L’acquisitin d’une femme
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Traduction par Henic
La population de Chabia est cultivée, sage et fière. Mais elle n’est pas guerrière. Elle s’est rendue exactement six jours après l’attaque surprise de nos troupes.
Après les cérémonies, nos marchés se sont emplis du butin de la guerre et les honnêtes citoyens comme moi ont pu acheter des objets d’art et des affaires exotiques, quelques-uns si modernes et si sophistiqués qu’ils étaient complètement inconnus dans notre pays. Mais ce n’est pas la dernière technologie qui m’amène au marché au bétail un splendide matin de juin. J’y suis conduit par mes génitoires. Le destin de l’homme… A mon arrivée au marché, le vendeur me serre la main en disant :
« Vous vous êtes levé tôt aujourd’hui.
— Il y a trop longtemps que mon lit est froid, réponds-je avec un petit sourire.
— Il faudrait que nous ayons la guerre tous les jours, dit le marchand.
— Où les gardez-vous ? Demandé-je. »
Je n’ai aucune envie de me laisser entraîner dans une conversation mondaine. J’ai une érection. Il m’emmène vers l’entrepôt du bétail. Toutes les transactions concernant le bétail y ont lieu. Quel meilleur endroit pour vendre des prisonniers de guerre ? Je le suis jusqu’à l’entrepôt qui contient les habituels moutons, chèvres, cochons et vaches, mais aussi de nombreuses cages construites à la va-vite, qui contiennent d’extrêmement belles femmes aux gros seins. Le vendeur demande :
« Par où voulez-vous commencer ? »
Je hausse les épaules. Il sait ce que je cherche. Il est tôt et il n’y a que trois ou quatre autres personnes. L’une est une femme qui paraît la quarantaine, couverte de bijoux en or de la tête aux pieds. Elle examine un garçon nu. Le garçon est jeune – à peine adolescent – fait partie des rares prisonniers qui ne sont pas en cage. Il est debout sur deux tabourets un peu écartés. La femme caresse ses organes génitaux et examine très attentivement l’érection qu’elle provoque. Le garçon n’y peut pas grand-chose : ses bras sont attachés derrière son dos et son cou est passé dans un nœud coulant qui pend d’une poutre. S’il ferme les jambes, il se pend…
Le vendeur me guide parmi les cages. Elles sont pleines d’enfants et d’adolescents mâles, tous nus et enchaînés avec un lourd collier au cou et les mains attachées derrière le dos. Quelques-uns ont des érections, malgré la fraîcheur de l’air du petit matin.
Puis je reçois une bouffée d’air porteur de l’odeur de femmes non lavées, une odeur entêtante d’aisselles et de cons qui me signale que nous approchons de la zone qui m’intéresse… A la différence des enfants et des jeunes hommes, beaucoup de femmes ont encore des vêtements. Je m’arrête devant la première cage. Un jet d’adrénaline me traverse et me fait rougir… C’est le premier jour et les marchands ont sélectionné les meilleures. Elles sont toutes magnifiques, jeunes et désirables. Et le mieux de tout est que j’ai les moyens d’acheter n’importe laquelle. Ou deux, si cela me plaît. Mon érection commence à devenir insistante. J’essaie de garder la tête froide, pour ne pas faire d’achat impulsif et repartir avec la mauvaise, peut-être même une chèvre ! Je marche entre les cages la bouche ouverte, je respire fort…
La plupart des prisonnières sont assises, les jambes croisées, blotties les unes contre les autres par souci de protection. Elles me regardent du coin de l’œil mais aucune n’ose croiser mon regard. Leurs yeux sont rougis par les larmes. Cela ne me surprend pas. Elles ont récemment été témoins de la mort de membres de leurs familles tués par nos soldats. Elles ont également vu une de leurs compagnes fouettée à mort à titre d’exemple pour les autres...
