17- Pierre, Agnès et les autres
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Si elle avait pensé qu’un moment de repos serait le bienvenu après les ébats auxquels elles venaient de se livrer, Agnès n’avait pas tenu compte de leur insatiable soif de jouissance, non plus que de l’étonnant pouvoir de récupération de la jeunesse. Aussi, après quelques minutes de calme que chacune mit à profit pour mieux assimiler les sensations qu’elles venaient d’éprouver, leur nature exigeante reprit le dessus. Bientôt leurs mains s’animèrent, comme mues par une propre existence ; elles s’élancèrent à la découverte de leurs corps, parcourant des territoires encore inconnus en de savantes arabesques, pétrissant la chair pour mieux la conquérir. Parvenaient-elles à la base des collines jumelles, qu’elles en faisaient le tour avant de les investir, les palpant, testant leur élasticité, pour s’élancer enfin vers leurs sommets, gagnant les aréoles grumeleuses entourant le pic orgueilleux du mamelon qu’elles prenaient plaisir à érailler de leurs ongles pointus. Le saisissant, elles l’étiraient, le malaxaient, le faisant rouler, accentuant la pression, puis le relâchant lorsque la tension se faisait trop forte. Passant d’une éminence à l’autre, elles y faisaient naître des ondes de plaisirs qui se propageaient dans tout leur être. Elles redescendaient ensuite lentement, comme à regret, pour se diriger vers le bassin où elles s’immobilisaient un instant, flattant l’éminence qui dominait le mystérieux triangle dans lequel, elles ne tardaient pas à disparaître, repoussant des défenses qui ne songeaient du reste qu’à se rendre, s’insinuant dans les replis les plus intimes, s’aventurant aussi loin qu’elles le pouvaient, faisant jaillir des sources qui les inondaient. Au clapotis ainsi déclenché se mêlait seulement le léger râle s’échappant de leurs gorges. Les doigts poisseux ressortaient alors de ces sombres antres pour poursuivre leur cheminement dans l’étroite vallée, jusqu’à débusquer l’entrée de leur intimité la plus secrète, qu’elles ne tardaient pas à investir. Chacune de ces victoires remportées sans réel combat était saluée par des gémissements de plus en plus prononcés ; une crispation, un feulement plus accentué marquaient une progression vers la jouissance finale. Les bouches se dirigèrent alors l’une vers l’autre, se découvrant par petites touches, en de délicats effleurements des lèvres. Pointant à leur tour, les langues s’aventurèrent, d’abord timidement, puis s’apprivoisant mutuellement, elles s’enhardirent, pour profitant finalement de ce que les bouches s’unissaient en un fougueux baiser, échanger leur salive, tour à tour conquérantes, puis accueillantes.
Nul doute que ces caresses n’auraient débouché sur le plus heureux des épilogues, si une voix masculine n’était venue troubler leurs ébats.
— Pourriez-vous m’expliquer ce qui se passe ici ?
De saisissement, les deux adolescentes se séparèrent immédiatement. A la vue du couple qu’elle découvrait, Muriel resta interloquée, tentant en un dérisoire réflexe de pudeur de dissimuler sa nudité à l’aide de ses seules mains dont elle couvrit sa poitrine et son ventre. Sandrine, bien que frustrée de s’être vue privée de la jouissance escomptée, réagit plus rapidement. Entrant dans la peau de son personnage, elle assuma son rôle dans la petite comédie qui avait été préparée dans le but d’amener sa compagne à se soumettre à leurs jeux pervers.
— Agnès…Pierre…que faites-vous ici ?
— Il me semble que c’est plutôt à nous de te le demander. Et d’abord, tu pourrais nous présenter.
— Heu… Muriel, une camarade.
— Vraiment ! Il me semble que vous avez une conception très particulière de la camaraderie.
— Mais, on ne faisait rien de mal…on s’amusait ; c’est tout.
Ramassant le gode qui traînait toujours sur le lit, Pierre reprit de plus belle.
— Tu pourrais peut-être me dire laquelle de vous deux s’est amusée avec ce jouet.
— C’est moi, j’ai voulu montrer à Muriel que l’on pouvait prendre du plaisir à être fessée.
— Si j’en crois les traces que je vois sur ta croupe, ton amie ne s’est pas contentée de te claquer le cul à mains nues.
— Non…je lui ai demandé de me fouetter avec le martinet.
Pendant tout ce dialogue, Muriel était restée pétrifiée, ne sachant quelle attitude adopter. Aussi est ce toute rougissante qu’elle s’entendit interpeller à son tour.
— Et vous, charmante demoiselle, pouvez-vous m’expliquer comment vous en êtes arrivée à ce genre de correction, d’autant qu’à voir la couleur de vos propres fesses vous avez du vous aussi recevoir une bonne fessée.
— ……
— Je m’adresse à vous ; devrai-je à mon tour utiliser ce martinet pour vous faire parler ?
— Non, je vous en supplie.
— Alors expliquez-vous.
— Et bien voilà… Sandrine a voulu me raser…et après comme la peau me brûlait, elle m’a passé de la pommade sur … le minou… et comme elle s’est aperçue que j’y prenais plaisir, elle m’a masturbée…et puis aussi, elle m’a entré plusieurs doigts dans l’anus. J’ai fini par jouir, alors, elle m’a traitée de vicieuse, et a dit que je méritais une bonne fessée.
A entendre les explications plus que gênées de l’adolescente, Pierre avait bien du mal à conserver son sérieux ; il lui fut toutefois encore plus difficile de dissimuler l’érection qui l’avait saisi lorsqu’il avait découvert les deux jeunes filles enlacées, s’embrassant à pleines bouches, avec les mains s’activant entre leurs cuisses. Il avait une envie folle de se jeter sur la belle eurasienne, et les propos plus qu’évocateurs qu’elle tenait n’étaient pas fait pour le calmer, aussi est-ce avec soulagement qu’il vit Agnès intervenir à son tour.
— Je pense en effet que vous êtes toutes deux de véritables salopes et que vous méritez une bonne correction. Toutefois, à voir dans quel état se trouve le cul de ma sœur, il me semble préférable de remettre cette punition à plus tard. Cependant, puisque vous aviez l’intention de vous « amuser » comme vous dites, nous allons vous trouver de nouvelles formes de jeu qui ne manqueront pas de vous plaire.
S’étant concertée un instant avec Pierre, elle reprit de plus belle :
— Nous allons vous faire passer quelques épreuves ; à l’issue de celles-ci, celle qui aura remporté la victoire pourra infliger un gage de son choix à la perdante. Je ne doute pas que cette perspective ne vous motive. Et puisque vous semblez rechercher le plaisir dans la douleur, je suis bien certaine que vous allez apprécier ce petit jeu. Pour ce premier duel, vous allez vous placer face à face, et vous « travailler » un peu la poitrine, afin de tester votre endurance. A tour de rôle vous allez vous asséner des claques sur vos adorables petits seins. La première qui cherchera à se dérober ou à protéger sa poitrine aura perdu. Afin de vous stimuler, sachez que si vous n’y mettez pas l’ardeur voulue, nous interviendrons à l’aide de ce martinet que vous avez pris tant de plaisir à utiliser. En place, et que la meilleure gagne. LIRE LA SUITE
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