Couple renouvelé
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Depuis cinq minutes maintenant, Philippe a toujours l’index d’Aline enfoncé dans ses fesses rouges et douloureuses. Son érection n’a aucunement diminué. La jeune femme, certaine maintenant des désirs de son mari, sort son doigt des fesses, le présente à la bouche de l’homme :
– Nettoie-le !
– Pas question ! Aaaaaaaye !
Deux fortes claques sur ses fesses rouges ont provoqué cette protestation.
Aline colle littéralement son index sur les lèvres maritales. Philippe comprend qu’il doit accepter, se résigne, ouvre la bouche et suce le doigt.
– Ben tu vois : une fessée suffit à te rendre obéissant. Avant de dormir, j’ai un petit cadeau pour toi. Ouvre le premier tiroir de la commode, apporte-moi la boîte en bois.
Philippe rapporte la boîte à Aline qui l’ouvre. Sur le fond de satin bleu reposent trois plugs : un de vingt centimètres, mais très fin, sorte de tube cylindrique avec des petites boules espacées d’un ou deux centimètres ; un autre un peu plus grand avec deux boules ; le troisième, au sommet fin qui s’évase comme un parapluie suivi d’une colonne avec trois boules dont la dernière a presque la dimension d’une balle de tennis.
Le jeune homme demande :
– C’est pour qui ?
– Pour ton cul, chéri.
– Ah non ! Hors de question…
Aline ferme le couvercle, dit gravement :
– Tu as raison…
Elle quitte la couche, va remettre la boîte dans le tiroir :
– … Pour cette nuit je t’abandonne la chambre. Je vais dans la chambre d’amis.
Philippe n’a même pas le temps de la retenir qu’elle s’est éclipsée.
Aline sait qu’elle prend un risque. Si son mari ne vient pas dans la chambre où elle vient de s’installer, la rupture est en vue. Pas trop grave pour elle, car la maison lui appartient, mais quand même…
Pour tromper son attente, elle s’empare d’un livre, le dernier Jonathan Kellerman. Elle entend un bruit dans le couloir, fait semblant d’être captivée par les lignes devant ses yeux.
Un « toc-toc » timide à la porte.
– Entre !
Philippe, triste mine, pénètre dans la pièce, ferme la porte dans son dos, avance vers le lit, tend la boîte fermée à son épouse qui vient de clore son livre et le reposer à côté d’elle.
– J’ai peur, chérie. Ta fessée m’a excité, mais pour… ça, je ne crois pas être prêt.
Aline a pris la boîte, bascule ses jambes sur le côté, s’assied, ouvre la boîte, sort le plug le plus fin :
– On peut toujours essayer. Si tu souffres trop, on arrête.
Un sourire naît sur les lèvres masculines :
– D’accord. Comment procède-t-on ?
– Retournons dans la chambre, tu prendras le tube de gel et en mettra sur le plug. Je te laisse le faire, comme ça tu ne pourras rien dire. Mets-en sur ton trou du cul pendant que tu y es.
Philippe tend le plug luisant de gel gras, s’allonge à plat ventre sur le lit matrimonial, présente son derrière encore rose qu’Aline s’empresse de claquer avec cette injonction :
– Écarte tes cuisses, cambre-toi bien ! LIRE LA SUITE
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