Ulla, malgré elle
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Alors que l’automobile de Julien emporte ses poupées, Ulla et le majordome, Maître Paul fait son apparition, comme cela avait été accordé la veille. La mauvaise surprise a été de voir que la maisonnée n’a plus aucune des femelles dont il pensait pouvoir profiter. Il aimait particulièrement jouer avec les poupées, surtout Rosette, la grande blonde. Mais qu’à cela ne tienne : il est venu « équipé » puisqu’une soumise l’accompagne. Une petite femme rousse, menue et timide, vêtue comme une écolière, robe courte, chaussettes blanches, chemisier blanc, mais aussi très maquillée, les sourcils foncés, les paupières vert foncé, la bouche aux lèvres pulpeuses d’un rouge carmin foncé, brillant. C’est le look de la petite écolière perverse… Avec ses yeux baissés, humblement, et ses lèvres légèrement entrouvertes, elle suit Paul un pas derrière lui, comme son ombre. Un rêve de soumise parfaitement adaptée aux besoins de son maître. En dehors de son attitude humble et réservée, le seul autre signe de sa soumission est son collier : un collier de chien classique en cuir, mais avec quatre anneaux en acier inox brillants et menaçants.
Jean les fait s’asseoir au salon pour prendre un café et expliquer la situation. La fausse écolière soumise s’installe au pied du fauteuil que son maître a choisi, comme une enfant qui se préparerait à jouer, les fesses au sol, les jambes sur le côté dévoilant de la peau mate de ses belles cuisses, les yeux fixés au sol, faisant preuve d’humilité extrême. À aucun moment, Paul, son maître, ne prend la peine de la présenter à Maître Jean. Il se contente de demander un bol avec de l’eau « pour ma petite » qu’il pose devant elle. Pourtant, Jean est frappé par la beauté de son visage, doux, fragile, étrange aussi et gracieux avec ses yeux verts qu’il a pu à peine entrevoir.
Après avoir fait servir le café, Jean entreprend d’expliquer brièvement les évènements de la journée. Paul se met à rire en apprenant que Maurice avait été humilié en l’obligeant à servir l’épouse de Jean alors même qu’il la considère comme une pute, une moins que rien qui lui doit obéissance. Paul s’est réjoui d’apprendre que le majordome imprudent avait été embarqué par Julien pour le dresser, lui aussi, comme une des soumises.
– Mais vous n’avez pas peur qu’il se venge ? demande-t-il à Jean.
– Non, je pense que Maurice est assez limité. Alors, tant qu’il est bien payé et qu’il peut se farcir les soumises et les esclaves, il est content. Je me demande ce que Julien lui fera subir. Mais puisque nous en sommes là, cher Paul, vous qui connaissez Julien mieux que moi pour avoir travaillé ensemble, dites-moi, qui sont ces deux magnifiques poupées en latex ? Elles m’intriguent, surtout parce que d’après Julien, elles seraient entièrement volontaires.
Tout en disant cela, Jean ne pouvait pas détacher ses yeux de la petite soumise qui restait immobile aux pieds de son interlocuteur. Paul réplique alors :
– C’est normal qu’elles vous intriguent. Moi aussi, elles me plaisent et j’adore ce type de femmes, ces Slaves, blondes comme Maria, enfin je veux dire… Rosette, que je connais très bien.
Jean porte son regard vers la petite soumise, à genoux au sol, qui s’approche des pieds de Paul comme un chat. Paul pose sa main sur sa tête et se met à la caresser.
– Ah bon ? vous la connaissez d’avant son entrée au service Julien ? demande Jean.
– Oui, et je les connais bien, toutes les deux d’ailleurs. J’ai fait leur connaissance bien avant leur arrivée en Europe. Lorsque nous travaillons au Kazakhstan dans le pétrole. La blonde se prénomme Maria, elle est Russe. Elle était entraîneuse dans un bar que je fréquentais à l’époque où je travaillais là-bas. Je l’aimais bien, car elle avait une sorte de vigueur et de joie de vivre étonnante. Elle ne couchait pas souvent avec les clients et se contentait simplement de les faire boire. Je pense qu’elle m’aimait bien et nous avons vécu une petite romance imprévue pendant quelque temps. À mon départ, je lui ai proposé de venir avec moi en France. On avait le projet avec Julien de créer un club et j’ai proposé à Maria de venir en France pour s’occuper du bar. Elle était assez bonne barmaid et elle avait une bonne expérience et cela me permettait de poursuivre notre romance. Mais pour mon malheur, quand je l’ai présentée à Julien, ce fut l’amour au premier regard ! Julien et Maria se mirent même à vivre ensemble et je suis parti du Kazakhstan dépité. Le couple avait disparu pendant quelques mois, je sais que Julien démissionna alors de la compagnie des pétroles. Il tuait la poule aux d’or, alors que je continuais à travailler au siège parisien de la compagnie. Un instant… » Paul s’interrompt pour repousser la petite soumise qui cherchait à se blottir contre ses jambes.
« Veux-tu bien te mettre un peu à l’écart ? dit-il en lui donnant de légères gifles. » Une fois que celle-ci s’écarte quelques centimètres de ses jambes… LIRE LA SUITE
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