L’éveil de Chloé Lewis
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1. Le rêve d’une jeune fille devient réalité
Mme Hurst est une gentille vieille dame de plus de soixante-dix ans qui vit dans la maison voisine de la nôtre depuis qu’elle s’est installée au village avec sa famille. Elle avait alors le même âge que celui que j’avais quand Maman et moi avons emménagé la porte à côté de la sienne. Nous avons rapidement noué une relation très étroite de type « grand-mère et petite-fille » en peu de temps ; ça n’a pas été difficile, c’est une vieille dame très gentille et attentionnée.
L’été dernier, Mme Hurst a fait un tour pour voir si j’allais bien, comme elle le fait toujours depuis que nous avons emménagé dans la région. Pendant les vacances ou quand je rentrais de l’école, elle passait toujours et s’assurait que j’étais en sécurité. Cela ne me dérangeait pas et j’appréciais sa compagnie, mais ce jour-là, les choses ont changé, et notre relation a pris un tour différent.
* *
Je viens de passer mon bac et je profite actuellement de mes vacances d’été avant d’aller à l’université en septembre. Quelques jours après mon dix-huitième anniversaire, je vais en ville à la librairie locale pour adultes, où j’achète un grand livre à dos cartonné qui traite de la discipline des écolières. Pendant des années, j’ai été fascinée par l’idée de recevoir des châtiments corporels. Je suis allée sur Internet et j’ai trouvé ce livre, mais j’avais trop peur de le commander et de le faire envoyer chez moi, peur que ce soit Maman qui le reçoive. Alors, j’ai pris mon courage à deux mains, je suis allée à la ville et je l’ai trouvé dans la librairie pour adultes qui s’y trouve.
Tout se règle ce soir-là quand je rentre de la ville. Je réussis à glisser le livre dans ma chambre et à le cacher dans mon endroit secret. Pour ceux d’entre vous qui sont curieux, je l’ai placé sous le tiroir du bas de ma table de chevet.
J’ai prévu de le lire en portant mon ancien uniforme scolaire, et je le sortirai au coucher. J’ai choisi la culotte que je porterai : une culotte taille haute en coton blanc avec un petit nœud rose sur le devant. Je sors mes chaussettes de mon tiroir à chaussettes et les place soigneusement sur ma chaise de bureau, comme je l’ai fait quelques semaines auparavant lorsque je suis allée à l’école pour la dernière fois. Le reste de mon uniforme est bien rangé dans ma garde-robe. Je peux à peine dormir cette nuit-là. Je n’arrête pas de tourner et de retourner la tête, submergée par les images et les histoires que j’ai lues rapidement.
Je me réveille tôt le lendemain et je reste en pyjama jusqu’à ce que Maman parte travailler. Ensuite, je grimpe à l’étage, je prends une douche et je remets mon uniforme. Je me sens merveilleusement bien en m’asseyant là et en coiffant mes cheveux en queue de cheval haute. Je fais une dernière vérification dans le miroir, j’attrape le livre, je redescends et m’effondre sur le canapé, allongée sur le ventre et agitant mes jambes en l’air.
Je n’entends pas la porte s’ouvrir ni Mme Hurst dire bonjour. Je suis fascinée par l’histoire d’une vilaine fille de mon âge grondée et bastonnée par son directeur pour avoir endommagé du matériel appartenant à l’école. La première chose que je réalise est Mme Hurst se tenant au-dessus de moi, les bras croisés et qui tousse ; vous savez, le genre où vous vous raclez la gorge.
« Est-ce que ta mère sait que tu fais l’école buissonnière et que tu lis des livres obscènes, jeune fille ? »
Je me redresse en sursaut et je baisse rapidement ma jupe relevée. Je regarde mes pieds quand j’entends Mme Hurst me demander à nouveau :
« Eh bien, jeune fille ? »
Je balbutie quelques mots et je traîne les pieds sur place. Je ne suis pas sûre de ce qui se passe, mais je sais que j’aime ça et que je ne vais pas l’interrompre.
« Non, Madame Hurst. »
— Comment se sentirait-elle si elle rentrait à la maison en vous trouver en train de sauter l’école, petite demoiselle ? »
Je remue à nouveau et me tortille sur place tout en jouant avec les poignets de mon pull. Je réponds :
« Elle ne serait pas très contente, Madame Hurst.
— Non, elle ne le serait pas, en effet, petite demoiselle. »
Le ton de Mme Hurst n’a pas changé ; il est sévère et strict, mais avec une touche d’amour et d’attention.
Avant de pouvoir dire un mot, je sens une forte secousse à mon oreille et Mme Hurst me conduit dans notre salle à manger, se parlant à elle-même.
« Aucune de mes petites-filles ne saute l’école. Je n’ai pas été la directrice de Sternmoor pour rien, tu sais, jeune fille. »
En quelques instants, je me retrouve à regarder le mur dans le coin de notre salle à manger. J’entends le bruit d’une chaise déplacée et Mme Hurst qui se parle à elle-même. Elle quitte la pièce et entre dans la cuisine. J’ai la tête qui tourne, j’ai peur et en même temps, je suis tellement excitée ! Le bruit de Mme Hurst marchant et parlant est maintenant noyé par le bruit de mon propre cœur qui bat si vite que je pense qu’il va exploser.
