Chapitre 25 – Mike est gagné par la contagion

Mon beeper se déclenche vers trois heures et demie avec un message sibyllin : « Sam ok / appelle Mike » sur l’écran. Je trouve un téléphone et Mike décroche à la première sonnerie. Il a l’air énervé.
« Sam va bien, dit-il dit en premier, elle se repose. Tu as dit à mes filles qu’elles pouvaient s’amuser avec ta copine ?
— Eh bien, Lisa m’a demandé ce matin...
— Lisa a demandé ? Lisa ? Lisa ne demande jamais rien !
— Mike, qu’est-ce qui te met dans cet état ? Sam se sentait seule et voulait de la compagnie. Les filles ont discuté ce matin et Sam s’est sentie mieux.
— Elles ont fait plus que discuter, cet après-midi.
— Je voulais te le demander au déjeuner, mais tu n’étais pas là.
— Donc, tu as donné ta permission à mes filles de batifoler avec ta femme ? »
Je commence à avoir mal à la tête.
« Eh bien, ouais. »
Mike reste silencieux pendant un moment.
« C’est un sérieux manquement à l’étiquette, Jim. Je tiens les jumelles en laisse, et l’épisode de cet après-midi est un revers dans leur discipline. Nous allons devoir établir des règles ; sois là à sept heures.
— Je... »
Mike a déjà raccroché.
À sept heures pile, je me gare devant le manoir de Mike et je m’arrête. A l’intérieur, Mike m’appelle de la cuisine. Il boit du vin rouge, m’en verse un plein verre, puis s’assoit à la table avec moi. Il a l’air beaucoup plus calme qu’auparavant.
« J’ai eu une longue conversation avec Samantha après t’avoir appelé, me dit Mike. Elle est très amoureuse de toi, tu sais."
— Je sais.
— On a parlé des fois où tu l’as fouettée. Elle t’a toujours demandé de le faire, tu ne l’as jamais fait pour la punir...
— Elle ne m’a jamais donné de raison de la punir. »
Ce n’est pas le moment d’être désinvolte avec Mike.
« Je voudrais ne jamais la punir, Mike ; c’est une personne, et elle est libre de faire ce qu’elle veut.
— Elle ne peut pas être une soumise si elle est libre de faire ce qu’elle veut.
— Elle choisit de se soumettre à moi, Mike. Et j’accepte avec gratitude sa soumission. »
Ne jamais discuter avec un avocat. Mike reste silencieux pendant un moment. Les relations de domination et de soumission ne sont pas abordées à la faculté de droit. Je lui dis :
« Ecoute, Mike. Tu sais que je ne suis pas aussi impliqué dans la scène que toi. Mais en tant qu’observateur extérieur, laisse-moi te dire que Sam et moi sommes heureux au-delà de toute espérance. Elle me prend parfois à rebrousse-poil, comme je le fais pour elle, j’en suis sûr. Je ne pense pas qu’il soit juste de lui imposer ma volonté, il faut qu’elle le veuille, sinon ce n’est pas bon. Alors on parle et on essaie d’y arriver. On trouve un point commun, et c’est plutôt bien pour nous deux.
De la façon dont je le vois, une fille soumise est quelque chose de spécial, une boîte à trésors remplie de merveilles. On regarde à l’intérieur, on examine un morceau. Peut-être arrondir un peu les angles. Tu l’aides à mieux s’adapter, à mieux se comprendre. Puis tu t’assieds et tu te délectes de la gloire qu’elle te donne de ce qu’elle a de plus précieux, son être même.
— Tu te trompes, Jim. La domination est la prise de l’autre, par la force si nécessaire.
— Ça marche pour beaucoup de gens, mais pas pour moi, Mike. Ce que Sam et moi avons n’est peut-être pas un vrai D et S, mais ça marche pour nous. Je ne demande pas des choses qu’elle ne peut pas faire, mais ce que je demande, elle le donne volontiers. »
Je lui demande :
« Qu’est-ce qui s’est passé pour que tu sois si énervé ? »
Mike se lève.
« Je vais laisser les filles te le dire. Viens. »
Mike et moi descendons au donjon. A l’intérieur, Lisa se tient près d’un mur, Liselle, de l’autre. Les colliers des filles sont verrouillés à des anneaux dans les murs. Je vais vers la cage de Samantha pendant que Mike déverrouille Lisa pour la faire venir.
Sam est assise dans sa cage, l’air triste. Je me penche vers elle et je tends la main pour lui caresser la joue. Elle a pleuré. Elle tend le bras vers moi, les menottes toujours aux poignets, qui s’entrechoquent.
« C’est bon, Sam. Je suis là maintenant. »
Mike fait venir Lisa et la fait s’agenouiller sur le sol nu à côté de la cage. Il lui demande de me raconter ce qui s’est passé cet après-midi. J’ai remarqué la corde nouée dans les cheveux de Sam, et je suis émerveillé lorsque Lisa me raconte le temps passé par Sam avec les deux filles. LIRE LA SUITE