Abou Ghraib : Incidents à la section des femmes (1)
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Bonjour, j’espère que cette série d’anecdotes et d’incidents fictifs vous plaira. Il s’agit ici de récits comprenant plusieurs parties liées entre elles par le contexte de la prison d’Abou Ghraib en Irak en 2003/2004 lors de l’invasion américaine dans la section réservée aux femmes.
Les petites histoires peuvent être lues dans le désordre, même si je vous conseille de respecter l’organisation que j’ai choisie. Les suites seront diffusées régulièrement, d’autres auteurs peuvent parfaitement introduire leur propre histoire et reprendre mon récit lorsque l’attente entre deux brèves est longue.
J’espère vous divertir, et n’hésitez pas à me faire part de vos remarques, conseils, et idées.
Bonne lecture.
Cas numéro 1 : Bienvenue Madame.
Lors de l’occupation américaine de l’Irak à partir de 2003, les Etats-Unis ont mis sur place tout un système de détention officiel et officieux dans le pays occupé pour traquer les membres de l’ancien régime. Le président Bush et son secrétaire d’Etat à la défense Donald Rumsfeld suite aux attentats du 11 septembre 2001 ont autorisé l’armée et les services de renseignements à utiliser des méthodes très musclées d’interrogatoire renforcé s’apparentant à de la torture.
La situation a vite dégénéré et l’insurrection à rapidement gagner tout le pays, la situation sécuritaire est très difficile pour les troupes américaines. Les forces terrestres viennent de lancer une opération d’envergure dans le nord de Bagdad contre des rebelles, dans un quartier hostile à la coalition. Les combats font rage et sont extrêmement violents. Les soldats ont arrêté six personnes, quatre hommes et deux femmes, dont madame Saida Jarrah, 35 ans et sa belle-sœur Nadia 27 ans. C’est une prise de guerre importante car elle est suspectée de financer la guérilla et d’aider les insurgés.
Lors de l’arrestation les détenus sont brièvement interrogés et ont les mains liées dans le dos et se voient poser un sac noir sur la tête. Les questions sont simples est brèves : nom, prénom, âge, lieu de naissance, puis les captifs sont placés dans un camion militaire pour un voyage de cinq heures dans la chaleur de la poussière du désert jusqu’au complexe pénitentiaire d’Abou Ghraib.
Une fois dans le complexe de la prison, les hommes et les femmes sont séparés, Saida et Nadia sont amenées dans une pièce avec un bureau est un agent administratif qui prend leurs papiers et leur demande de confirmer leurs identités. L’agent leur demande de placer chacune tous leurs effets personnels sur un plateau pour ensuite les inventorier, mettre sous scellés et les stocker dans des casiers.
Les deux femmes sont ensuite interrogées.
Portez-vous des armes ? avez-vous de la drogue ou des objets pointus sur vous ?
Elles répondent que non elles n’en ont pas.
Ensuite l’officier leur demande si elles ont des problèmes de santé, si l’une d’entre elles est enceinte, si elles prennent un traitement médical ou ont des problèmes de santé particuliers (maladie contagieuse en particulier). Ensuite c’est une prise d’empreinte digitale, et des prélèvements d’ADN.
Ensuite il est demandé aux deux femmes de retirer leurs chaussures pour être mesurées, pour compléter le ficher des prisonnières.
Puis par la suite Saida et Nadia sont enchainées et menottées les mains dans le dos et se retrouvent encore avec un sac noir sur la tête pour être déplacées dans une cellule où les attendent les quatre hommes arrêtés en même temps qu’elles. Ils sont réunis dans la même pièce avec l’interdiction de parler.
Un détenu après l’autre est appelé, on entend des cris et des hurlements au loin dans l’intérieur de la prison. Toutes les personnes dans la cellule commencent à stresser, surtout qu’un surveillant les observe en permanence et hurle lorsqu’il soupçonne l’un des captifs de parler ou de tenter de bouger. Ce garde est très agressif et agite une matraque, il frappe tout le temps contre les murs et contre les barreaux de la cellule.
Un des hommes est appelé, puis c’est au tour de Nadia d’être emmenée par les gardes. Saida stresse, elle reste avec les malheureux arrêtés dans la même rafle. Les minutes passent, toujours avec la même pression. Saida entend les bruits des pas de quelqu’un s’approchant de la cellule.
La gardienne l’a pointée du doigt et le garde l’a saisie sans ménagement pour l’emmener. Elle marche une centaine de mètres et se retrouve dans une pièce entourée de deux gardiennes et d’un homme habillé en civil (un médecin). Ses menottes lui sont retirées et l’une des gardiennes lui ordonne sèchement :
« Main sur la tête ! » Sur un ton ferme et strict.
Une soldate tourne autour d’elle et lui met des petites claques aux visages et la pousse de temps en temps pour l’a désorientée (rappelons qu’elle ne voit rien du fait de la cagoule).
"Sale chienne, je vais t’apprendre les règles de cette prison, elles sont simples :
1/ Ici les prisonniers doivent obéir et se plier à tous les ordres du personnel de la prison : gardiens, agents, interrogateur.
2/ Baissez les yeux devant les surveillants en toutes circonstances, interdiction de parler sans leur permission.
Me suis-je fait comprendre ?
Puis la cagoule est retirée. L’irakienne reste silencieuse.
Alors tu ne réponds pas, dit-elle, puis elle met une puissante gifle à notre malheureusement détenue dont le claquement raisonne dans l’air.
Oui, répond Saida en pleurant.
La gardienne ordonne sèchement à la détenue de « se déshabiller complètement et rapidement. » LIRE LA SUITE
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