Justice différée
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Je m’appelle John Baines et je suis un heureux homme marié qui vit dans le nord-ouest de l’Angleterre. J’ai 54 ans, et j’ai une fille de 25 ans et deux fils de 21 et 20 ans. J’ai un bon emploi comme cadre dirigeant et tous mes enfants ont fait des études privées. Nous vivons à la campagne et je me rends quotidiennement à mon bureau qui se trouve dans un petit bourg à une trentaine de kilomètres.
Je dois dire que j’ai eu très peu d’implication dans le monde des châtiments corporels. Je suis allé à l’école préparatoire au début des années 1970 et j’ai été châtié trois fois par le directeur ; une fois avec trois coups, une fois avec quatre et enfin, cinq des meilleurs. Cela m’a été administré entièrement vêtu et je me souviens que cela piquait un peu. Je n’ai pas trouvé que ce fut une expérience totalement désagréable et cela a peut-être joué un rôle dans le fait que ma femme et moi avons expérimenté plus tard le jeu de la fessée douce.
Ma fille, Rachel, était populaire à l’école et avait un large cercle d’amis. Il y avait une fille dont elle était particulièrement proche, appelée Sally. Sally venait d’une grande famille et, si j’étais critique, elle ne recevait probablement pas de ses parents l’attention qu’elle méritait. Elle était, et est toujours, une fille très attirante, mais pas dans un style de beauté classique. Elle était bonne en sport, elle avait donc un corps tonique et en forme, et était dotée d’un joli visage surmonté de cheveux naturellement blonds. Mais surtout, elle a le teint chaud le plus fantastique qui fait d’elle le centre d’attention du sexe opposé.
Cette histoire a commencé il y a neuf ans lorsque Sally et ma fille avaient toutes deux seize ans. Elles avaient commencé à aller dans les soirées et parties de danse locales, mais elles avaient toujours besoin qu’on les y conduise et qu’on les en ramène. Cet été-là, elles furent invitées à danser dans notre club de rugby local. Comme souvent, c’était à mon tour de faire les conduites et je les ai conduites sur les lieux à vingt heures. Je me suis arrangé pour les attendre dehors à partir de minuit moins le quart, et avant la sortie, j’avais demandé qu’elles fussent sorties au plus tard à minuit.
Minuit est arrivé et ma fille était en sécurité dans la voiture, mais aucun signe de Sally. Rachel n’était pas au courant de ses mouvements à la fin, donc nous ne pouvions rien faire d’autre qu’attendre. À minuit un quart, nous étions un peu inquiets. Ma fille a essayé de la joindre sur son téléphone portable mais sans succès. Nous avons essayé certains de ses amis, mais ils ne l’avaient pas vue. À ce moment-là, je commençais à m’inquiéter, la plupart des fêtards avaient quitté les lieux. J’ai suggéré que nous nous rendions dans le village pour jeter un coup d’œil rapide et que, s’il n’y avait aucun signe d’elle, je téléphonerais à ses parents.
Enfin, nous l’avons trouvée. Elle était à environ huit cents mètres de là, revenant vers le Rugby Club. Elle monte dans la voiture, elle semble un peu confuse et légèrement bouleversée. Je lui demande si quelqu’un lui a fait quoi que ce soit et elle dit que non. Pour être honnête, je ne lui ai pas carrément demandé où elle était, mais je ne soupçonnais pas qu’elle eût bu à l’excès. Je les ai ramenées à la maison dans un silence presque complet et elles se sont toutes les deux mises au lit dès notre arrivée.
J’ai raconté l’histoire à ma femme. Tout semblait clair, mais je ne pouvais m’empêcher de me demander où Sally était restée pendant cette demi-heure. La combinaison du fait qu’elle ait seize ans, qu’elle avait l’air un peu contrariée, qu’elle ne me racontât pas toute l’histoire et qu’elle fût sous ma garde, tout cela me troublait. Le lendemain matin, j’avais passé en revue toutes les hypothèses possibles, y compris ses parents qui me téléphonant dans deux mois pour me dire que Sally était enceinte et que c’était de ma faute !
