Une année d’esclavage 1/3
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Sommaire
1. Premier mois : attrapée, ou le contrat 2
2. Première visite médicale 11
3. Après l’effort, le réconfort des tortionnaires 19
Fin de la première partie 29
Traduction par Henic
1. Premier mois : attrapée, ou le contrat
Ma journée commence comme un samedi normal, sans travail, levée à six heures pour faire le ménage. Je sais que John arrivera vers midi, il n’aura pas de temps pour moi, le football passe d’abord. D’habitude, j’attends avec impatience nos samedis à la maison. Celui-ci va être assez différent. Moi qui essaie toujours de trouver le moyen de sortir, aujourd’hui, je supplierais plutôt de rester à la maison.
Je sais que je vais distraire au moins deux hommes et quatre femmes cette nuit. Je sais aussi que je me débarrasser de quelques-unes des tâches déplaisantes. Le cœur lourd et avec beaucoup d’angoisse, je m’y mets. Il n’est que neuf heures, trois heures pour moi, j’en suis déjà à regretter de ne pas être restée plus longtemps au lit jusqu’à ce que j’aie une bonne idée d’à quel point la nuit pourrait bien être mauvaise pour moi.
La première chose que je sais devoir faire est d’aller à la salle de bains et de commencer à me récurer. On m’avait dit de commencer la nuit précédente avec un repas léger et un laxatif léger, mais cette fois, mes nerfs ont fait le travail pour moi. J’avais un estomac très nerveux et aucun appétit. Je n’ai pu avaler qu’un peu de bouillon. Je me suis réveillée avec les mêmes sensations au ventre que la nuit précédente mais je savais qu’il fallait que je me nourrisse. Avec ce que je pensais qui m’attendait, ce n’était pas une bonne idée de manger beaucoup mais j’ai décidé de prendre du thé et des toasts. Moins j’en ai à l’intérieur, mieux c’est. Je sais d’expérience que j’aurai besoin d’autant de force et d’endurance que possible, aussi je double ma dose de vitamines.
Je vais dans la salle de bains et prend dans le nécessaire de toilette le petit coffret qui contient mon matériel pour lavement. Il fut un temps où je prenais beaucoup de plaisir avec cet équipement mais je le regarde à présent avec un dégoût certain. Je sais qu’il faut en passer par là. J’emplis le sac d’environ un litre de l’eau la plus chaude que je peux supporter, et y joins trois bouchons du savon du Dr Bonner. C’est un peu sévère mais ça aidera plus tard. Je le suspends sur le côté de la douche, fais sortir l’air du tuyau et serre la pince. Je regarde la canule qui n’est pas si grosse que ça et réalise qu’il serait judicieux pour moi de m’élargir moi-même, à mon rythme. Le coffret offre un assortiment d’extrémités et de canules et j’y prends l’une des plus grosses. Au moins, je serai douce avec moi-même. Je la fixe au tuyau qui pend et étale une généreuse quantité de lubrifiant dessus. C’est une des plus grosses dont je dispose mais je sais qu’il s’agit d’une taille moyenne pour eux. En étalant le lubrifiant, je ne peux qu’espérer que cette procédure sera suivie plus tard. Je retire ma robe de chambre et passe la main derrière pour mettre du lubrifiant dans mon rectum. Ce faisant, je me vois dans la glace. Je ne peux que regarder et, pendant un court instant, détester l’image sculpturale qui m’est renvoyée. Cela fait partie des moments où j’aimerais bien ne pas avoir ce corps d’un mètre soixante-treize pour cinquante-cinq kilos, 86-51-86 de mensurations, et une chevelure blonde naturelle. Peut-être que si j’étais quelconque et ordinaire, ils ne voudraient pas de moi. Je m’allonge sur le sol et me place sur le côté aussi confortablement que possible. Je tends la main, attrape la canule et commence à l’insérer en moi avec beaucoup de précautions. C’est douloureux au début, aussi je prends une profonde inspiration et j’appuie doucement. Ça fait mal mais je sais que le pire est à venir. Après nombre de torsions, poussées et halètements, la canule est en place. Je me dis que j’ai eu par le passé des objets bien plus gros dans mon cul mais celui-ci est très inconfortable. C’est probablement une peur inconsciente de ce que je sais qui va se passer. Je me sens déprimée.
Tout ce que je dois faire est de glisser ma main vers le haut pour défaire la pince. Je ne le veux pas mais je sais que je dois le faire. Lorsque l’eau brûlante entre en moi, j’essaie de me détendre. J’ai régulièrement des lavements et j’ai fini par apprendre à les apprécier. Celui-ci est différent. Il n’est pas pour mon plaisir ou celui de John. Il est là pour commencer à me nettoyer de ce qui va m’être fait. Pendant que l’eau coule, je me mets à penser à ce qui m’a mis dans cette fâcheuse situation.
