus irait ainsi vêtue dans la rue.

— Pourvu que l’on ne me remarque pas !

— Voilà, maintenant MII, j’ai terminé ce que j’avais à faire. Il te faut rejoindre ton maître à cette adresse et il lui tend un petit carton violet. Tu as intérêt à te dépêcher, tu dois y être dans cinq minutes.

MII quitte le maître et tente de se hâter vers une station de taxi. La pluie commence à tomber. Aussi rapidement que le lui permettent ses talons aiguille, MII essaie de courir.

— Impossible, je vais mourir !

Elle prend réellement conscience de ce qu’elle subit. En marchant le plus vite possible, c’est sur ses pieds qu’elle prend conscience de sa soumission. Comme elle remonte une rue assez pentue, elle a le souffle coupé par le corset. Arrivée en haut, elle est hors d’haleine, tout en constatant que cette situation la trouble sexuellement au plus haut point.

— Ce n’est pas croyable se dit-elle, tout ce qui m’arrive ne cesse de me troubler. Je le redoute et en même temps ne voudrait pour rien au monde y échapper.

Enfin, elle parvient à une station de taxi.

— 23 rue du Clos !

MII grimpe dans la voiture et au moment de s’asseoir ne peut s’empêcher de faire le mouvement de retrousser sa robe. Elle aperçoit alors le regard du chauffeur qui la détaille. Elle arrête aussitôt son mouvement. Celui-ci se retourne et démarre. Aussi discrètement qu’elle le peut, MII écarte les pans de sa robe pour pouvoir rester les jambes ouvertes. Elle se fait la réflexion que jamais elle n’aurait pu imaginer devenir aussi rapidement aussi soumise et se comporter en soumise même en dehors de son maître. Durant tout le temps de la course, elle ne répond rien au chauffeur de taxi qui ne cesse de lui parler. Elle est en elle, dans les émois de son corps, dans sa taille si contrainte, dans ses seins si proéminents, elle regarde ses pieds si bien chaussés.

Enfin, la voiture s’arrête.

— Cela fera 21 euros.

MII ouvre son sac à main et au moment de saisir son porte-monnaie, s’aperçoit qu’il y a les deux énormes faux sexes. Vite, elle met la main dessus de peur que le chauffeur ne les ait vu, prend le porte monnaie et paie sa course.

Elle se trouve au bon endroit. Devant elle, une porte très ancienne en chêne avec un battant doré.

—  Pas de sonnette ! Il faut alors que je frappe avec le battant.

Intimidée, elle frappe deux ou trois coups et attend. Personne ne répond. Elle frappe à nouveau. Aucune réponse, mais juste un papier qui est glissé sous la porte. MII le saisit et commence à lire.

Ici, on n’entre que nue ! A ta gauche laissera ta robe ! Sur la nuque croisera tes doigts ! Trois coups brefs et deux longs t’ouvriront. Ton maître.

MII en est rouge de confusion.

—  Ça jamais !

Mais après quelques minutes d’hésitation affreuse, elle finit par s’exécuter.

—  Pourvu que personne ne passe ! Heureusement, nous sommes en vieille ville et habituellement il n’y a presque plus personne à cette heure.

Alors, lentement à cause des hésitations, elle défait tous les boutons de sa robe, l’ouvre grande, regarde encore une fois autour d’elle et finit par glisser la robe et son sac à main dans la boîte prévue à cet effet.

Vêtue uniquement de son corset, de ses chaussures, le plus rapidement possible de crainte d’être surprise, elle frappe trois coups et deux sur le battant.

A nouveau le silence, obsédant, lourd, rempli de la crainte d’être vue.

— Allons, ouvrez, je ne veux pas être vue ainsi !

Enfin, dans un glissement à peine imperceptible, la porte s’ouvre et MII se précipite à l’intérieur, juste au moment où une voiture arrive dans la rue et de ses pleins feux éclaire la porte, donnant un éclair de lumière sur ses fesses au moment où elle franchit le seuil. Elle est dans un état d’excitation extrême, c’est presque trop pour ses émotions, elle respire difficilement, sent la sueur sur sa peau et son sexe toujours aussi humide. Seul le corset l’oblige à garder la stature très droite.

