Synopsis : Une jeune cadre de bureau vole son entreprise et est découverte par un collègue qui met ce fait à profit pour la faire chanter. Il l’humilie et l’utilise au bureau, l’amène à s’inscrire à une séance de photos compromettantes et lui fait subir de plus en plus de situations humiliantes et d’actes de soumission.


1. Prise la main dans le sac

En état de choc, Grace regarde la cassette. Elle se voit, changeant les numéros sur le bordereau de transfert de compte. C’est enregistré sur la bande. Elle lève les yeux vers Royston, le visage livide.
« Tu ne te serais pas fait prendre si tu n’avais pas été aussi gourmande, Grace, déclare le cadre d’une trentaine d’années. Personne n’a rien remarqué les trois premières fois que tu as volé de l’argent à l’entreprise, continue-t-il tranquillement. Cependant, lorsque j’ai vérifié le rapport, les chiffres ne correspondaient pas et c’est à ce moment-là que je t’ai soupçonnée. De toute évidence, déplacer la caméra de sécurité pour la pointer vers ton bureau, a aidé à te prendre la main dans le sac. »
Grace se sent complètement épuisée. Après s’en être tirée les trois premières fois, elle pensa que c’était vraiment facile, et ça le fut. Elle avait gagné un poste dans cette partie de l’entreprise où normalement personne ne l’interrogerait sur ce qu’elle faisait. Jusqu’à ce qu’elle se laisse emporter, et s’il n’y avait pas eu ce Royston des plus irritants, ce qu’elle avait fait serait probablement passé inaperçu.
Royston fut à la fois un prétendant et un rival. Alors qu’il était plus haut placé qu’elle dans l’entreprise, Grace avait la confiance de son chef de service et les autres chefs de service avaient généralement sur elle une impression favorable.
Comme beaucoup d’hommes du bureau, Royston était attiré par Grace, confiante et sexy. Lorsqu’il fut clair qu’elle ne s’intéressait pas du tout à lui, Royston commença à devenir jaloux de sa popularité au bureau et du fait que le chef du département pensait qu’elle était capable, peut-être plus capable que lui. Ce fut avec beaucoup de joie qu’il trouva enfin sa faiblesse, la chose qui la détruirait complètement, elle et sa place dans la société. Et maintenant, tout dépend de lui.
« Tu m’as espionnée… dit Grace d’une voix tremblante en fixant Royston. »
Mais elle n’était pas sûre que son ton fût accusateur ou celui de la reddition, celle d’un enfant dont la main a été surprise en train de voler dans la boîte à biscuits.
« Oui, et je suis sûr que M. Shih et les directeurs seront heureux que je l’aie fait. Sinon, nous n’aurions jamais découvert à quel point tu es une salope voleuse », déclare-t-il, souriant à la dame élégamment habillée qui est plus jeune que lui de sept ou huit ans.
Le visage de Grace tressaille légèrement sous le terme péjoratif, mais elle ne dit rien. Grace est la fashionista du bureau, toujours parfaitement maquillée avec ses coûteux produits cosmétiques japonais, et habillée de vêtements de créateurs. Cela combiné avec son corps extrêmement mince et presque menu, son teint clair de porcelaine, les traits poupins de son visage et ses cheveux courts, fait que de nombreux hommes du bureau trébuchent comme des adolescents essayant de faire tout leur possible pour l’aider.
Depuis le début de sa carrière, Grace sait ce qu’elle veut de cette industrie dominée par les hommes, et elle sait comment l’obtenir. Avec son mouvement de tête, son clin d’œil, le ton de sa voix ou un contact innocent au bras de l’autre personne au milieu d’une conversation, elle peut obtenir beaucoup de choses par ses douces manières de charmeuse. Elle est sympa et impertinente dans le bureau, mais « intouchable », conduisant au bord de la frustration de nombreux hommes qui ne peuvent pas l’atteindre.
Mais maintenant, Royston la tient. Fermant son dossier, il brise les pensées intérieures de Grace en lui disant :
« J’informerai M. Shih et les directeurs demain matin. Et la police sera bien sûr informée, conformément à la politique de l’entreprise. Quatre accusations de détournement de fonds et de fraude, je crois. »
Grace se sent impuissante, et elle refoule ses larmes alors que son monde s’effondre. Elle ne supporte pas l’idée d’aller en prison pour cela. Elle plaide :
« S’il te plaît, ne fais pas ça… Je vais… je vais tout rembourser… »
Les larmes coulent sur sa joue, mais Grace sait qu’elle ne pourra pas s’en sortir aussi facilement. Comment a-t-elle pu être aussi stupide ? Royston sourit.
