L’apprentissage du cuir
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Je me lève, porte les mains à mes fesses, aussitôt rappelé à l’ordre par David :
– Ne t’avise pas de tenter d’ôter le plug. Outre qu’il t’en cuirait, notre relation cesserait aussitôt.
Je me penche vers lui, l’embrasse à pleine bouche, puis dis :
– Calme-toi ! Je veux soulager la douleur de mes fesses.
– Je. De toute façon, je t’ôterai ta culotte avant le plug. Va nous chercher un verre de ton succulent whisky.
Une dizaine de minutes plus tard, alors que le suppositoire commence à faire son effet, je demande à David :
– Puis-je ôter la culotte, j’ai envie de…
– Que nenni ! Encore cinq minutes…
– Non, non !... (Je quitte mon fauteuil pour aller vers le cabinet de toilette malgré son objection) Je ne pourrai pas tenir.
David donne l’impression de jaillir de son siège comme le lion qui se jette sur une gazelle, agrippe mon bras. Par la force de la traction, je suis comme collé contre lui. Une de ses mains prend ma nuque, me force à le regarder dans les yeux alors que l’autre se positionne sur l’anneau du plug :
– Quand vas-tu cesser de te comporter comme un ado ?
– Non ! Non ! Pas çaaaaaaa…
La main sur le plug le tire légèrement, le renfonce, l’agite ce qui augmente mon mal au ventre et l’envie de me soulager sur place.
Je piétine, m’agrippe à lui comme le noyé à une bouée lancée d’un bateau de sauvetage.
– Alors, ta réponse.
Je porte mes mains vers la sienne, en vain… :
Arrrrrrrête !... Je vais me vider…
– Pas avec ça dans le cul. Ta réponse ?
Malgré mon mal au ventre, j’essaie de me remémorer la question, la retrouve :
– D’accord ! Je ne jouerai plus à l’ado…
David lâche le plug et moi :
– Vas-y !
Quinze minutes plus tard, libéré et débarbouillé, cul propre, je regagne le séjour, trouve mon futur amant alangui dans le fauteuil. Ses beaux yeux me fixent :
– Es-tu prêt ?
J’acquiesce positivement de la tête. David se lève, m’enlace. Je le guide vers ma chambre. Il m’invite :
– Enlève ton short, allonge-toi à plat ventre !
Pendant que je procède, il va vers la commode, rafle préservatif et gel, s’assoit à mes côtés sur le matelas, dépose les deux objets sur la table de nuit.
Les deux mains de David se positionnent sur mes épaules, entreprennent un lent massage caressant. La concordance entre sa peau et la mienne rendent cela aussi excitant que plaisant.
Les doigts descendent petit à petit sur mon dos, passent sur mes flancs.
Je me détends petit à petit, apprécie le passage des reins à mon cul où les doigts magiques ne s’attardent pas. Les caresses se poursuivent sur mes cuisses puis vers mes mollets pour finir aux pieds.
Je me sens bien. La dualité entre les claques qui ont frappé mes fesses et les caresses dispensées par ces mêmes doigts est très surprenante. À croire que ce ne sont pas les mêmes.
Pendant qu’une des mains caresse langoureusement mes fesses, un doigt de l’autre suit ma colonne vertébrale en descendant, passe le coccyx, se glisse dans ma raie où je le laisse accéder en écartant les cuisses, ne s’y arrête pas contre toute attente, va vers mes couilles.
Sentant la dureté en passant, David constate :
– Tu es très excité…
Par réflexe, je serre les cuisses, du coup il dégage son doigt :
– … N’ai pas honte, c’est normal.
Ses mains quittent mon corps. Je suis ses gestes, il sort le préservatif maxi taille, enveloppe son gros sexe avec, le couvre de gel, puis commande :
– À quatre pattes ! Tête sur l’oreiller. LIRE LA SUITE
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