Puis je l’aperçois. C’est elle. Il faut parfois faire confiance à son instinct, et il n’y a aucun doute sur celle-ci. Elle a de grands yeux noirs de félin, bien écartés, et une figure propre aux traits distinctifs. Ses lèvres sont épaisses et sensuelles et elle a une moue qui lui donne l’air de pouvoir être de mauvaise humeur s’il elle le veut. Elle soutient mon regard une seconde de plus que les autres et je ressens comme un grand coup dans l’estomac. Je la désigne en disant :
« Celle-là. Je veux jeter un coup d’œil sur celle-là, celle avec la robe jaune. Faites-la sortir. »
La prisonnière baisse les yeux. Elle tremble. Elle porte une courte robe jaune en soie. Elle est très sale et quelqu’un l’a déchirée sur le devant. L’aréole de son téton gauche est en partie dévoilée mais je ne peux voir le téton lui-même. Son sein gauche est couvert mais le téton est nettement érigé.
Le marchand ouvre la cage et y fait entrer un bâton avec un nœud coulant au bout. Il tire l’infortunée jeune fille par le cou et la jette à mes pieds. Elle est allongée là, les mains attachées derrière le dos. Le vendeur la remet sur ses pieds en la tirant par les cheveux :
« Voulez-vous l’examiner ?
— Bien sûr, dis-je en tentant un sourire. »
La fille me regarde toujours. Elle retient sa respiration pendant quelques secondes. Je soulève son menton et lui dis :
« Je vais t’examiner de manière approfondie, en privé… »
Nous allons vers le lieu d’examen. Elle est pieds nus. Ses bras sont toujours attachés au milieu de son dos, la main attachée au coude opposé. Cela relève et projette en avant ses nichons. Les fines lanières de cuir pénètrent dans la peau de ses bras. Ses jambes sont musclées et athlétiques. Elles semblent promettre une sorte particulièrement active et musclée du bonheur… Elles sont lisses et satinées. J’aime les jambes musclées. J’aime les sentir me serrer les flancs lorsque je viole mes esclaves. Ces jambes-là sont parfaites.
Pendant ce temps, mon érection empire et je dois mettre ma main dans ma poche pour la redresser un peu. Le vendeur ordonne à la fille :
« Entre là-dedans. »
C’est une petite pièce sombre et j’ai besoin d’un peu de temps pour que mon regard s’habitue à la pénombre. Le mobilier se compose d’une chaise, deux tabourets et un matelas. Il y a deux lampes murales. Sur le sol se trouve un panier plein de fouets en cuir, de cannes de bambou de différentes tailles, de bâillons et de nombreux phallus de toutes tailles et formes, quelques-uns lisses, d’autres avec des côtes comme une canne, d’autres encore avec des nœuds. Le marchand dispose la jeune fille sur les tabourets, les jambes bien écartées comme l’adolescent que j’ai vu plus tôt. Elle doit se tenir sur la pointe des pieds à cause du nœud coulant qui enserre son cou. C’est inconfortable mais personne n’achète une femme sans la voir nue et exposant ses parties intimes…
Je m’approche d’elle et arrache sa robe des deux mains. Elle est superbe. Ma queue me lance. Ses seins sont pleins et dressés, avec d’énormes tétons faits pour que je les suce. Il y a des seins qui vous obsèdent, obscurcissent votre esprit, vous font désirer y planter les ongles et les dents, vouloir arracher les tétons avec les dents… Je recule pour ne pas succomber à la tentation de me jeter dessus et de les sucer. Je dois patienter…
Puis le vendeur déplace les tabourets en avant en les écartant davantage, et cela oblige la jeune fille à mettre sa tête en arrière et son bassin bien en avant. Elle expose magnifiquement sa chatte. Ce sont les trucs du commerce. C’en est presque trop pour moi…