Elle se trouve au pied d’un escalier éclairé uniquement avec des chandelles tressées très belles. Elle monte alors les marches de sa démarche si particulière, lorsque l’on est, comme elle, pareillement apprêtée. En haut de l’escalier, une nouvelle porte s’ouvre automatiquement à son passage. MII entre dans un nouveau monde.

EPISODE 14

MII pénètre dans une salle ronde, sans doute dans une tour des remparts de la ville avec quelques tables toutes occupées. Comme une salle de restaurant, elle n’est éclairée que par des bougies sur les tables et des torches contre les murs. Face à elle, une cheminée incandescente et chaleureuse donne une ambiance orangée à la pièce. L’atmosphère est feutrée et tout le monde regarde dans sa direction. MII commence par se sentir ridicule ainsi, dans sa tenue et seule debout. Puis, elle aperçoit une personne masquée qui se lève et vient à sa rencontre. A très haute voix, elle commence par commenter sa tenue.

— C’est bien, tu as tenu ton engagement, mais tu as dix minutes de retard. Tu seras donc punie !

Un autre personnage se lève et s’approche. Il est grand, vêtu d’un costume sombre. D’un air sévère il prend la parole.

— C’est votre soumise ?

— Oui !

— Elle arrive avec dix minutes de retard ? Dix coups de fouet, c’est tout !

— Dominique, apportez de quoi mettre cette femelle à sa juste place !

Alors arrive un garçon portant sur un plateau une longue corde blanche. Il s’arrête au plein centre de la pièce et accroche l’extrémité de la corde à un crochet. Immédiatement la corde monte au sommet de la voûte et une barre en redescend. Le garçon prend MII par la main et vient la placer sous la barre. Il lui lie les poignets à la barre. Ensuite, il tire progressivement sur la corde pour que la barre monte jusqu’à ce que MII touche à peine le sol. Elle est maintenant quasiment suspendue.

Son maître s’approche d’elle dans son dos et se met à lui parler à l’oreille. Il lui dit qu’elle est décidément très belle et désirable, mais avant de la prendre, il veut qu’on la voie dans toute sa grâce, sous le fouet.

Alors des maîtres se lèvent et s’approchent, la palpent sur les fesses, le pubis, les seins, et, comme d’habitude, mais elle ne s’en étonne plus, se tortille de trouble. Certains émettent des commentaires sur cette façon un peu trop facile d’être troublée. L’un d’eux, brusquement, la pénètre dans l’œillet. MII en crie de surprise. Puis une violente brûlure l’atteint sur la fesse gauche, c’est le premier coup de fouet qui la chauffe, suivi d’un autre sur la droite. Entre deux, on continue à la caresser de manière de plus en plus osée. Elle ne peut se dérober et sent le plaisir monter, monter, monter à cause de ces caresses sur ses seins surtout. Un maître montre à tout le monde comment elle réagit aux caresses sur les tétons et explique que ce sont les grandes soumises qui sont capables d’être ainsi attachées, caressées par le fouet et les doigts, et d’en jouir tout à la fois. Aussitôt, un coup de fouet placé directement sur son sexe la fait hurler et déclencher une profonde jouissance.

— Aaaaaaaaaaaaaaaaaahhhhhhhhhh !

Alors, tous abandonnent la prisonnière et s’en retournent à leur table. Ils mangent comme si de rien n’était. MII suspendue, mouillée de transpiration comme de plaisir et au septième ciel. La cyprine en quantité coule le long de ses jambes.

— Te rends-tu compte que tu es une femme qui n’attend que d’être attachée, fouettée violentée pour être la plus heureuse ?

— Oui ! dit MII, faiblement. Mais, c’est pour vous !

— Certes, mais d’abord, c’est toi qui en retires tant de jouissance !

— Oui, Maître, j’avoue ! Et cela me trouble encore davantage si vous acceptez que je vous dédie ce plaisir !

— Merci de cet aveu

Il l’abandonne à son tour pour aller manger. MII est dorénavant seule avec ses réactions. On ne s’occupe plus d’elle. Elle est simplement suspendue, au centre de la pièce, ressentant la chaleur de la cheminée sur ses seins, sur son sexe. Par contre, son dos est brûlant, mais pour d’autres raisons.