J’avais détournée une grosse somme d’argent de la société où je travaillais. Le vol fut découvert et on m’a donné un choix tout simple. Devenir l’esclave sexuelle de M. et Mme Winston ou risquer cinq ans de prison. Couchée par terre, je suis submergée par ma situation critique. Le pire est que je n’avais pas de bonne raison pour voler cet argent. Jamais je n’ai eu besoin de tous ces vêtements, ces chaussures, ces bijoux…
Je sens la pression dans mon ventre, ainsi qu’une dure crampe ; je regarde le sac et vois qu’il est vide. J’enlève la canule, me mets sur le dos et laisse le mélange agir en moi. C’est le premier d’au moins trois lavements qu’il faut que je m’administre avant l’arrivée de John. Les exigences de Mme Winston sont très claires et elle saura si je ne les ai pas suivies. La dernière chose que je veux est de lui donner une raison de me causer encore plus de souffrance. Il y en aura déjà assez. Après environ dix minutes de rétention de la mixture, je ne peux plus la retenir. Je m’assois sur la cuvette en pensant au problème avec John. Il ne peut pas savoir. Il va falloir que je le fasse partir aussi tôt que possible en lui disant que je suis fatiguée que je ne me sens pas en forme. Dernièrement, je l’ai fort mal traité mais il ne sait pas pourquoi, il faut qu’il l’ignore à jamais.
Ce n’est pas facile de faire plusieurs lavements l’un après l’autre mais je n’ai pas le choix. Celui-ci doit être de deux litres d’eau très chaude. On m’a dit que plus j’en prends maintenant, et plus l’eau est chaude, plus ce sera facile pour moi ensuite. En me remettant à remplir le sac, je ne peux m’empêcher de me regarder dans le miroir. Mon attention se porte sur mes seins. J’ai toujours été très fière de leur 86D mais je me souviens de la douleur qu’ils ont été forcés d’endurer. En les regardant, je me remémore la dernière séance avec les Winston et le Docteur. Une douleur terrible et pourtant, presqu’aucune trace visible.
Cette fois, la canule entre en moi un peu plus facilement. En ouvrant la pince, j’essaie d’oublier ce qui va se passer ce soir et ce qui s’est passé il y a deux semaines. Je me dis de me détendre et de prendre le deuxième lavement infernal. L’eau est plus chaude que je le pensais et elle me fait transpirer de tout le corps. La douleur dans le bas de mon abdomen devient presque insupportable mais je sais qu’elle m’ouvre pour tout ce qu’ils ont en réserve.
Mme Winston était très contente lorsqu’elle m’a convoquée dans son bureau jeudi après-midi. Elle m’a tendu un papier et un paquet qui détaillent ma préparation pour samedi soir. Après beaucoup de violence verbale et de torture mentale, elle me dit de manière sarcastique combien ils avaient attendu avec impatience ma première visite. Ses dernières paroles sont celles qui m’avertissent de suivre à la lettre ses instructions de préparation.
Jamais auparavant je n’ai eu tant d’eau en moi et je souffre à présent beaucoup, mais les deux litres sont dedans. Lorsque je regarde mon ventre, l’horreur apparaît. Il est comme si j’étais enceinte de quatre ou cinq mois. Des veines bleues s’entrecroisent sur le bas de mon ventre. Je n’ai pas encore essayé de me lever lorsque les instructions pour la préparation de mon prochain lavement surgissent dans ma tête. Trois litres très chauds. En m’asseyant sur la cuvette, je sens comme si mes entrailles étaient arrachées de mon corps et je sais que je n’ai d’autre choix que d’obéir. Lorsque je m’assois et que je trouve un moment de soulagement, je me pose des questions sur certaines instructions que l’on m’a données. Pourquoi tous ces lavements ? Lors de ma visite chez le docteur, j’ai appris des choses sur les jeux auxquels jouent ces gens. Je me souviens du viol anal dont j’ai souffert. C’est pourquoi toute cette préparation instille en moi une profonde sensation de peur. J’ai peur de devoir apprendre des choses que je ne veux pas savoir.
Tandis que je suis sur la cuvette, mon esprit dérive vers le papier de Mme Winston. Les instructions détaillées pour les lavements. La manière dont elle décrit la façon dont je dois me doucher. Les détails pour la coiffure et le maquillage. Les instructions minutieuses pour que je rase ma chatte et la fente de mon cul. Son ordre de porter les vêtements fournis dans le paquet. Qu’y a-t-il dans le paquet ? Je n’ai même pas regardé. Je pense à plusieurs commentaires qu’elle a faits pendant la semaine. Beaucoup n’ont pas de sens, alors que d’autres en avaient trop. Elle m’a exprès fait savoir des choses sur les quatre femmes. Elle, Goldie, le Docteur, mais qui d’autre ? Cela pourrait-il être la Gardienne-chef ? De ma première expérience, elle sait combien je déteste être touchée et violée par une femme. Les hommes seraient terribles mais j’ai peur des femmes qui sont plus vicieuses et sadiques. Et puis il y a le sexe. De ma vie je n’ai jamais été avec une femme et maintenant, je vais être forcée de faire les actes les plus dégradants qui se puissent imaginer.
Je jette un coup d’œil à la pendule. Dix heures et demie. Il me reste environ une heure et demie. Tandis que je remplis le sac pour la troisième et dernière fois, je me demande comment je vais pouvoir prendre trois litres, cela semble impossible mais je sais que je dois essayer, si douloureux que ce soit. LIRE LA SUITE
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