Eugénie, la cavale de Mortalon
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Une suite fantasmée du récit Eugénie de Mortallon de Marsajean
Donc la date de la course approchait, et Jacques était très content de moi , parce que je faisais des progrès importants , d’abord dans la course, étant harnachée depuis les bottillons à hauts talons jusqu’à la plume sur le chapeau, apte désormais à surclasser d’autres juments ; et aussi depuis peu , de vrais progrès avec un sulky attelé à moi, et pouvant conduire une personne ; et il était d’autant plus enchanté qu’il comprenait que je n’agissais pas à contrecœur , craignant les retombées punitives annoncées par le Seigneur du château en cas d’échec de sa cavale qui devait faire honneur par-là à la famille De Mortallon ; non il avait enregistré avec plaisir que je m’étais lancé à moi-même un défi, et que Eugénie de Mortallon n’était pas seulement « une bête de sexe, » mais qu’elle était capable d’autre chose.
Et donc Jacques , constatant ma capacité à remporter cette course m’emmena un après-midi dans un lieu que je ne connaissais pas encore : un manège pour chevaux dans la propriété du Seigneur Réginald, et aménagé depuis peu, je pense , en terrain de course ; et peu de temps après arrivait Caroline, ma maitresse depuis deux ans ,et qui me dirigeait du matin jusqu’au soir, donnant constamment des ordres me concernant , d’abord à mon lad, Raoul, mais aussi à Jacques et autres intervenants mentionnés dans le 1° récit. Caroline voulait assister à une course, où je serais seule d’abord, puis à une autre confrontée à quatre autres juments appartenant soit au Seigneur Réginald, soit à des chevaliers qui lui avaient fait allégeance.
Elle put donc constater que les progrès dont lui avait parlé Jacques étaient réels, et de bonne augure pour la course prévue dix jours après. Aussi après ces essais concluants, contente de ma prestation, elle déclara qu’elle montait dans le sulky auquel j’étais attelée, et qu’elle me ramenait aux écuries de Mortallon ; le trajet dura une quinzaine de minutes où elle me fit aller à des allures différentes selon le lieu, et en utilisant la cravache pour m’orienter, mais c’était plus des effleurements que des coups sévères ;
C’est comme cela que je compris qu’elle était contente de moi et qu’elle me ménageait, mais tout en silence. Arrivées aux écuries, une fois qu’elle m’eut dételée puis amenée dans son bureau, elle me déclara : « cavale de Mortallon, si tu continues comme je t’ai vue aujourd’hui, tu es sûre de gagner ; aussi tous ces jours qui nous séparent de la course, le matin , entre la fin de ta toilette et ton entrainement avec Jacques, Raoul, le lad te conduiras dans mon bureau et pendant une quinzaine de minutes , je t’entrainerais mentalement afin que ton corps et ton esprit agissent dans la même direction. As-tu compris ce que je viens de te dire ? » Je hochais la tête de haut en bas pour manifester que j’avais bien enregistré ses décisions.
Le lendemain matin, après m’avoir fait ma toilette, Raoul m’introduisit dans le bureau de Caroline, laquelle me fit mettre à genoux devant elle, yeux baissés, bras ballants, comme elle l’exigeait depuis des mois quand je venais dans son bureau. Elle me laissa dans cette attitude quelques minutes comme pour me préparer mentalement à cette séance de quinze minutes avec elle.
Au bout de ce temps, elle s’adressa à moi :
« Cavale de Mortallon, pendant tous les jours où tu viendras dans ce bureau pour que je te prépare mentalement à la course que tu vas faire, je te donne l’autorisation de me parler, surtout en répondant à mes questions, mais tu pourras aussi t’exprimer librement. Ma 1 ° question aujourd’hui est : comprends-tu l’importance que le Seigneur Réginald accorde à cette course ? Non pas exactement par ce que je n’ai pas reçu beaucoup d’informations ; mais je pense que c’est parce qu’il veut être le premier à faire courir une jeune femme comme une pouliche !
« Oui, il est le Seigneur de ce château et en tant que tel il exerce une grande influence sur tous ses « sujets »
« En fait non, nous ne sommes plus au moyen-âge, donc ce ne sont plus à proprement parler des sujets, mais ce sont tous les habitants proche du domaine de Mortallon, et le Seigneur Réginald a toujours prêté beaucoup d’attentions à eux ; il en a aidé beaucoup en difficultés financières.
Et en organisant cette course, où tu vas en être l’héroïne, puisque tu seras la seule pouliche- femme au milieu de pouliches animales, le Seigneur Réginald compte sur toi pour ainsi donner du renom aux seigneurs du château de Mortallon.
Jacques qui t’entraine pour cette course a constaté qu’après des débuts difficiles , du fait pour toi d’apprendre à galoper en étant harnachée de la tête aux pieds, tu t’es progressivement habituée et qu’à partir d’un certain moment tu t’es donnée à fond pour l’entrainement, et Jacques a pensé que tu voulais te donner un certain défi, mais il ne sait pas lequel. Peux-tu me confirmer qu’effectivement tu t’es lancé un défi à toi-même, et lequel ? Ta réponse pourrait me permettre de mieux adapter ton entrainement mental que tu commences aujourd’hui en vue de gagner la course.