J’ai discuté avec elle pendant le petit déjeuner le lendemain et lui ai expliqué mes préoccupations. Elle était redevenue brillante et charmante, mais quand j’ai dit que je devrais téléphoner à ses parents et leur expliquer ce qui s’était passé, son visage s’est défait. Elle a dit qu’elle serait punie pendant des mois si je le faisais et elle s’est excusée à profusion de m’avoir causé toute cette angoisse. Elle m’a assuré qu’elle allait bien et que rien de fâcheux ne lui était arrivé. J’aimais beaucoup Sally et j’ai finalement accepté de ne pas le dire à ses parents.
Mais je ne savais toujours pas ce qui lui était arrivé pendant cette période, et ma fille prétendait ne pas le savoir non plus. Elles ont toutes deux quitté l’école deux ans plus tard, et Sally est allée étudier la psychologie à Plymouth. Ses parents ont déménagé en France et elle a eu un petit ami stable dans le Devon. Nous la voyons de temps en temps, car je pense qu’elle nous considérait comme remplaçant ses parents, mais nous l’avons vue de moins en moins. Ma fille l’a toujours considérée comme sa meilleure amie, donc restait en contact. Puis elle a rompu avec son petit ami et a décidé de retourner dans le Nord-Ouest.
Sally s’est trouvé un emploi dans les ventes dans l’industrie textile et a loué un petit appartement. Nous l’avons ensuite vue davantage, en particulier lorsque ma fille était de retour à la maison. Elle a ensuite eu un autre petit ami, qui était le fils d’un fermier local, et dans les six mois, ils se sont fiancés. Elle était tellement excitée et nous a fait part de ses projets de vivre à la ferme et de fonder une famille le plus tôt possible. Elle avait hâte de prendre un nouveau départ avec quelqu’un qu’elle aimait et voulait mettre toutes ses difficultés passées derrière elle. Nous étions ravis pour elle et nous avons mis la date du mariage dans notre agenda ; ce sera mi-octobre.
Tout cela était très bien et je n’ai pas beaucoup pensé au sujet, à part attendre le jour du mariage avec impatience. Un jour d’août, mon téléphone portable sonne et je vois que c’est Sally. Elle me demande si je suis seul et si je peux parler discrètement. Je confirme que je le suis. Puis elle se lance dans un long monologue, plein d’émotion, et aucune chance pour moi de dire quoi que ce soit. Elle dit qu’elle est si reconnaissante envers ma femme et moi d’avoir cru en elle et de l’avoir soutenue dans toutes les difficultés qu’elle avait, et a confirmé à nouveau qu’elle ne voulait que regarder vers l’avenir. Cependant, elle dit qu’elle était encore troublée par cette nuit au Rugby Club neuf ans auparavant et qu’elle a l’impression qu’elle m’avait mal traitée à l’époque.
Je réussis à placer un mot à ce stade et l’assure que, pour moi, l’affaire est enterrée dans le passé et qu’elle devrait tout oublier. Elle dit qu’elle pensait que ce serait ma réponse, mais malgré tous ses efforts, elle ne peut pas sortir de son esprit cette dette envers moi.
« John, seriez-vous prêt à me canner pour ce que je vous ai fait cette nuit-là ? »
Je ne peux pas croire que je l’ai bien entendue.
« Sally, ce serait complètement inutile, ai-je fini par dire. Oublie ça et va de l’avant. Tu as tout ce qu’il faut pour avancer.
– John, je vous en prie, je voudrais que vous fassiez ça pour moi. J’y pense sans cesse et c’est pour moi la seule solution. »
Je réponds que je vais y réfléchir et lui enverrai un texto quand j’aurai conclu.
Pendant les deux jours suivants, j’ai du mal à me concentrer sur autre chose. La chance de canner le bas d’une charmante jeune femme de vingt-cinq ans a des attraits évidents, mais d’une certaine manière, cela semble faux et potentiellement risqué. LIRE LA SUITE
Texte par Julie Baker traduit de l’anglais par Henic
Julie se réjouit des contacts avec ses lecteurs. Courriel à : julie.baker_cane@mail.com ou l’adresse Twitter de Julie est : @JulieBaker_cane
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