Chantal était encore sous le choc de ce tsunami émotionnel.
Amoureusement et sexuellement.
Elle venait de jouir avec une telle force que tout cela lui semblait irréel. Était-ce seulement possible ? L’avait-elle rêvé ? Avait-elle prononcé ces mots ? Cela ne lui ressemblait pas et pourtant quelque chose venait de changer en elle depuis sa rencontre avec Jennifer.
Elle ressentait ces petits papillons dans son ventre qui chatouillaient ses envies et la rendaient amoureuse. Pire encore elle tombait irrémédiablement et diablement sous le joug de cette femme. Il lui devenait impossible de ne pas lui obéir, autrement dit, elle sentait le besoin de lui obéir, nuance !!!
Ce besoin de lui plaire.
« Vous pouvez disposer »
Jennifer venait de s’adresser à la petite assemblée encore présente en claquant des mains.
Elle s’approcha de Chantal pour lui enlever toutes les entraves, la relever péniblement et surtout la prendre dans ses bras. Elle chuchotait ces mots à l’oreille de son esclave tout en la consolant et en l’embrassant.
« C’est bien ma belle, c’est fini, je suis fière de toi, tu me fais honneur, tu es tellement belle.... Chutttt, voilà c’est fini, je suis là pour te protéger, laisse-toi aller sur mon épaule… »
Chantal subissait le contre coup, elle pleurait à présent, les larmes coulaient le long de ses joues et elle serrait son amante tant et plus pour y chercher le réconfort dont elle avait besoin.
Elle se maudissait de pleurer et de se laisser aller à ses faiblesses.
« Je sais ce que tu ressens, n’aies pas honte, il importe que tu prennes du plaisir, c’est cela le plus important. J’ai vraiment apprécié les efforts que tu as faits pour suivre mes instructions et me plaire. Tu es à moi et je suis là pour t’aimer et te protéger. Il te suffit juste de bien m’obéir comme une bonne petite fille ».
Les lèvres de Jennifer venaient et enveloppaient celles de Chantal dans un ballet de baiser qui la stimulait à nouveau.
Étonnement, Chantal retrouvait une excitation d’autant plus rapide que Jennifer caressait son ventre et le mont de Venus pour titiller à nouveau ses lèvres intimes et la masturber.
Jennifer la rassurait toujours par sa douceur, mais la guidait également.
« Il est normal que tu sois à nouveau excitée, laisse-toi aller, profite, j’aime te voir ainsi. »
Jennifer prit à nouveau le vibro juste à côté d’elle et le posa sur le sexe de son esclave.
Chantal ressentit une décharge électrique au contact des vibrations et sentit tout de suite le désir s’accroître.
« Laisse-toi aller, tu as mon autorisation, tu peux jouir sans crainte cette fois, prends ton plaisir autant de fois que tu le souhaites. Montre-moi combien tu m’aimes… Bonne fille va, good girl »
Cette dernière phrase la touchait au plus profond d’elle-même, car elle la rendait petite fille face à celle qui était tellement femme.
La douceur, les paroles, les baisers de Jennifer accentués par les effets du vibro eurent tôt fait d’emmener Chantal vers le point de non-retour.
Chantal s’agrippa à la taille, au dos, aux épaules de Jennifer qui elle-même tenait son menton pour mieux l’embrasser et profiter du regard hagard, des paupières mi-closes que Chantal lui renvoyait en sombrant à nouveau dans un orgasme brutal et violent.
Jennifer avait réduit le vibro au minimum en le retirant et le déposant alternativement sur le sexe de Chantal qui jouissait et divaguait par vagues successives. À chaque orgasme et spasme, elle laissait s’échapper des râles qui semblaient ne jamais s’arrêter.
Elles s’embrassaient à nouveau, tendrement, amoureusement, s’enlaçant inlassablement avec une telle vie, une telle envie. Cela dura une éternité.
La dame plus âgée qui était restée discrètement au début s’était vite effacée, mais n’avait rien perdu du spectacle tout en respectant l’intimité des deux amantes. Elle était le témoin de l’incroyable complicité naissante entre ces deux femmes à tel point qu’elle en était un tantinet jalouse même si elle ne nourrissait pas habituellement ce genre de réaction.
Qui n’aurait pas envié de vivre ces moments à la place de l’une de ces deux femmes  ? LIRE LA SUITE