La Débutante - 6
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« Mon Maître me dresse pour être fier de moi quand il me présentera dans le monde ». Affirmer ceci est une chose. Cela provoque un petit frisson le long de l’échine, et c’est tout ! Par contre, le jour où mon Maître est arrivé en me prévenant :
— Demain, nous recevons des amis, un homme et deux femmes. Je veux qu’ils connaissent mon esclave et tu devras te soumettre à eux comme à moi.
Le frisson s’est transformé en banquise, glaçant mon dos et ne me quittant plus de la nuit. Je n’ai pas fermé l’œil. L’angoisse qui m’étreignait m’empêchait de préparer la journée et de prévoir les tâches matérielles qu’elle allait engendrer.
J’étais dans la cuisine quand j’ai entendu une voiture ralentir. Par la fenêtre, j’ai vu une femme sortir du véhicule. Elle était strictement habillée d’un tailleur sombre, la jupe tombait au-dessus du genou. Ses jambes semblaient fines. De hauts talons la faisaient paraître encore plus grande. Étrangement, elle ne bougeait pas. Je levai les yeux et croisai son regard froid. Elle me fixa intensément jusqu’à ce que je me retourne, ne pouvant supporter cette dureté. J’entendis alors mon Maître.
— Mon amie Elsa est sur le perron. Va lui ouvrir et accueille-la dignement. Je te surveille.
À ce moment, j’étais trop troublée pour réfléchir à un accueil digne. J’ouvris mécaniquement la porte d’entrée. Elle était maintenant face à moi, sans un sourire. C’est, je crois, la peur qui m’a fait réagir. Je me suis agenouillée lentement, puis je me suis prosternée pour baiser ses pieds. C’est ainsi que depuis déjà 6 mois j’accueille mon Maître. Mes lèvres caressaient la soie de ses bas. Je n’en revenais pas de ce que j’avais réalisé là. Où plutôt, j’avais choisi la seule solution qui m’évitait l’affrontement avec ses yeux d’acier. Elle se laissait faire. J’entendis mon Maître reprendre la parole.
— Bonjour ma chérie, je vois que tu apprécies l’accueil. Je t’avais dit que j’avais trouvé la femelle des femelles !
— Bonjour mon amour. Tu ne me l’avais pas décrite aussi belle ! Il faudra simplement que tu lui apprennes à ne jamais croiser mon regard. Tu sais que je ne supporte pas cela des soumises !
— Nous le lui apprendrons ensemble. Sais-tu qu’elle n’a jamais fait l’amour avec une femme ? À plus forte raison, elle n’a jamais, non plus, honoré une Maîtresse.
— Tu ne me l’avais pas dit ! Nous allons passer un superbe weekend ! J’adore être la première !
Je n’avais pas bougé et j’écoutais, effarée, leur discussion. Ils devisaient ainsi, sur le pas de la porte, comme si je n’existais pas. Mais, ce qui m’était le plus dur, c’était d’entendre des mots comme « chérie » ou « amour ». Quels liens les unissaient donc ?
Je sentis qu’on tirait ma laisse. Je me relevais sur mes 4 pattes et reculais pour la laisser passer. Je gardais la tête ostensiblement baissée. Mon Maître ferma alors la porte d’entrée. Il se pencha vers moi :
— Jolie femelle, sais-tu ce qui différencie en fin de compte une esclave d’une femme ?
Je ne savais que répondre.
— Je vais te montrer. Lève-toi ! Enlève ta robe !
J’obéissais et me retrouvais nue à côté de cette femme que je ne connaissais pas l’instant d’avant. Je n’avais plus que mon collier de soumise autour du cou. Nous étions toutes deux devant le grand miroir du hall et elle me détaillait sans aucune gêne alors que je n’osais lever le regard vers elle. Mon Maître était derrière nous. Il demanda à son amie de soulever sa jupe. Je pus ainsi voir le triangle sombre de son sexe. Derrière nous, nous enlaçant, Maître avait une main sur chacune de nos intimités qu’il caressait doucement. C’est à moi qu’il s’adressait :
— Regarde le sexe d’Elsa. Parfaitement entretenue, sa toison est douce au toucher. Les poils sont fins, réguliers. Le triangle est précis. Il met en valeur une fente qu’on devine, mais qu’on ne voit pas. Toi, au contraire, tu es publique. Les lèvres de ton con sont assez étirées pour être pincées.
Joignant le geste à la parole il me saisit violemment et je contractai mon ventre sous la douleur. Il me relâcha.
— Ta fente est largement visible pour que chacun puisse y enfouir ses doigts.
Je sentis alors ses doigts me fouiller sans tendresse.
— Voilà ce qui te sépare d’une femme libre ! Voilà pourquoi, de suite, tu vas honorer le mont de Vénus de mon amie.
Disant cela, il sortit ses doigts de mon ventre. Par la laisse, il me tira dans le salon. Elsa nous suivit. Elle s’installa confortablement sur le canapé, les fesses au contact du cuir, la jupe retroussée, les jambes amplement écartées. J’étais face à elle, fixant ce sexe poilu. Mon Maître sentit mon hésitation. Il m’intima de m’agenouiller, mais je ne pouvais me résoudre à ce qui m’attendait. Je ne m’étais pas préparé. Je ne me voyais pas embrasser et lécher le minou d’une femme.
Des deux mains mon Maître pesa sur mes épaules. Je me prosternai alors devant cette belle femme. LIRE LA SUITE
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