« The affair » (L’aventure)

Un homme, découvrant que sa femme a une aventure, élabore sa propre solution au problème !
mardi 7 septembre 2021
par  Henic
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James quitte la maison à sept heures du matin comme prévu. Il embrasse sa femme endormie Shelby pour lui dire au revoir.
« À bientôt chérie. Je serai de retour lundi. »
Elle acquiesce d’un signe de reconnaissance à moitié endormi et il part.
Mais il ne va pas à l’aéroport. Au lieu de cela, il s’arrête à la location de voiture, y récupère un compact discret et revient vers la maison. Il s’arrête dans une allée sur la route et prend un café et un petit déjeuner. Dans la voiture, il regarde et attend. Ce n’est pas long.
À dix heures, il voit une BWM bleue, identique à sa propre traction, dans l’allée. Il concentre ses jumelles sur la plaque d’immatriculation et voit qu’il s’agit d’une location.
« Conçu pour passer inaperçu », pense-t-il amèrement.
Personne ne remarquera de véhicule étranger dans l’allée.
Un homme sort de la voiture et se glisse rapidement vers la porte d’entrée qui s’entr’ouvre pour le laisser entrer. L’homme est grand avec des cheveux noirs. Ses vêtements sont beaux, élégants même. À l’évidence, il est riche. Il se déplace trop vite pour que James aperçoive son visage, même à travers les jumelles.
Il est tard dans l’après-midi quand l’homme s’en va. James a passé la journée à débattre avec lui-même. Une partie de lui voulait briser la porte d’entrée et jeter le salaud par la fenêtre du deuxième étage. Une partie de lui voulait aussi jeter Shelby.
Mais une autre partie veut en savoir plus sur l’homme. Qui est-il ? Comment lui et Shelby se sont-ils rencontrés ? Et la question la plus auto-destructrice : qu’est-ce qu’elle a trouvé en lui qu’elle n’a pas pu trouver chez son mari ?
Il démarre le moteur et roule lentement derrière la BMW, essayant de se sentir décontracté.

*

* *


Shelby est sous la douche et laisse couler l’eau chaude sur son corps. Elle tremble. Une partie d’elle est terrifiée à l’idée que James le découvre. Mais elle est également ravie jusqu’à un point de non-retour. Andrew a quelque chose en lui auquel elle ne peut pas résister. James, cher James, toujours si formel, si calculé, ne l’a jamais amenée à une telle passion.
Elle dirige le jet de la pomme de douche sur son entrejambe, rougissant au souvenir de ses moments avec Andrew. Pas seulement ce matin, mais de nombreux matins, de nombreux soirs. Soirées et matins de passion sauvage et incontrôlée, de terreur et d’excitation, de douleur et de plaisir, et de plaisir sans vergogne.
Ce soir sera spécial. Andrew sera là à huit heures et elle a promis de lui laisser la porte ouverte. Elle sera habillée pour lui, et en position.

*

* *


Il est neuf minutes après huit heures et Shelby devient de plus en plus inquiète. Elle se demande soudain si elle a fait une terrible erreur et se sent assez stupide. Et si la maison prenait feu ? Et si James devait rentrer tôt ?
Elle évacue ces choses. Ça n’a pas d’importance. Rien n’a d’importance. Elle est impuissante. C’est ça le point. Elle s’est mise complètement à la disposition d’Andrew. Elle est en son pouvoir. Elle soupire et souhaite qu’il se dépêche. Elle se sent mal à l’aise et effrayée.
Puis elle l’entend. Le grincement de la porte d’entrée. Il est là ! Enfin. Elle retient son souffle, d’espoir et de peur. Cela semble lui prendre beaucoup de temps pour descendre au sous-sol. Elle se sent soulagée lorsqu’elle entend s’ouvrir la porte en haut des escaliers.

*

* *


Lentement, James descend les escaliers. La pièce est faiblement éclairée. Il entend une respiration lourde et réalise que c’est la sienne. Il essaie de se calmer.
Au bas de l’escalier, il tourne et entre dans le repaire. Il s’arrête, sous le choc. Rien n’est comme il s’y attendait. Il avait imaginé un petit nid d’amour romantique avec toutes les petites touches féminines de Shelby. Au lieu de cela, il est confronté à quelque chose qui tient d’un croisement entre une chambre de torture médiévale et un sex-shop du quartier chaud.
Shelby est nue. Un tissu rouge est étroitement attaché autour de sa tête et recouvre ses yeux. Elle est positionnée devant un grand miroir mural, dos à lui. Ses poignets sont attachés avec des boucles de tissu et celles-ci sont attachées à des lanières de cuir qui pendent à des crochets au plafond. Ses chevilles sont attachées au mur avec d’autres de bandes de tissu.
James ne peut pas le croire. Sa femme depuis douze ans est suspendue nue devant lui, ligotée plus serrée que la chatte d’une vierge. Elle a les yeux bandés et est impuissante. Lentement, James se met à sourire. LIRE LA SUITE

Traduit de l’anglais pas Henic






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Commentaires

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mercredi 8 septembre 2021 à 14h25 - par  de Perry

SUBLIME récit où tout y est, magnifié par l’EXCELLENTE traduction d’Henic ; une histoire passionnante : SM et amour. Un savoureux cocktail avec le choix performant d’un vocabulaire adapté à cette chronique. Un GRAND BRAVO aux auteur et traducteur. Sylvain.