Je t’écoute ! »
« Maitresse, Jacques a visé juste ; je me suis lancé un défi à moi-même en me mettant en situation, du fait de mes efforts, de gagner cette course pour me mettre ainsi en valeur, de façon à être mieux considérée par les personnes qui m’entourent et qui me traitent « comme une moins que rien »
« Merci de ta franchise , Cavale de Mortallon, et peux-tu me dire sur quel point tu aimerais qu’il y ait un changement de comportement vis-à-vis de toi ? »
« Je désirerais, Maitresse, ne plus être considérée « comme une bête de sexe » ! C’est vrai que vous avez pu , Maitresse, constater au début de ma déchéance, avec quel plaisir je me laissais exhibée et prise par tous les trous de mon corps par les 4 hommes que vous avez désignés pour me pousser à une jouissance de tous les instants, et à une masturbation individuelle pour laquelle vous me punissiez avec votre cravache ! Mais vous avez pu remarquer, Maitresse, que depuis quelque temps je ne suis plus quémandeuse, et que la perspective de gagner une course m’a amenée à abandonner cette recherche de sexe à tout va d’autant que les « personnages « qui me prenaient n’avaient pas un très grand respect vis-à-vis de moi. »
« Bien, je prends note de ta remarque, et je demanderais à Jacques et à Raoul que, eux compris, veillent à te parler avec respect ! Est-ce que cette décision te convient ? »
« Oui, Maitresse, et je vous remercie de votre bienveillance ! »
« Cavale de Mortallon je vais te demander de répéter 3 phrases après moi, et les dire pour chacune en commençant de 1 à 50 ; c’est dans le but de ton entrainement mental ! »
« Oui, Maitresse, je vous obéis tout de suite ! »
« 1° phrase : je veux gagner cette course pour que le Seigneur Réginald soit content de moi ! » Aussitôt je dis cette phrase cinquante fois sans omettre les chiffres de 1 à 50 devant chacune.
« 2° phrase : je promets de faire tous les efforts nécessaires, sous la conduite de Jacques, pour gagner cette course, même si c’est jusqu’à épuisement ! »
De nouveau je prononçai cette phrase cinquante fois selon la formule demandée par ma Maitresse !
3° phrase : « Je sais que si je gagne cette course, Le Seigneur Réginald me donnera une récompense ! »
Je dis donc cette 3° phrase sans me poser de questions.
Ma Maitresse reprit la parole :
« Cavale de Mortallon, tu vas ce matin et cette après-midi prononcer chacune de ces phrases en ton esprit, selon la formule demandée, en même temps que Jacques te fera courir ! Tu ne vas peut-être pas y arriver tout de suite, Il se peut que tu te mettes à penser à autre chose, mais si dès que tu t’en rends compte, tu reprends la phrase que tu étais en train de prononcer, tu vas voir, tu seras de nouveau stimulée !
Par ailleurs, après ce que tu viens de me dire concernant le manque de respect que tu as ressentie envers toi, j’ai changé d’avis : pendant ces 10 jours, c’est moi qui vais te prendre en charge du matin jusqu’au soir ; tu ne verras plus Raoul, qui sera mis sur un autre travail ; Je serais souvent là quand Jacques t’entrainera ; d’autre part si quelqu’un d’autre doit s’approcher de toi pendant ces 10 jours, je pense au corsetier pour des essais, ce sera en ma présence et avec mon accord. Donc, je serais toujours là avec toi pour te stimuler mais aussi te protéger. Dis- moi que penses-tu de ce projet ? Tu peux me parler en toute franchise ! »
« Maitresse, je suis émue de tant de bienveillance envers moi ; et je vous en remercie vivement. Permettez-moi de m’incliner devant vous, reconnaissant en vous une maitresse pleine de qualités et capable de diriger ! » J’étais à genoux devant elle, et je m’inclinais devant elle jusqu’à terre pendant quelques minutes. « Merci, Cavale de Mortallon ; Je vais t’emmener vers Jacques pour l’entrainement du matin, et je compte sur toi pour commencer de suite à prononcer , pendant tout le temps que tu vas être avec lui, les 3 phrases que je t’ai apprise, et cela tout le temps de ton entrainement ; je vais rester vers le manège, et quand tu m’apercevras, tu te diras que ce n’est pas pour te corriger de quelques fautes, mais au contraire pour t’aider à gagner en te stimulant sans parler. »
Le lecteur ou la lectrice de ce texte pourrait s’étonner d’un tel changement de comportement de ma part vis-à-vis de Caroline, en comparaison avec les débuts. Mais en fait, j’écris aujourd’hui tout cela après plusieurs semaines, et la suite que je vous écrirais sous peu vous éclairera entièrement.je peux dire simplement pour le moment qu’avec mon intuition féminine, la façon de Caroline de me parler ce jour laissait penser à ce que quelque chose de nouveau allait arriver…………..
Alors que j’étais toujours à genoux devant elle, Caroline m’ordonna :
« Mets-toi debout, je vais t’atteler au sulky, et tu vas me conduire jusque vers Jacques, et tu vas faire l’entrainement du matin prévu ! » LIRE LA SUITE
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