Un Lion et une Marquise -2-
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Me voici de nouveau sur l’autoroute direction Pertuis. A la différence de la dernière fois, le soleil brille en cette fin de matinée de Novembre. Une belle journée d’automne propice à mettre le corps et l’esprit en fête. Machinalement, je baisse un bref instant le regard sur mon décolleté. Vertigineux !, il faut bien en convenir et pour le moins suggestif. Mais ne m’avait-il pas écrit la veille au soir : « Vêtez-vous d’un soutien-gorge et culotte , rouge si possible , des bas noirs bien sûr , un tailleur boutonné... » Aussi, pour lui complaire, j’avais revêtu pour la circonstance un tailleur en lin vert pâle dont la veste, retenue au niveau de la taille par un unique bouton, ne dissimulait en rien mes seins enveloppés d’un fin soutien-gorge en dentelle rouge sombre. Le string dont je sens la ficelle s’incruster entre la raie de mes fesses, est bien évidemment assorti au soutien-gorge. J’ai beau me tortiller, rien à faire pour la déloger un tant soit peu de la fente étroite. Chaque mouvement semble au contraire l’y loger plus profondément et je la sens frotter contre ma rosette qui s’irrite du contact et s’excite... Avec un peu de confusion, je me dis qu’à mon arrivée je serais, avant même qu’il ne me touche toute ouverte et toute mouillée déjà...
Il faut dire que depuis de long mois, et même plusieurs années, je me suis habituée à déambuler les fesses libres de toutes contraintes sous mes jupes. Au début, je me rappelle, cela me faisait un drôle d’effet de sentir l’air frais s’immiscer entre mes cuisses et venir caresser, coquin, mon entre jambes qu’aucun poil disgracieux ne vient protéger. Là aussi depuis de très nombreuses années. Et puis, insensiblement, je me suis habituée à cette sensation et n’y prête plus guère attention. En revanche, porter ce string dont je sens de manière aiguë l’élastique enserrer mes hanches, me gêne aujourd’hui. Mais en cela Lion a raison « La nudité n’a de sens qu’en contraste avec l’habillement ». Ceci dit, il me serait maintenant extrêmement désagréable de devoir porter de manière continuelle un slip. J’aime trop cette sensation de liberté que me procure mes fesses nues ; L’idée quand je me promène qu’il suffirait d’un simple coup de vent malicieux pour les découvrir aux passants éberlués par cette impudence me ravit ; La sensation quand des idées mutines m’emplissent la tête de leurs images affriolantes de cette chaude moiteur qui sourd d’entre mes cuisse que rien ne vient endiguer me comble ; Ce sentiment de disponibilité immédiate si excitante qui me fait sourire sans qu’on puisse deviner le sens de mon sourire stimule mon imagination . Comme un secret entre moi et mon corps impossible à décrypter sauf par les seuls initiés. Impossible de me priver de tout cela pour le simple fait de ressentir plus intensément ma nudité. Ce serait tellement dommage !
J’arrive à proximité de Plan de Campagne. Il faut que je m’arrête chez un fournisseur. J’ai songé bien sûr à me munir d’une veste qui dissimulera, du moins je l’espère, ma quasi-nudité. Cela étant, le temps que dure ma course, aussi rapide et furtive soit-elle, je la ressens intensément et, il faut bien l’avouer, j’aime ça. Comme une prémisse délicieuse à ce qui m’a préparé Lion qui me met en appétit. Pas de doute, je serais « chaude » à point lorsque j’arriverai à Pertuis prête à m’abandonner sans aucune réticence à ses mains dont il me tarde de goûter à nouveau la douce et ferme dextérité.
J’esquisse une moue fataliste en songeant à ce que je lui avais dit. Ce plaisir de l’attente que j’ai évoqué, le désir de ne pas tomber dans le piège des rencontres trop rapprochées qui pourraient en ternir la magie. Plein de bonnes raisons qu’il avait prestement fait voler en éclat. Et, tout juste une semaine après l’avoir vu, je suis là me dirigeant vers lui sentant, à chaque kilomètre avalé, l’impatience grandir en moi. Ma tenue n’y est pas pour rien qui, quelque effort que je puisse tenter, ne peut me faire oublier vers quoi je me dirige et de ce que sera fait mon après-midi.
Cette fois, à mon arrivée Lion n’est pas là à m’attendre sur le parking mais je le vois à sa fenêtre m’accueillir d’un signe de la main. Un instant, avant de descendre de la voiture, j’hésite à revêtir ma veste. Le trajet entre ma voiture et son appartement à beau ne pas être long, tout juste une trentaine de mètres, il n’en demeure pas moins que je pourrais croiser quelqu’un... et puis basta de cette pruderie. Cela dit, alors que je me dirige vers son entrée et en dépit du pas dégagé que je m’efforce d’avoir, je me sens pour le moins inquiète et c’est avec un ouf de soulagement que je franchis le seuil de son appartement et que j’entends la porte se refermer dans mon dos.
