L’éducation de Kate
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Maud me dit d’un ton sec :
« Bon, c’est tout simple, tu lèves tes fesses de là et tu vas devant la table basse qui est juste là » en me la montrant du doigt.
Un peu furieuse du ton, je me lève brusquement pour me diriger d’un pas rapide vers l’endroit indiqué.
Je me plante les bras croisés sur ma poitrine. Je me déhanche sur le côté dans une pose de défi.
J’en ai marre maintenant et je veux savoir ce que cache la demande de Thomas.
« Voilà, j’y suis et ensuite ? » lui dis-je.
Je suis à la fois furieuse, curieuse et révoltée par ce que je suis obligée de faire pour éviter le pire avec mon Thomas. Je suis là et en même temps, je ne suis pas là. Comme hors de mon corps, comme si je n’étais pas concernée et que j’observais la situation depuis un petit nuage.
Elle veut me voir à poil ! Eh bien soit, je vais me mettre à poil et alors qu’est–ce qu’elle croit que je ne vais pas oser. Elle me prend pour une sainte nitouche, non, mais !
La voix de Maud qui continue à parler me fait revenir à réalité, d’un coup :
« … Tout d’abord, tu te redresses, les pieds joints, mains dans le dos et tu m’écoutes attentivement. Bon, passons aux choses sérieuses », fait-elle en attrapant son smartphone pour y trifouiller dedans. « Voilà 15 minutes de réglées, mais avant de déclencher le compte à rebours, je vais te donner les consignes à suivre sans faute sinon fin de l’épreuve et fin de mon aide. Très important, tu n’as droit qu’à trois refus. ».
Bah, 15 minutes, ce sera vite passé, elle ne va pas me demander la lune.
Pourtant, je suis très surprise qu’elle pose des conditions pour cet essai, je me demande ce qu’elle va bien me faire faire que je serai amenée à refuser.
Je n’ai jamais vécu une telle situation.
Alors Kate, ma petite Kate, profil bas. Faisons comme Audrey, ça à l’air de lui plaire.
« Oui, Maud », lui fais-je d’une petite voix.
« Premièrement, il n’y a plus de Maud, mais Madame. Tu reçois un ordre, tu l’exécutes sans délai et dis “Oui Madame” ou “Bien Madame » et tu ne parles que si on te pose une question. Et tu fais toujours des réponses très courtes. Et tu parleras fort, que tout le monde t’entende. Compris ? »
Je me dépêche de lui répondre. « Oui Madame ». Pas le moment de la fâcher contre moi.
« Une dernière chose, si tu hésites sur ce qu’il faut faire. Tu peux demander, mais avant tu dois dire Madame puis-je poser une question ? Bien compris ? »
« Oui Madame », lui réponds-je d’une voix plus forte et plus assurée.
« Bon, commençons », me dit-elle en enclenchant le compte à rebours.
« Tiens-toi droite. Les bras le long du corps et tu écartes les jambes. »
Je me redresse le dos bien droit, place mes bras le long de mon corps, la tête droite. Je m’applique à faire pour le mieux. Mais je fais moins la fière, pour sûr.
« Les jambes plus écartées »
« Encore ».
Si elle continue à me les faire écarter, je vais me casser la figure.
« Stop, ça ira comme çà ».
Bon là, ça va encore, c’est plus que quand j’écarte les jambes au lit, mais ça va le faire.
Puis, soudain son ordre d’un ton ferme :
« Tu vas enlever ta robe très lentement en défaisant un à un les boutons, puis écarte largement les pans de ce chiffon et tu attends la suite. » LIRE LA SUITE
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