Un Lion et une Marquise
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Je me réveille en sursaut. Un moment je me demande où je suis. Une présence contre moi. Lion. Je reprends peu à peu pied dans la réalité. Je nous revois en train de papoter sur le canapé, commentant nos ébats de la journée. Lion est avide de connaître mes sensations, mon ressenti comme moi je suis curieuse de savoir ce qu’il ressent quand il me fouette, me fesse, enfonce sa main toute entière au fond de moi… Puis plus rien. Nous nous sommes bêtement endormis blottis l’un contre l’autre et maintenant il est…. Grand Dieu… 23h30. Cela fait plus d’1 heure que j’aurais dû partir. Fébrile je me lève réveillant Lion dans un sursaut.
— Que vous arrive-t-il Marquise ?
— Lion, il est très tard et je suis toujours là.
Rapidement je rassemble mes affaires, me rhabille sous le regard amusé de Lion. Reprends l’aspect de la femme responsable que je suis aussi…
— Calmez-vous Marquise. Pensez à la route qui vous attends.
Je le regarde et souris à mon tour. Il a raison. Une heure de plus ou de moins ne change pas grand-chose à l’affaire. Celui qui m’attend à la maison sait très bien où et avec qui je suis. Mais il va s’inquiéter de mon retard et je n’aime pas ça.
— Envoyez un texto pour prévenir de votre retard, me souffle Lion comme s’il avait lu dans mes pensées.
— Oui, je vais faire ça. Mais je me dépêche quand même.
Nous sommes maintenant sur le pas de la porte. Un dernier baiser.
— C’était bien aujourd’hui Lion
— Aujourd’hui seulement ?
— Non bien sûr… Vous le savez bien
— Tant mieux si vous aimez cela et si je vous fais du bien.
Il exagère quand même. Mes fesses sont encore endolories de la punition infligée à mon arrivée et de longues striées écarlates les décorent. Encore une fois, Lion semble lire dans mes pensées et sa main s’égare sur mes fesse en une légère caresse qui me fait frémir.
— Oui, vous me faites du bien Lion même quand vous me punissez.
— Vous punir ? Vraiment je me demande si cela a été pour vous une réelle punition….
Je ris doucement.
— Lion vous savez bien que pour vraiment me punir, il faudrait me priver de votre présence et… de vos bons soins à mon égard.
— Je le sais bien belle Marquise. Mais cela serait me punir aussi…. Mais allez maintenant et soyez prudente.
Nos regards s’accrochent, disent plus que ce que nous pourrions dire à haute voix. Une lueur que je connais bien s’allume dans les yeux de Lion et me transperce. Nos yeux sont rivés, incapable de se séparer. Mon souffle s’accélère et un émoi bien connu étreint mon ventre. Lion m’attire contre lui et me souffle à l’oreille.
— Partez Marquise… vite…
— Je n’ai pas envie Lion.
Nous sommes face à face sur ce pas de porte glacial. Nous nous regardons unis par le même désir.
— Oui… moi non plus je n’ai nulle envie de vous voir partir déjà.
— Alors gardez-moi encore un peu.
— Est-ce vraiment raisonnable ?
— Depuis quand vous souciez-vous de ce qui est raisonnable Lion ?
Le regard de Lion s’assombrit alors qu’il me répond :
— Je veux bien que vous restiez encore mais à une condition.
— Dites-moi Lion.
— C’est moi et moi seulement qui déciderai quand arrêter. Etes-vous d’accord ?
Cette condition m’effraye un peu je dois dire. Jusqu’alors j’ai toujours eu la possibilité de tout arrêter d’un simple mot que je n’ai jamais utilisé à vrai dire. Mais savoir que ce recours me sera refusé m’inquiète. Et me fascine aussi.
— Oui Lion, c’est vous qui déciderez
— En êtes-vous sûre ?
— Oui Lion
— Alors suivez-moi et je vous promets de vous faire découvrir une contrée que vous n’avez jamais encore visitée.
Lentement je suis Lion à l’intérieur de l’appartement. Je m’immobilise au centre de la pièce dans l’attente des instructions de Lion.
