Le claquant soleil printanier
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Nous retrouvons les trois personnages principaux du récit « Les claquantes giboulées de printemps » : Agathe, Patrick et moi, Augustin. Nous nous sommes rencontrés à mon Club où Agathe devait finir notre soirée par me fesser. Malheureusement, c’était en mars 2020, elle n’avait pas pu le faire car nous avions dû nous séparer pour un motif dont je ne me souviens plus.
I.
Confinement oblige, Covid 19 aussi, nous nous étions perdus de vue. Or hier, alors que nous terminions l’Assemblée Générale de notre Club, Robert, notre Président, me glissa à l’oreille :
– Tiens, voilà les coordonnées d’un couple qui veut reprendre contact avec toi. Ils sont adhérents de cette année…
Je pris le bristol qu’il me tendait, et lus : « Patrick et Sophie 06… ». La mémoire me revint, je remerciai Robert d’un rapide baiser, quittai le Club, notes en poche afin de rédiger le procès-verbal à moi dévolu en tant que Secrétaire Général.
Une fois passée la barrière du parking avec ma Lexus, je me garai à droite afin de ne pas gêner la circulation, composai le numéro du couple par le truchement du Bluetooth de ma voiture. Ce fut Patrick qui répondit :
– J’écoute ?
– Bonjour, c’est Augustin. Vous avez demandé que je vous appelle.
– Bonjour, Augustin. Exact. Te souviens-tu que nous n’avions pas clos notre soirée ?
– Absolument.
– Te rappelles-tu où nous en étions ?
Je garde un instant de silence par souci de ne pas lui montrer que je m’en souviens très bien, du coup il embraye, peut-être par impatience :
– … Agathe allait te donner une fessée. (Il rit au bout de la ligne.) Serais-tu d’accord pour reprendre le dialogue où nous l’avons laissé ?
« Tu parles que oui ! » Calmement, pour cacher mon enthousiasme, je réponds :
– Pourquoi pas ?
Je crois percevoir un ouf de soulagement.
– Dis-nous quand tu es libre. Notre appartement est assez grand. Tu pourras rester pour dormir si ça te convient, vu la période.
Je reste silencieux. Entre confinement et couvre-feu, mes soirées sont libres, surtout que même les concerts classiques se regardent et entendent par internet. Apparemment, il faut répondre vite parce que Patrick insiste :
– Alors ?
– Du calme, coco !
Il retrouve son autorité :
– Tes fesses vont payer le coco.
« Aïe ! » j’ai peut-être dépassé les bornes. Je le calme :
– Excuse-moi ! Demain soir si ça te va, avant ou après dîner…
Ça lui allait, car je me gare dans le parking découvert de sa résidence de Marly Le Roi vers dix-neuf heures. Leur petit pavillon ressemble plus à un petit château qu’à une masure banlieusarde.
Tout y est de plain-pied. Le couple doit avoir une surveillance par caméra car la porte d’entrée s’ouvre alors que j’en suis à deux mètres. C’est Agathe, vêtue d’un ensemble de cuir bleu clair qui la moule étroitement. Quand je franchis l’entrée, elle me cueille d’un langoureux baiser avec langue. Cela m’enhardit et je colle mes mains sur sa croupe ferme qui avait été le début de notre triolisme.
Elle me prend la main, annonce à haute voix :
– Chéri, je le conduis directement à sa chambre. Dans quelle tenue le ramènerai-je ?
La voix de son mari répond :
– À poil ! LIRE LA SUITE
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