Chanel, un sugar boy
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Depuis une semaine qu’il était hébergé chez sa grand-mère, Chanel passait le plus clair de ses journées à la plage. Il voulait profiter au maximum du temps ensoleillé qui régnait actuellement sur la côte atlantique pour y bronzer nu. Mais il ne s’agissait pas que de bronzer pour lui. Il s’était surtout mis en tête de rencontrer quelqu’un. Et cette plage était l’endroit idéal pour y lier connaissance. C’était Marie-Claude, sa grand-mère, qui la lui avait recommandée, en habituée des lieux. Cette plage avait la réputation d’être un haut lieu des rencontres libertines de la région. Mais elle était aussi et surtout fréquentée par nombre d’homosexuels des environs.
Il ne lui fallait qu’un quart d’heure pour s’y rendre en vélo et retrouver cette immense étendue sauvage bordée de dunes. Il devait suivre d’abord une départementale et prendre ensuite la direction de la mer par un petit chemin de terre à travers une forêt de pins. La plage se trouvait là, quatre kilomètres plus loin, tout de suite à gauche d’un domaine naturiste, juste après les dunes.
Chanel était ce qu’on appelait communément un minet. D’autres, plus férus de ce genre de beauté, diraient un androgyne, voire un giton. Un jeune homme servant à de honteux plaisirs, tel Giton, jeune personnage de la satire de Pétrone. Une chose était certaine, son aspect physique le tenait plus proche d’une fille que d’un garçon. Déjà par les traits délicats de son visage qu’éclairaient de grands yeux bleus frangés de longs cils recourbés. Puis par sa bouche rose, ourlée de belles lèvres pulpeuses légèrement ouvertes naturellement sur des dents d’une blancheur éclatante. Enfin par ses cheveux clairs et soyeux naturellement qu’il s’était décoloré en blond platine tout récemment, sur les conseils avisés de sa mamie. Et si la ferveur de Marie-Claude à vouloir le féminiser à tout prix n’était pas suffisante, c’était encore elle qui lui avait choisi cette jolie coupe « Pixie ». Une coupe très courte, même rasée sur la nuque, et bien plus longue sur le devant avec cette mèche qu’il lui balayait le front sur un côté. Quant à sa silhouette, elle n’avait de masculine peut être que par la largeur des épaules, car tout le reste était incroyablement gracile et féminin. De taille moyenne, ses longues jambes, son cou, ses poignets, tout était fin et délié chez lui. Sa taille étroite mettait en valeur une magnifique paire de fesses bombées. Et ce qui était le plus étonnant chez lui, c’était sans doute son absence presque totale de pilosité. Comme si sa puberté s’était arrêtée à un moment. Et les quelques poils qui pouvaient apparaître de-ci de-là étaient irrémédiablement supprimés, toujours sur les exhortations éclairées de Marie-Claude. Cette dernière avait l’art et la manière d’influer sur les choix esthétiques de son petit-fils. Et elle savait surtout s’y prendre avec lui.
Pour se rendre à cet hypothétique, mais si espéré rendez-vous amoureux, Chanel s’était décidé à jouer le tout pour le tout, côté vestimentaire. Son intention était de rencontrer absolument quelqu’un aujourd’hui et rien ne pouvait l’en dissuader. Ce n’était pas la première fois qu’il se rendait sur cette plage et il avait pu, les fois précédentes, se rendre compte qu’elle était surtout fréquentée par des hommes d’un certain âge. Nous étions en juin, et les vagues de vacanciers n’avaient pas encore fait leur apparition. C’était affublé d’un microshort taillé dans un de ses vieux jeans usés jusqu’à la corde qu’il avait décidé de s’y présenter ce matin. Il avait longuement hésité avant de se résoudre à le mettre. C’était osé. Et encore une fois, c’était Marie-Claude qui avait insisté. Il ne l’aurait certainement pas fait autrement. Taillé bien trop court, ce short lui rentrait carrément dans le cul pour dégager de manière exagérée, voir indécente, le croissant parfait de ses fesses. Il savait qu’il passerait pour une salope habillé comme cela, mais c’était, après tout, ce qu’il était au fond de lui. Son but était de rencontrer au plus vite un homme, un vieux si possible, et peut importe ce qu’on penserait de lui. Il ne pouvait envisager de rester seul tout l’été. LIRE LA SUITE
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