Charlotte et sa chienne
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Contrairement à ce qu’avait dit Maîtresse Charlotte, ce n’est pas le lendemain que je commençai à la servir dans son appartement. Elle voulait attendre le samedi pour qu’elle puisse être là chaque minute de la journée, pour ne pas me lâcher d’une semelle. Comme toutes les premières fois, je devais m’en souvenir.
J’avais donc rendez-vous à 10 heures le samedi matin. Enfin, quand je dis rendez-vous, je devais être sur le palier, nu, à genoux les mains dans le dos, la tête baissée et attendre, disponible…
La porte s’est ouverte vers 11 h 30, Maîtresse Charlotte est sorti dans une robe de chambre en satin et dentelle bordeaux. Elle était magnifique. La vision un instant de sa cuisse nue sortant du vêtement me brûla les yeux. J’observai ses pieds nus, les ongles mauves. Tout comme pour ses bottes, j’avais une envie folle de l’honorer, lui montrer toute ma dévotion. J’attendais avec une grande impatience le bonheur de pouvoir me prosterner et embrasser ses pieds, ses bottes, ses chaussures, ses semelles, tout ce qui pouvait humilier l’homme que j’étais pour révéler l’esclave qui sommeillait en moi. Mais pour l’instant, c’est un autre bonheur qui m’attendait.
Maîtresse me tendit un collier de cuir rouge. Je le détaillai avec une grande joie intérieure, sans trop savoir ce que je devais faire, ce qu’elle attendait de moi.
– Eh bien, mon chien, cela ne te plaît pas ?
– Oh si bien sûr Maîtresse. Il est magnifique…
– Eh bien, qu’attends-tu ? Renifle-le, embrasse-le, lèche-le… C’est un vrai collier de chien acheté dans une animalerie. C’est pour toi, il t’appartient et montre ton appartenance à ma personne.
Je l’embrassai, alternant baisers et grands coups de langue. Je gémissais sans m’en rendre compte. Sans faire véritablement exprès, ou alors sans que ce soit conscient, mes baisers sont arrivés jusqu’à sa main tenant le cuir. Sa peau était chaude, douce, parfumée. Elle n’a manifesté aucun signe de refus. Elle l’a même retourné, serrant ses doigts comme si elle voulait faire un bol pour retenir de l’eau. J’ai compris le message, et la langue sortie au maximum, j’ai léché le creux de sa paume, comme pour lui signifier que j’étais prêt à lui manger dans la main.
Elle me caressa la joue, puis ouvrit le collier et me le présenta.
– Tu peux rentrer chez toi et reprendre une vie normale, ou avancer ton cou. Je le refermerais et tu seras à moi… Tu peux encore choisir. Décide-toi maintenant… LIRE LA SUITE
Image par inna mykytas de Pixabay
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