18- Plume d’Ange

Chapitre 18
dimanche 16 août 2009
par  Angélique
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Vingt-cinq minutes suffisent à Maîtresse Carine pour être à présente et à l’heure fixée de son rendez-vous. Elle arrête la voiture, presque devant la porte de la maison d’Hélène. Elle descend de voiture et sonne à la porte de l’habitation. C’est Hélène en personne lui ouvre la porte.
— Bonsoir Hélène.
— Bonsoir, Carine, j’aime la ponctualité.
— Niobé attend dans la voiture.
— Tu connais ma procédure ?
— Oui je la connais.
— Alors, ne perdons pas de temps.
Maîtresse Carine retourne à la voiture. Elle ouvre la portière du côté passager et s’adresse à Niobé…
— Je vais t’aider à entrer chez Hélène. Tu gardes le bandeau sur les yeux. C’est Hélène qui te l’enlèvera à l’intérieur. Tu m’as comprise ?
— Oui Maîtresse.
— Alors, saisis ma main et fais-moi confiance.
Niobé s’aide de la main de sa Maîtresse pour sortir de la voiture. Guidée comme une aveugle, elle fait s’en encombre les quelques pas qui la sépare de la maison de sa future hôtesse. Elle franchit la porte d’entrée sans encombre. Elle entend la porte se refermer derrière elle et une voix qui lui intime l’ordre de s’arrêter.
— Niobé arrête-toi où tu es !
Maîtresse Carine à Hélène…
— Hélène, je te confie provisoirement mon esclave Niobé. Ainsi que tous les droits et obligations que tu auras envers elle durant son séjour chez toi.
Maîtresse Carine… — Niobé avance d’un pas et arrête-toi.
Niobé fait un pas… et bute dans Hélène qui lui met la main sur l’épaule.
Hélène… — Niobé, es-tu chez moi de ton plein gré ?
Gagnée par le cérémonial pompeux Niobé répond en vouvoyant Hélène…
– Oui Madame je suis chez vous de mon plein gré.
Hélène à nouveau…
— Maîtresse Carine j’accepte ton esclave Niobé en hébergement chez moi ainsi que tous les droits et obligations qui me sont dus et qui lui sont dus pour une période indéterminée.
Hélène à Niobé… — Niobé enlève ton tee-shirt et donne-le-moi. Je suis devant toi.
Niobé enlève le tee-shirt et le tend vers l’avant. Hélène s’en saisit.
— Enlève ta jupe et la culotte et fais comme pour le tee-shirt.
Niobé refait les mêmes gestes que pour le tee-shirt. Les trois vêtements sur les bras, Hélène en fait une boule qu’elle lance à Maîtresse Carine.
Hélène réprimande Maîtresse Carine – Je pensai que tu me la conduirais avec des vêtements convenables. Elle a des nichons qui crèvent le tee-shirt à déclencher une émeute et à te faire avoir des ennuis. Quant à la jupe, c’est la même que lorsque je l’ai rencontrée au magasin. Où sont ses vêtements ?
— Elle n’a rien d’autre que ce que je lui ai donné. Madame S ne lui a pas laissé de vêtements. Sa garde-robe se trouve dans des caisses, dans l’entrepôt de son ancienne patronne.
Face à Niobé qui a toujours les yeux bandés, Hélène fait un mouvement de négation de la tête et pointe l’index sur la tempe en direction de Carine. Celle-ci ne comprend pas l’origine du geste de Hélène et passe outre de la remarque. Hélène enlève le bandeau des yeux de sa nouvelle pensionnaire et l’entraîne à sa suite au salon pendant que Carine va chercher les affaires de Niobé dans la voiture.
Hélène arrête Niobé devant un fauteuil trois places… — À genoux sur la pointe des pieds, le cul sur les talons. Écarte les cuisses, les mains derrière la tête et tu regardes le sol. Je ne veux pas entendre le son de ta voix. Pas même un oui Madame je vous ai comprise.
C’est sur les dernières paroles de Hélène que Maîtresse Carine fait son entrée au salon. Elle dépose les affaires de Niobé à côté de Hélène et s’adresse à Niobé…
— J’ai mis la lettre est dans les pyjamas. Ne la perds pas.
Le premier paquet déballé livre les pyjamas que Niobé a payés de son corps et la nuisette en coton crème que sa Maîtresse lui a offerte.
Hélène palpe les pyjamas déballés…
— Ils sont vraiment jolis et de bonne qualité. La nuisette est très jolie aussi remercie ta Maîtresse Niobé.
— Merci Maîtresse.
Le second paquet soigneusement emballé ne trahit rien de son contenu. Maîtresse Carine le tend à Niobé qui s’en empare par réflexe.
Hélène… — Vide la boîte devant toi Niobé.
Sur le tapis apparaît un collier et 4 bracelets brodés : Niobé pour toujours. Ils sont en tissus renforcés et solides. Les fermetures sont constituées de larges bandes Velcro. Un empâtement percé d’un orifice qui reçoit un ergot métallique permet de cadenasser le bracelet une fois en place. Tous sont garnis d’un anneau métallique nickelé.
Maîtresse Carine… — Les cadenas et les clés sont sous le carton.
Niobé enlève le carton et découvre les 5 cadenas munis chacun de leur clé. D’autorité Hélène s’empare des cadenas et des clés.
Hélène… — Assieds-toi à terre et mets tous tes bracelets. Quand tu auras fini, tu viendras près de moi pour que je les cadenasse. LIRE LA SUITE

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