Harem
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Le bruit du pichet qui se cassait se propagea dans toute la pièce. Tous les regards se portèrent sur Tania, qui ne savait plus où se mettre. Le sultan ne bougea pas une oreille, attendant qu’elle réagisse. Honteuse, Tania s’empressa d’aller chercher de quoi nettoyer et en quelques secondes le sol fut débarrassé des traces de vin et du pichet démembré pendant qu’un grand silence s’installait. Comme personne ne bougeait, elle commença à resservir le sultan, mais il l’arrêta tout net :
« Non. Une autre va s’en charger puisque tu n’en es pas capable. »
Il bougea en l’air sa main droite et immédiatement, une esclave située à sa droite le resservit. Les joues en feu, elle quitta la pièce à reculons, la tête baissée et les jambes flageolantes.
Le sultan l’ignora quand elle sortit et admirant la poitrine de la sublime femme qui le servait, il observa la pièce qui avait été celle préférée de son père. Le sol était en marbre noir tandis que les murs qui contrastaient, étaient blancs. Le siège en velours où il était assis constituait la principale décoration avec une table basse juste devant pour poser ses pieds. Un long tapis prolongeait le siège jusqu’à une grande porte réservée aux esclaves et serviteurs. Seul le sultan pouvait emprunter celle qui était cachée tout au fond.
Le peu d’habillement et de richesse (en dehors du marbre) dont faisait preuve cette pièce ne reflétait aucunement la finance du Sultan. Il était riche, immensément riche et tout le monde savait que ses femmes demeuraient toujours gâtées. La raison de cela était que le sultan n’y venait quasiment jamais. Elle était normalement destinée à distraire le chef des lieux avant manger, il discutait avec ses femmes, buvait un verre, parfois elles défilaient sur le tapis pour lui montrer leurs achats.
Ce jour-là, le sultan n’avait pas prévu de venir, mais Djahar était revenu du marché aux esclaves « avec une perle ». A toutes les fins de mois, il achetait en quantité puis le sultan choisissait, mais passant par hasard au marché, il avait craqué sur une jeune femme qu’il voulait absolument lui montrer.
Tania éclata en sanglot quand elle fut sortie et cachée des regards indiscrets. La remarque du sultan l’avait blessée au plus profond d’elle-même. Mais quelques mètres plus loin, elle vit Djahar suivi d’une femme enchaînée. Elle essaya de cacher ses larmes mais vit que c’était inutile quand il lui décocha un sourire d’un air de dire : Qu’as-tu encore fait ? Elle ne fit presque pas attention à la femme mais remarqua sa saleté, ce qui signifiait que ce devait être une urgence. Djahar avait encore fait des folies et on n’était même pas à la moitié du mois. LIRE LA SUITE
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