— Déshabillez-vous Marquise, m’ordonne-t-il d’un ton sec. Je vous veux entièrement nue. A ma merci… sans aucune défense… sans aucune fanfreluche qui pourrait me distraire
Lentement je me défaits de mes vêtements. Une appréhension étreint mon ventre. Jamais encore Lion ne m’a demandé de dévêtir complètement. Il aime trop le contraste saisissant de ma chair martyrisée avec la douceur de la soie et de la dentelle. Les rares fois où il me l’a demandé c’était pour enserrer mon corps de cordes. Un autre vêtement tout aussi seyant à ses yeux… Je sais que cette nuit, ce n’est en aucun cas cela qu’il a en tête.
Je le vois de son côté préparer avec soin sur la petite table du salon une cravache, un paddle, une badine en rotin dont la souplesse n’atténue en rien, bien au contraire, la caresse cinglante et mordante et que je crains particulièrement, un fouet aux longues lanières de cuir qui m’enchante quand je les sens s’enrouler autour de mon corps, le long jonc dont il s’est servi cet après-midi et une canne anglaise en bambou dure et impitoyable que je redoute bien que n’en ayant jamais apprécié la rudesse.
— Allongez-vous sur le ventre sur le canapé et étendez vos bras au-dessus de votre tête, me dit Lion d’une voix où toute trace de tendresse a disparu.
Sans un mot je m’exécute. La peur me tenaille maintenant assortie d’une chaude excitation. J’ai une entière confiance en Lion avec qui , je le sais, rien de mal ne peut m’arriver. Mais, malgré tout, je redoute ce qu’il va se passer. La douleur à laquelle j’ai consenti que Lion va m’infliger comme il l’entend. J’ai le présentiment que ce soir une étape va être franchie et, qu’après cela, plus rien entre nous ne sera pareil. Je ferme les yeux dans l’attente de la suite. Lion s’approche de moi et parcourt tendrement mon corps dénudé de ses mains.
— Vos fesses sont très joliment décorées Marquise. J’aime cela. Cet entremêlement de lignes écarlates. Mais je vais maintenant compléter cet exquis tableau. Il y manque de la couleur… Etes-vous toujours prête à me suivre ?
— Oui Lion, plus que jamais.
Ma voix n’est qu’un murmure rauque tant l’anxiété et l’impatience m’étreignent.
— Vous êtes bien consciente que c’est moi et moi seulement qui jugerai quand arrêter ?
— Oui Lion. Faites ce que vous avez à faire.
— Bien ! Ai-je besoin de vous attacher ou vous sentez-vous capable de ne pas bouger ?
— Je ne bougerai pas Lion, je vous le promets.
— Parfait. Je vais commencer par raviver un peu ces couleurs qui me paraissent un brin trop fades.
Lion se positionne sur mon côté droit. Je sursaute quand une première claque, bien que légère, s’abat sur ma fesse droite suivie immédiatement d’une deuxième sur ma fesse gauche. Deux autres un peu plus soutenues qui me font tressaillir. Puis d’autres qui réchauffent en douceur la chair de mes fesses. Je sens que Lion retient la puissance de ses claques. Une délicieuse sensation me parcourt qui échauffent mes sens.
— Je vois que vous aimez cela Marquise, me susurre Lion tout en glissant ses doigts entre mes lèvres intimes d’où suinte déjà une moiteur sans ambiguïté sur le plaisir que j’éprouve à cette fessée.
— Oh ! oui Lion, vos mains sont si douces…
— Cela n’est qu’un petit échauffement, chère Marquise… Histoire de vous mettre en appétit…
— Je suis affamée Lion !
— Ne vous inquiétez pas Marquise, je vais vous rassasier et plus encore…
Lion s’éloigne de moi et je l’entend se saisir d’un instrument. Lequel ? Je n’en ai aucune idée. Positionnée comme je le suis impossible pour moi de voir la table où Lion a disposé ses jouets. De nouveau il est là. Tout proche. Je sens mon cœur battre de plus en plus fort. Je m’astreins à domestiquer ma respiration, à la ralentir. Un sifflement et la cravache s’abat une première fois sur mes reins. LIRE LA SUITE
Un Lion et une Marquise
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