L’étudiant gay
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Une fois habillés, après que nous avons pris notre douche ensemble, moi avec toujours le plug dans mon cul, je consulte mon chronomètre, 17 h 22, demande :
– As-tu envie de quoi que ce soit ?
– Et toi ?
Il m’énerve quand il fait ça. Je le regarde des pieds à la tête et inversement puis :
– Tu as remis ton cuir parce que je t’ai dit que ça me plaisait énormément, ça m’excite même. Donc, choisis le programme.
– Je te propose un dîner à la Trattoria Anna Maria, via delle Belle Arti. Cuisine familiale et traditionnelle.
– Pourquoi n’y sommes-nous jamais allés ?
– Je n’y ai jamais pensé. C’est fermé le lundi… nous sommes jeudi c’est bon. (Il réserve en appelant avec son téléphone).
Après une promenade sous les portiques de la Via dell’Indipendenza, nous déambulons dans les rues qui nous ramènent vers le Teatro Comunale de Bologna, où nous sommes déjà allés deux fois au concert. Marco me désigne une affiche :
« Concerto del Capodanno (concert du 1er de l’An) » qui aura lieu le 03 janvier avec la liste des œuvres jouées et le nom du Chef.
Il commente :
– À voir, s’il reste de la place. Tant que ce n’est pas la directrice musicale, Lyniv, trop raide et sans musicalité…
– D’accord avec toi. Allons voir…
Le plug s’agite dans mes fesses. Plus que depuis notre sortie cette fois, du coup je dis :
– Arrête. Ça fait mal.
Sans m’accorder un regard, il entre dans l’atrium du théâtre vide de public, se dirige vers la caisse où la caissière a l’air de s’ennuyer ferme.
Nous ressortons avec deux places. Le plug a diminué de volume, les vibrations ont cessé et je me sens mieux. Je le lui dis :
– Merci. Pourquoi m’as-tu fait ce jeu ?
– Pour te rappeler que je tiens le manche. (Il rit) Vu où nous étions, j’aurai pu dire la baguette.
– C’est malin !... Non ! Aïe !
Mon canal s’est écarté.
– Pas de réflexion désobligeante à ton… Maître.
– C’est nouveau ça.
– Non, c’est préférable. À partir de maintenant, en privé, tu m’appelleras Maître.
Je conteste :
– N’en sois pas si sûr !
Jeu douloureux du plug, mais je réplique :
– Si tu veux jouer avec lui…
Nous arrivons devant la porte d’Anna Maria :
– … Je vais tout de suite aux toilettes l’ôter.
– Alors inutile d’entrer.
Je le corrige :
– Fais ce que tu veux, moi j’ai faim, mon chéri.
Marco me prend le bras, me tire en arrière sous les portiques :
– Tu fais quoi, là ?
– Maître ne me convient pas, même en privé.
Marco me lâche le bras, se recule, me fixe comme s’il me jaugeait. Je le regarde fixement sans ciller. Il me sourit :
– Tu as raison. Je suis peut-être allé trop loin.
Je m’approche de lui, me positionne pour que personne ne voie mon geste. Je plaque ma main sur son bas ventre, prends sa bite dans le cuir :
– Ne t’inquiète pas, j’en ai trop envie… LIRE LA SUITE
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