15 - Les transformations de la pièce 69
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Histoire de modification d’une soumise en objet sexuel. Le lecteur attentif remarquera que les situations décrites dans ce récit ne correspondent pas à la réalité. Dans la réalité, la soumission est entièrement consensuelle et doit le demeurer même quand lorsque les soumis(e)s acceptent de se faire humilier, torturer, modifier, marquer, enchaîner....
La transformation complète de la bouche fut suivie par une modification du rythme de vie de 69, que gardiens comme usagers appelaient dorénavant « la poupée ». On la faisait venir dans la demeure plus souvent, son cul toujours préparé par les soins de Guy pour être prise par un ou plusieurs convives d’une des nombreuses petites fêtes pour fétichistes et autres amateurs de bondage et SM. Ces réunions étaient redoutables. Ceux qui ne la connaissait pas étaient fascinés par cette poupée vivante. Elle était le plat de résistance de ces sauteries plus ou moins peuplées et 69 servait d’attraction en restant exposée sur la table à manger ou au sol en plein milieu du salon attachée aux accoudoirs du grand fauteuil du boudoir, jambes écartées, la bouche irrémédiablement ouverte et tendue vers l’avant. Comme son maître l’avait exigé on lui enlevait rarement la cagoule qui recouvrait le haut de la tête, de sorte qu’elle ne voyait pas arriver ces assaillants. Car il ne se trouvait pas un homme parmi ces amateurs —habitués des lieux— à ne pas vouloir utiliser son « troisième organe », comme on se mit à nommer sa bouche transformée et si ridiculement épaisse et proéminente ; ou défoncer son cul si joliment offert dont on n’avait qu’a retirer le gode démesuré qui l’envahissait en permanence pour s’enfoncer en elle avec la même facilité que d’être prise par le con.
— Voyez-vous, son propriétaire ne veut absolument pas qu’elle soit prise par son orifice primaire, expliquait doctement le dentiste qui prenait des poses de spécialiste pour la violer plus violemment que quiconque.
Les convives inventaient les sévices ou le plus souvent laissaient faire Monsieur Duchateau qui ordonnait 69 de s’éxecuter comme un montreur de bête. Il lui lançait des ordres : « Lèche », « Suce », « Marche », « Rampe »… et malgré sa cagoule, elle enregistrait ces ordres et s’y pliait docilement même lorsque cela semblait impossible à accomplit.
Elle s’agenouillait alors pour lécher une fente, pomper un sexe , marcher comme une pouliche, ramper comme un ver de terre… Duchateau aimait la faire ramper. Il disait que cela la mettait à sa juste place, le plus bas possible, le plus collée au sol. Il la faisait ramper, les seins écrasés au sol, la tête relevée, un crochet dans l’anus attaché à la boucle qui ornait le haut de sa cagoule, ou ses cheveux retenus en queue de cheval, ce qui l’obligeait à maintenir une posture extrême, « comme une larve cambrée ». Elle poussait lors son corps entravé , le cul relevé, la tête tirée vers l’arrière, la bouche grande ouverte. Ses bras attachés derrière elle écrasaient ses seins qui supportaient alors tout le poids de son corps. Elle devait se cambrer encore pour impulser les mouvements de ses hanches et de ses genoux et, fatalement, ses épaules et ses genoux retenaient douloureusement son poids. Duchateau la cravachait pour qu’elle écarte les cuisses ce qui la faisait tomber au sol. Dès qu’elle voulait s’arrêter les coups fusaient et il la remettait en marche en la poussant des pieds ou en la soulevant par la corde qui la tendait comme un arc, lui arrachant un cri de douleur, ses cheveux presque arrachés et son anus martyrisé par la pression du crochet qui l’envahissait. Ses gestes maladroits étaient source de remarques ironiques et blessantes. On profitait de son cul bien en vu pour le frapper ou jouer parfois avec un gode qui restait fiché en elle, dans le même orifice, à côté du crochet anal. Arrivée en rampant face au maître qu’elle devait atteindre elle restait offerte, essoufflée, et seul le mouvement régulier de sa poitrine trahissait l’effort surhumain qu’elle avait du fournir pour ramper d’un bout à l’autre de la pièce. Ceux qui avait la chance de la voir aussi vulnérable et ainsi docilement agenouillée ne se privait pas d’en profiter.
Ainsi avait-elle perdu le décompte des jours. Elle n’attendait plus rien, les promesses de sortir de là étaient bien loin. Sa mémoire défaillait. Elle se laissait alors prendre, attacher, martyriser sans plus réfléchir mais aussi sans entrain ce qui lui valait des nombreuses punitions, « méritées » lui disait-on car elle ne donnait pas entière satisfaction.... LIRE LA SUITE
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