Je ne peux la quitter des yeux. Ses seins pointent maintenant vers le haut. Ils sont complètement exposés. J’aime aussi sa taille mince et les jambes musclées, les tendons soumis à rude épreuve pour conserver l’équilibre. Les tabourets sont si écartés qu’elle doit se tenir sur la pointe des pieds. Mon regard parcourt ses cuisses jusqu’à sa chatte qui s’est ouverte comme une fleur. Ses grosses lèvres épaisses qui attendent le baiser me semblent promettre une infinité d’heureuses pénétrations. Je veux embrasser sa toison pubienne et la sucer. Il y a des moments où les fils s’entrecroisent et où un homme ne sait pas vraiment ce qu’il fait…
Je décide de m’éloigner de tout cela. Je claudique vers la chaise et m’y assoit lentement. Je la laisse lutter quelques minutes – des minutes très longue pour elle, je suppose – et je la regarde se débattre pour rester sur la pointe des pieds. Je pense que toute cette beauté, ce corps splendide et parfait tout entier, vont être à moi. A moi pour que je l’embrasse, à moi pour que je le torture avec mes dents, à moi pour que je l’attache sur le lit et que je me couche dessus, à moi pour que je me perde dans ses profondeurs… Et aussi à moi pour que je l’humilie. Là aussi, se trouve un sombre plaisir. C’est une femme bien élevée, une femme fière, avec une chatte fière pour que je joue avec, pour que la rende sèche ou mouillée…
Le marchand est dans l’embrasure de la porte, peut-être inquiet pour sa marchandise. Je lui demande :
« Qu’est-ce que vous savez sur elle ?
— Bonne famille. Aristocrate. Elevée en Richland.
— Que lui a-t-on appris en Richland ? Lui a-t-on appris comment recevoir un homme en elle ? Comment sucer et baiser ? Sait-elle sucer et baiser ? »
Mon ton de voix n’est pas bon, trop tendu. Je perds prise. Moi aussi je suis un homme bien élevé, ou au moins, je suis considéré. Je retourne mon attention vers la fille. Elle tremble. Ses jambes sont tendues et ses orteils sont ridiculement rouges du fait de l’effort.
Le vendeur secoue la tête :
« L’aristocratie de Chabia est féminine. Elles considèrent les hommes comme leurs inférieurs. Elles n’étudient pas les arts de l’amour. Le sexe est un mal nécessaire pour elles. Elles sont plus attirées par une coutume matriarcale qu’elles appellent mariage.
Je ne peux détacher mon regard du corps qui lutte et se tortille, des seins qui remuent, de la chatte ouverte, des gros nichons qui gigotent. Tout cela est fait pour la baise. Je me lève et essaie de me concentrer sur le marchandage.
« Elle a vingt-cinq ans et elle est vierge. Les coutumes de son pays sont différentes des nôtres. »
Je tends l’oreille. C’est une belle femme entièrement développée et cependant, personne ne l’a encore pénétrée. Une femme avec son propre personnage et sa personnalité, et l’expérience d’une enfant. Je vois là un défi : comment la dresser et la rendre experte dans l’art de l’amour. Ce sera un plaisir que de relever ce défi.
Je ne peux rester à distance. Sa chair m’appelle. Je m’approche d’elle et pose mes mains sur ses hanches. Je suis tout près de sa poitrine. La peau de ses seins est lisse, brillante, comme de la soie. J’adore cette peau tendue et satinée. Mes mains se promènent vers son dos et griffent lentement ses fesses fermes. Ces fesses vont bientôt connaître le baiser de l’homme et celui du fouet. C’est un de mes endroits préférés. Je tourne autour d’elle. Oui, c’est celle-ci que je vais prendre. Elle est la combinaison dont je rêve : forte mais quelque part, fragile. Une femme, pas une enfant. Cultivée et volontaire, quelqu’un qui finira par se soumettre à une vie selon mes caprices mais qui dont la volonté de résister ne disparaîtra jamais.... [
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