Cela semble durer une éternité avant que je reprenne mes esprits et que j’entende Mme Hurst qui me donne l’ordre de quitter le coin et de venir devant elle, au milieu. Je ne sais toujours pas comment je réussis à marcher vers elle. Mon corps prend juste le contrôle et mes jambes fonctionnent indépendamment de mon esprit. Je me tiens devant elle et je joue avec les poignets de mon pull. Mme Hurst, calmement mais de manière stricte, se met de nouveau à me réprimander.
« Ne bougez pas, jeune fille, ou je vais vous donner des raisons de remuer ! »
Je fais de mon mieux pour rester immobile.
« Vous savez à quel point l’éducation est importante, n’est-ce pas Chloé ? »
Je regarde toujours mes pieds. Ma bouche est sèche et les mots semblent coller dans ma gorge.
« Oui, Madame Hurst.
— Ma chère, voulez-vous m’appeler « grand-mère » ou « mamie », s’il vous plaît. Je ne suis plus directrice. Vous n’avez pas besoin d’utiliser mon titre complet.
— Oui, Madame Hurst. Je veux dire, grand-mère. Désolée, grand-mère.
— C’est mieux, ma chère. »
Son ton ne change toujours pas. Il est calme et strict ; elle est comme un ordinateur bien programmé, méthodique dans les moindres détails.
« Maintenant, nous devons discuter de la raison pour laquelle vous pensez qu’il est bien de sauter l’école, n’est-ce pas, petite demoiselle ?
— Oui, grand-mère. »
Je me mords la lèvre lorsqu’elle me demande pourquoi je ne suis pas à l’école. Je ne sais pas quoi dire. Puis je sens cette douleur, comme un fer rouge qui me brûle sur le côté de ma cuisse, juste en dessous de l’ourlet de ma jupe. C’est incroyable et douloureux. C’est difficile à décrire par des mots, mais si vous êtes comme moi, vous le comprendrez. Je sursaute et un cri perçant franchit mes lèvres.
« J’attends, petite demoiselle. »
Des mots provenant de nulle part commencent à couler de ma bouche :
« Je ne pensais pas que cela importerait. Il ne reste que quelques jours, et je ne pensais pas que je manquerais grand’chose de toute façon, grand-mère. »
Son ton monte d’une octave.
« Vous ne pensiez pas que cela importerait ! »
Il y a un autre choc brûlant, sur mon autre cuisse cette fois. Je saute en l’air et je laisse échapper un cri tandis que la douleur s’étend sur ma cuisse.
Mme Hurst poursuit les réprimandes.
« J’ai passé toute ma vie d’adulte à dire à des filles comme vous l’importance d’aller à l’école, mais vous, les filles, vous pensez que vous pouvez sauter des cours, mal vous comporter et faire ce qui vous plaît. Eh bien, je vais vous dire ce que j’ai dit aux filles dont j’avais la garde lorsque j’étais directrice. Vous ne désobéirez pas aux règles. Les règles sont là pour une raison, et pas pour que vous puissiez choisir celles que vous souhaitez suivre. Répondez-moi, Chloé. Que se passerait-il si vous aviez un accident et que votre mère ne sût pas où vous étiez ? »
Dans ce cas, ma mère sait où je suis. Je lui avais dit que je passais la journée à la maison, mais dans le monde où je me trouve maintenant, c’est plus logique de répondre :
« Je ne sais pas, grand-mère.
— Ah. Tu ne sais pas, petite demoiselle ? C’est une bonne chose que j’aie dit à votre mère que je passerai et attendrai le paquet qu’elle doit recevoir. »
Avec cela, je ressens une autre douleur brûlante sur ma cuisse gauche. Un autre cri perçant franchit mes lèvres et je fais de mon mieux pour ne pas frotter et garder mes mains immobiles.
« Bon, petite demoiselle, savez-vous ce qui arrive aux vilaines petites filles qui sautent l’école ? »
Ma bouche est plus sèche que jamais. J’ai l’impression que mon cœur est sur le point de sortir de ma poitrine, et un groupe compact de papillons décolle dans mon ventre. Les mots tombent de mes lèvres dans un murmure :
« Elles sont battues, grand-mère. »
Là-dessus, sa main entre en contact avec ma cuisse droite, et une autre tache chauffée au rouge y apparaît.
« Parlez plus fort, jeune fille. »
Je prends une grande inspiration et répète ma réponse :
« Elles sont battues, grand-mère.
— Oui, elles le sont, ma chère, sur leur vilain postérieur, répond-elle. Et dans un instant, petite fille, vous allez venir sur mes genoux pour que votre vilain petit derrière soit fessé. »
C’est le moment que j’ai attendu toute ma vie. C’est comme être dans l’œil d’une grande tempête. Tout est si calme et paisible. Mon cœur a l’impression qu’il s’est arrêté et je suis dans l’un de mes rêves, sauf que ce n’est pas un rêve. C’est réel, tellement réel !
Je sens Mme Hurst me prendre la main et me guider vers sa droite. Puis j’entends les mots que j’ai marmonnés plusieurs fois quand je me suis moi-même donné la fessée.
« Venez-là jeune fille. »
Sans question ni préméditation, d’un coup, je suis sur ses genoux, me tortillant pour que ma petite taille soit dans la bonne position pour elle. Mes pieds ne touchent pas le sol et mes mains saisissent la barre transversale de la chaise. J’ai l’impression de flotter. Je vois les jambes de Mme Hurst, et les miennes si je lève un peu les yeux. Je sens Mme Hurst me déplacer sur ses genoux jusqu’à ce qu’elle soit à l’aise. LIRE LA SUITE
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