« Même si tu pouvais rembourser cent quatre-vingt mille dollars demain, pourquoi la société devrait-elle abandonner les poursuites pénales contre toi ? Ce serait envoyer un mauvais signal aux actionnaires et aux employés que tu connais. Ou alors, me demandes-tu de te couvrir ? »
Grace est désespérée, et elle sait que cela semble désespéré, mais elle doit tout essayer.
« S’il te plaît Roy… Tu sais que je t’ai toujours traité comme un bon ami… »
Royston rit et ça la pique.
« Tu pourrais sûrement faire mieux que ça, Grace. »
Ses yeux parcourent son visage sillonné de larmes, puis sa veste et son pantalon de tailleur blancs, jusqu’à ses chaussures à talons hauts.
Le visage de Grace brûle pendant que son esprit confus tente de déterminer si Royston essaie de la faire chanter pour qu’elle lui accorde une faveur sexuelle pour dissimuler cela pour elle. Peut-être… peut-être qu’elle pourrait juste… Royston rompt le silence et sort un autre dossier de son tiroir.
« Eh bien, ne dis pas que je suis sans cœur, mais peut-être que tu pourrais m’aider pour quelque chose. Il y a cette importante affaire sur laquelle je travaille, et j’ai du mal à trouver la personne idoine dont j’ai besoin pour y arriver. Si tu acceptes de démissionner de l’entreprise et de rejoindre ce projet, je pense que je pourrai convaincre M. Shih de ne pas le porter plainte. Cependant, tu devras rembourser la totalité de l’argent à l’entreprise dans un délai d’un mois.
— C’est, c’est génial Royston… Merci beaucoup… Mais je ne peux pas rembourser sous un mois… Pourrais-tu me donner plus de temps ?
— Eh bien, ne t’inquiète pas, si tu te lances dans cette aventure, tu seras payée trente mille dollars à la fin, et je peux te prêter cent mille dollars. Quant aux cinquante autres, nous devrons trouver quelque chose, dit-il en lui tendant le dossier. J’ai juste besoin que tu signes et que tu paraphes chaque page. »
Grace parcourt rapidement le document, et à travers le jargon juridique, elle comprend qu’elle démissionne de la société pour en rejoindre une autre, enregistrée aux îles Caïmans. Royston est le principal associé de cette entreprise, quoi que cela signifie, et elle sera également tenue à une stricte confidentialité sur les conditions de son emploi. Pour le projet, elle devra également séjourner dans un hôtel et offrira des services de secrétariat et d’autres services à des clients fortunés. Cependant, pendant les heures de bureau, elle continuera de travailler dans le même bureau où elle travaillait, sauf indication contraire. Il y a aussi quelque chose à propos de se rendre disponible pour accompagner les clients à toute heure de la journée avec un bref préavis, et de faire tout ce que l’entreprise lui demandera de faire, y compris la manière de s’habiller. Grace inscrit sa signature et rend le document.
« Bien. Ce soir il y a un bal et je rencontre un client important avec plusieurs chefs de service. Je veux que tu m’y accompagnes. Ta tenue te sera envoyée dans ta chambre d’hôtel. Assure-toi d’y être ce soir, ou la police viendra te chercher demain.
— Oui, merci Royston, répond Grace, réussissant à faire un faible sourire.
— Ce sera “Monsieur” à partir de maintenant, Grace, dit Royston en croisant les bras devant sa poitrine.
— Oui Monsieur… Répond doucement Grace.
— Et une question, puisque je suis responsable de faciliter ta transition vers ton nouvel emploi .. Je me suis toujours posé des questions sur la taille de ton buste… Tu fais du 80A ? Ou 85A ? »
Grace reste stupéfaite pendant un moment, mais répond :
« 80A, Monsieur.
— Ah… petits, n’est-ce pas ? »
Il fait un large sourire :
« Et ta taille de culotte ? »
Le visage de Grace rougit, car on ne lui a jamais parlé comme ça auparavant…
« 36, Monsieur.
— Juste ce que je pensais… Mmm… À ce soir. » LIRE LA SUITE