Lion est devant moi qui m’observe avec un demi sourire conscient sans aucun doute de l’inquiétude que je viens de ressentir. Il s’approche. Je suis dans ses bras et sa bouche se pose sur la mienne. Puis il se recule d’un pas et détaille d’un regard appréciateur ma tenue. Un premier frisson de plaisir me parcourt à être ainsi contemplée.
— Avez-vous fait bonne route Marquise ?
— Excellente Lion. Un peu laborieux pour sortir de Marseille, mais après pas de problème.
— Et bien tant mieux. Mais enlevez donc vos chaussures, Marquise
Sans un mot je m’exécute et ôte cet accessoire pour le moins inutile et m’avance vers le centre de la pièce.
— Voulez-vous boire quelque chose Marquise ?
— Volontiers oui
— Un jus de fruit ? Ou peut-être préférez-vous quelque chose de plus fort... un alcool... un whisky ?
— Un whisky... ce serait parfait.
— Très bien. Mais asseyez-vous donc...
Je prends place dans le canapé et le regarde préparer nos verres. Au fond de ma poitrine, je sens mon cœur qui tambourine. Je n’éprouve pourtant aucune crainte, aucune appréhension juste une chaude excitation qui prend lentement son envol en moi matinée de curiosité à l’idée de savoir ce que Lion a imaginé pour nous cet après-midi dont je n’ai bien évidemment aucune idée.
— Décroisez vos jambes Marquise, me demande Lion tout en me tendant un verre et en s’asseyant sur la petite table qui fait face au canapé. Je n’aime pas vous voir les jambes croisées ainsi.
Je frémis et un premier tressaillement crispe mon sexe alors qu’il pose sa main sur mon genou avant de la faire lentement remonter le long de ma cuisse. Une caresse très douce qui me remplit d’aise.
— Ecartez vos jambes...
Sa main continue son périple sur ma cuisse remontant au passage ma jupe. Je n’ose pas bouger et m’emplit de la sensation de sa main chaude sur moi. Une lente prise de possession qui éveille mes sens et les met en alerte
— Je vous ai dit que je souhaitais vous prendre en photo.
— Oui, je me rappelle
— Etes-vous toujours d’accord ?
— Bien sûr Lion.
— Bien. Alors j’aimerais vous prendre ainsi
Je le regarde se saisir de l’appareil numérique qu’il a disposé avant mon arrivée sur un coin de table. Puis, il commence à tourner autour de moi cherchant le meilleur angle de vue. Un premier cliché. Je dois dire qu’en général je n’aime pas trop qu’on me prenne en photo. Je ne sais jamais comment me mettre, quelle attitude adopter et je suis sûre que je dois avoir un air emprunté sous mon sourire de façade. Une deuxième photo. Suivant ses instructions je me penche en avant lui présentant mes seins. Dégrafe le bouton de ma veste afin de davantage les exposer. Puis mes jambes qu’il me demande de croiser après avoir remonté haut sur mes cuisses ma jupe afin de bien les dégager. Les clichés se succèdent. Peu à peu je prends de l’assurance et mon sourire est plus naturel. Je m’offre au regard de l’appareil comme dans un instant je m’offrirai à ses mains. La sensation est troublante et me plait.
De temps à autre, il s’approche et arrange d’un geste, un pli de ma jupe, fait descendre le balconnet de mon soutien-gorge afin de dévoiler mon mamelon. Puis il me demande d’ôter ma veste, ensuite ma jupe. Me fait de nouveau me pencher en avant, les seins débordant de mon soutien-gorge, jambes bien écartées dans une posture dont je devine toute l’impudeur. Me fait me redresser, me retourner, lui présenter courbée en avant ma croupe qu’il photographie à son tour. Je ne ressens plus aucune gêne et me prête l’œil brillant à cette séance de photos prélude aux plaisirs à venir.
Enfin, il pose son appareil et m’attire vers lui. Je suis nue dans ses bras, entre ses mains qui me parcourent, avides de mes rondeurs que je lui offre sans réticence aucune.
— J’aurais dû vous dire de mettre une guêpière, me murmure-t-il avec une pointe de regret dans la voix.
— La prochaine fois Lion…
— Hmmm, Remarquez, Marquise, je pourrai vous en confectionner une… sur mesure…
— Pourquoi pas… Mais comment vous y prendriez-vous ?
— Ah… cela vous le saurez bien assez tôt…LIRE LA SUITE
Un Lion et une Marquise
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