Au dessert, une maîtresse se lève avec son assiette, s’approche de MII, lui tartine de sa crème les seins, ainsi que son sexe. Puis elle retourne à sa table et revient avec un soumis entièrement attaché. Elle lui ordonne de bien lécher cette soumise. Aussitôt, il se met à genoux et lèche le sexe abondamment mouillé et crémeux. Comme on lui avait rasé le pubis, sa langue s’insinue facilement dans les creux de ses lèvres et lapent goulûment. MII n’en peut plus et gémit de plaisir. Puis le soumis est tiré par son collier et se met à nettoyer les seins. La caresse est insupportable pour MII et elle jouit en criant très fort et en ondulant des hanches ce qui fait qu’un maître se lève, la saisit à la taille, là où maintenant elle est si étroite et la pénètre. Elle est tellement mouillée par ce qu’elle subit depuis qu’elle est entrée dans cette pièce diabolique qu’immédiatement, elle jouit à nouveau, lourdement, au plus profondément de son corps. Ces jouissances à répétition l’épuisent de plus en plus, mais sont également de plus en plus profondes et longues. Un maître se présente avec une toute jeune soumise qui porte des chaînes autour du cou, des poignets, de la taille et du sexe.

— Regarde dit-il comment tu seras lorsque comme elle tu auras compris ce que veut dire soumission.

— Jamais, répond la jeune qui, immédiatement après, reçoit une claque sur les fesses, puis une autre et encore une troisième.

— Il est inutile de te rebeller puisque tu ne peux échapper à ton destin.

Ton frère t’a donné à moi parce qu’il a tout perdu au jeu, maintenant tu es mienne, que cela te plaise ou non !

— Jamais, plutôt mourir !

— C’est bien ce que l’on va voir !

Il fait alors détacher MII, enlève les chaînes de la jeune femme pour les faire mettre à MII puis attache la jeune femme à sa place. Pour être sûr de bien pouvoir avoir raison de ses négations, il lui attache encore une barre aux pieds. Ainsi, elle se retrouve suspendue, mais de plus avec les jambes grandes ouvertes.

Il la caresse sur les seins tout d’abord. La jeune semble complètement indifférente à ce viol. Cependant, MII remarque que ses seins témoignent du contraire. Ses auréoles grandissent, doublent de volume, ses tétons deviennent de plus en plus durs. MII connaît bien cet état-là. C’est à ce moment, elle, qu’elle commence à entrer dans les plaisirs les plus déments. Cependant la jeune fille semble vouloir y résister. Son maître s’en prend à ses lèvres, les malaxe, les tire, les tort, les pince violemment. Il pénètre du doigt dans son sexe, ressort, pénètre à nouveau, pendant qu’un autre maître continue à s’occuper de ses seins.

Enfin la belle commence à montrer des signes d’excitation, elle se met à gémir, refuse encore, mais ses dénégations sont de moins en moins longues, de moins en moins nettes, jusqu’au moment où enfin elle explose.

— Ahhhh ! Ouiiiiii ! Ahhhhhh ! C’est bon, encorrrrre ! Je veux être prise !

— Vous aviez raison, rétive, mais seulement jusqu’à un certain point ! Vous marquez un point, mon cher M, c’est vous qui aviez raison ! Mais cela ne me suffit pas ! Je veux que votre soumise lui fasse sentir ce qu’elle a ressenti tout à l’heure.

Alors, il ramène MII, enchaînée comme sa consoeur. Elle a repris ses esprits, se tient très droite dans son corset et ses chaussures vertigineuses, décorée des longues chaînes autour du cou, de la taille et des chevilles.

Le maître la tient par le cou et lui met un fouet entre les mains.

— A toi, maintenant, fais-lui goûter ce que tu as vécu tout à l’heure.

