L’éducation de Kate
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Tard dans la matinée, la maison s’éveille lentement. La fin de nuit a été très éprouvante pour moi, car Marc ne m’a fait aucun cadeau. Malgré les quelques heures de sommeil dans un lit, je me sens toute fracassée par ce que j’ai dû encaisser tout au long de la soirée avec le trio des maîtres, puis avec Marc en solo.
Dans le couloir des chambres, Thomas émerge lui aussi, suivi par une Audrey pas très fraîche, elle aussi. Marie sort d’une des chambres en se tenant au mur, elle n’a pas l’air en forme. Elle marche les jambes écartées en se tenant les fesses, son cul a dû pas mal déguster avec l’engin de Pierre.
Marie, Audrey et moi, nous nous regardâmes l’une après l’autre cherchant à savoir du regard ce que leur maître avait fait subir à l’autre.
Aux marques sur tout son corps, je compris qu’Audrey avait été durement fouettée, aux marques sur le mien, Marie comprit que moi aussi, j’avais passé un vilain quart d’heure avec Maître Marc dont elle connaissait que trop bien les habitudes.
Un petit sourire de complicité apparut sur nos lèvres, nous avions partagé le même homme, les mêmes souffrances et je n’étais absolument pas jalouse, quoique qu’un petit peu quand même. Il me tarde que Thomas me raconte sa nuit avec Audrey comme ça je saurais et moi, j’avais hâte de lui raconter comment je lui avais fait honneur en me comportant comme une bonne esclave doit le faire.
Nous nous retrouvons tous dans la cuisine.
Maud, habillée dans une tenue plus classique bien qu’elle se soit arrangée pour qu’on voie bien qu’elle ne portait rien dessous, nous prend par le coude à Marie et à moi et nous entraîna dans la pièce à côté.
« Les filles, la séance est finie chez moi. Pour l’instant, Pierre m’a dit de ne plus vous embêter. Il veut que vous soyez à nouveau ses invités pour un brunch improvisé. Voilà vos tenues d’hier. Hélas, je n’en ai pas d’autres à vous prêter qui soient à votre taille. »
« Madame, pouvons-nous nous rafraîchir s’il vous plaît ? »
« Bien sûr. Vous le pouvez, Kate, tu sais où est la salle de bains. Mais ne traînez pas, c’est presque prêt. Une demi–heure maxi. À tout de suite. »
Audrey, Marie et moi, nous nous hâtons vers la salle de bains pour nous prendre une douche rapide pour tenter d’effacer les traces de ces dernières heures, en nous nettoyant l’une l’autre.
Fraîches et bien propres, nous rejoignons le groupe qui se presse autour d’un buffet bien sympathique. Thomas me tend une assiette et des couverts. Je me sers copieusement, car j’ai une faim de loup.
La conversation alla bon train sur des sujets très divers et le vin aidant, la gaieté s’installa pour faire de ce brunch un bon moment de détente entre amis un peu spéciaux quand même.
Les cafés servis, les conversations se tarissent peu à peu et c’est l’heure du départ.
Après avoir remercié chaleureusement nos hôtes, nous nous séparons.
En me prenant dans ses bras pour une accolade, Maud me murmure à l’oreille :
« À demain, je compte sur toi, ma petite pute. » Et je sens qu’elle me glisse un papier dans la main et renferme sa main sur la mienne avec un sourire carnassier. LIRE LA SUITE
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