MII cependant n’ose s’exécuter. Un maître lui claque une première fois les fesses et MII se met à crier. Pour en éviter une seconde assurément encore plus forte, elle s’exécute. Elle avance difficilement vers la soumise et abat un premier coup, bien hésitant. Celle-ci ne répond guère plus que par un long soupir. MII reçoit alors une deuxième fessée ! Du coup elle s’exécute à nouveau, mais plus fort. Il se passe alors quelque chose d’étrange en elle. Elle ressent une excitation qui monte dans son sexe à chaque coup de fouet. Elle se met à poursuivre ces caresses diaboliques et plus elle fouette, plus ses sensations augmentent. Elle est prête à jouir et abat ses coups de plus en plus fort sans plus s’inquiéter de la pauvre jeune fille qui se met à hurler de plus en plus fort. Jamais MII n’aurait pu imaginer qu’elle tirerait jouissance de fouetter quelqu’un. Jouir du fouet, elle connaît, jouir de donner le fouet est tout aussi diabolique. Comme la jeune fille balance de plus en plus sous les plaisirs interdits, son maître vient derrière elle et la pénètre brusquement.

— Ahhhh ! Ohhhhh ! Nooooooon ! s’écrie-t-elle tout d’abord, avant de de se lâcher. Et là MII sait très bien ce qui se passe dès lors que le corps cède. Les forces s’échappent et l’on est gagnée par un plaisir lourd, profond qui atteint les zones les plus profondes du corps, de l’esprit, il n’y a plus de limites.

La jeune soumise a les yeux à moitié retournés, elle sue par tous les pores et jouit une première fois, puis une deuxième avant que le plaisir ne s’arrête plus.

—  Encorrrrrr ! J’en veux encor…. ! Oui, là, au fond de mon sexe ! Oui, sur mes seins le fouet ! Ahhhhhhhhhhhhhhhh !

Elle s’évanouit !

MII est alors emmenée pour être attachée sur une chaise, à la table de son maître. Au moment où l’on tire sa chaise pour qu’elle puisse s’asseoir, MII n’est pas surprise de voir qu’au milieu du placet se trouve un énorme sexe qui va devoir entrer entièrement en elle. Sa taille lui fait opérer un mouvement de recul. Son maître fait signe alors à deux domestiques d’approcher, de prendre MII par le corps, de lui écarter les jambes et de l’empaler. MII ne peut se défendre et elle voit le sexe qui s’approche de ses lèvres. Alors les deux sbires appuient d’un coup sec et le sexe pénètre au plus profond de MII qui rugit, mais ne peut s’empêcher d’avoir une de ses jouissances bestiales qu’elle ne connaît que rarement, tellement elles sont inattendues, subites et qu’elles la laissent exsangue pendant un long moment. Elle est obligée de poser les deux mains sur la table pour éviter de s’écrouler.

— Tu es vraiment belle quand tu jouis comme cela, dis-moi merci pour les plaisirs que je t’offre !

— Maître, je vous remercie de ce que vous me faites vivre !

— Tu es une magnifique soumise et bien des maîtres ici m’envient et ne demanderaient pas mieux que de te prendre ! Je me demande…

— Non, Maître s’il vous plaît, je n’en puis plus !

— Bon, je t’épargne maintenant, mais c’est pour mieux te punir après ! Mange, maintenant.

MII se laisse aller complètement dans le plaisir de la bouche. Les mets sont fins, raffinés, le vin est capiteux et lui fait légèrement tourner la tête. En levant légèrement les yeux, elle aperçoit la jeune soumise dans un état d’excitation extrême, qu’elle seule est à même de comprendre et de partager. Ce moment où l’on s’oublie soi-même pour n’être plus que plaisir de la tête aux pieds. Elle le reconnaît à des signes qui ne trompent pas. Les yeux à moitié fermés, les joues en feu, le sexe coulant le long des jambes, les bras relâchés et les reins plus creusés que jamais. Elle respire très peu, signe qu’elle a atteint plusieurs fois le nirvana sexuel et qu’elle se laisse totalement aller, à l’exception de ses reins qui continuent une douce rotation provoquée par des contractions soit de l’arrière des reins soit du haut du pubis.

— Alors, on est toujours rétive ?

Seul un long soupir répond et qui montre que la belle est maintenant complètement assagie, mais pour combien de temps ?

Encore une fois, MII connaît bien cet état. Elle n’a aucun doute que la jeune soumise est à cueillir et son maître ne va pas s’en priver.

A chacun de ses mouvements, MII sent le pal dans son sexe. Elle le sent glisser autour de sa mouille. Il faut dire que les jouissances tout à l’heure ont heureusement facilité le passage de cette énormité. MII est distendue comme rarement. Heureusement, son siège est assez large et elle est obligée d’ouvrir les jambes pour pouvoir supporter cette pénétration.

— Tu te rends compte que tu es mienne, que tu es prise en ce moment pour mon plaisir, que ce siège, je l’ai choisi exprès pour toi, sachant bien qu’il allait te distendre et que tu en prendrais plaisir devant moi ?

— Oui, Maître !

— Glisse ta main sous la table et caresse-toi !

— Oh ! Maître !

— Comment tu refuses ?

— Non, Maître, non !

— Ah, bon, j’aime mieux cela !

— Mais, je suis épuisée !

— Et alors ? C’est justement à cet état que j’aime t’amener, parce que c’est là que tu es la meilleure des soumises !

— Allons, fais ce que je t’ordonne et pour une fois en me regardant dans les yeux !

— Oui, Maître !

Alors MII descend la main et celle-ci gagne son clitoris. Il est gonflé, comme un bourgeon prêt à éclater. Il est rempli de cyprine et le doigt de MII glisse facilement. Évidemment les mouvements diaboliques opèrent rapidement. MII se sent obligée de bouger au rythme de son doigt. Elle s’agite sur le sexe qui l’occupe et elle sent le plaisir monter. Regardant son maître droit dans les yeux, elle se remplit comme une bouteille. Son maître la fixe et constate la montée des eaux. C’est terrible, tellement c’est excitant de se faire jouir ainsi en regardant son maître dans les yeux. C’est comme s’il commandait son plaisir.

— Tu vois que je peux obtenir tout de toi !

— Ouiiiiii ! Maître ! crie MII en jouissant et en se laissant aller contre le dossier de sa chaise.

Les convives à côté du couple s’arrêtent de manger pour complimenter le maître d’avoir une soumise aussi docile, aussi prête à tout pour lui.

— Bon, il est temps de rentrer, maintenant ! Il se lève, vient vers MII, la prend par le bras et l’aide à se désolidariser du sexe. Au moment de le quitter, une dernière vague de cyprine s’écoule sur le sexe.

— Nettoie tout ce que tu as laissé !

MII s’agenouille et entreprend de sucer le pal. Elle sent son odeur, se régale de sa cyprine chaude de sa chaleur. Pendant qu’elle s’exécute, son maître lui accroche une chaînette au collier et l’entraîne enfin autour de la salle. Certains applaudissent, d’autres lui passent la main sur les fesses.

MII est malgré tout rouge de honte d’être ainsi exhibée, même si elle sait que tous les gens ici son coutumiers de ces pratiques. En fait, elle ne s’habitue pas et ne s’habituera jamais à être montrée. Elle veut bien être soumise, mais ne supporte pas l’exhibition publique.

— Tu t’es montrée à la hauteur de ce que j’attendais, je suis fier de toi. La limousine attend devant la porte.

— Ramenez-la et n’oubliez pas de la barrer pour la nuit !

Le chauffeur s’approche, saisit la chaîne et fait monter MII qui s’attendait à ce que son maître monte également. Mais il reste sur le trottoir et regarde la voiture s’en aller avec une MII, les jambes ouvertes, le corset toujours aussi serré, épuisée une fois encore par ses vacances inattendues.

Arrivés au parking, l’homme descend, fait le tour de la voiture, prend la chaîne et tire MII dehors. A nouveau la crainte qu’elle ne soit vue !

Heureusement, il est tellement tard, que plus personne n’est dehors. Elle suit le chauffeur dans la montée, attend qu’il ait ouvert la porte et s’écroule sur son lit, épuisée.

— Non, mademoiselle, vous ne pouvez pas encore dormir. Je dois d’abord vous défaire !

Et en effet, il commence à libérer MII de son corset. Autant il est parfois difficile de supporter le serrage, autant ensuite, une fois qu’elle est habituée, il lui est difficile qu’on le lui enlève. Elle se sent alors en manque, voire impudique. Le chauffeur attache ses bras aux montants du lit, lui bande les yeux et sort de la table de nuit les deux sexes qu’elle porte maintenant toutes les nuits. Il ne profite pas d’elle.
Alors seulement, elle peut s’endormir en toute quiétude.

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