Ecologie punitive
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I
Caroline attendait depuis vingt minutes que la directrice de la maison de discipline la reçoive. Jeune femme de vingt-trois ans, cheveux auburn, yeux clairs, nez délicat, bouche aux lèvres ourlées, petits seins, fesses musclées et bien rondes, sexe entièrement imberbe sur ordre marital.
Au moment où elle commence à perdre patience, un homme ouvre la porte du bureau de la directrice, lui ordonne :
– Entre !
Surprise, Caroline le regarde sans bouger.
L’homme chauve, torse nu au-dessus d’un pantalon de cuir moulant, s’avance, lui prend le bras, la tire avant de la pousser vers le bureau et de fermer la porte.
Derrière le meuble, une femme austère dit :
– Déjà rétive ?
Caroline n’en croit pas ses yeux, s’avance jusqu’à un siège où elle se laisse tomber. Mauvais choix.
L’homme, dans son dos, l’attrape par une oreille, tire si bien que la jeune femme suit le mouvement, met sa main sur celle de l’homme, mais en vain :
Aaaaaaaïe !
La directrice intervient :
– Personne ne vous a invitée à vous asseoir.
L’homme dit d’une voix puissante et grave :
– Reste debout !
Il lâche l’oreille, se place à côté de la directrice, qui explique :
– Ta présence dans cette institution est, comme tu le sais, à ton manque de respect en regard de l’écologie. Ton mari nous l’a signalé. Anton, à mes côtés, va être ton mentor pendant la semaine de ton séjour. Il a tous les droits sur toi : punition ou récompense. Des questions ?
Caroline n’en revient pas, demande en bafouillant :
– Mais… mon mari… ne… vous a pas… donné…
La directrice ne la laisse pas achever, lui tend un papier manuscrit :
– Lis !
La jeune femme s’avance vers le bureau, prend le papier, blêmit en lisant :
« Je donne tous pouvoirs d’éducation sur mon épouse Caroline à l’Institution…, fait à… » La signature est reconnaissable.
Elle rend le papier, éclate en sanglots.
La directrice dit :
– Anton, emmène-la au magasin qu’elle donne ses vêtements et récupère son uniforme.
Un quart d’heure plus tard, nue, Anton non loin, Caroline a mis tous ses vêtements, sous-vêtements et bijoux, sauf son alliance, dans une boîte. La préposée lui a tendu une simple combinaison de coton blanc qui lui arrive juste sous les fesses, en signalant :
– Tu seras nue pendant tout ton séjour.
Anton, imperturbable, l’a fait monter dans un véhicule électrique et a conduit jusqu’à un petit pavillon sombre.
Une fois dans la maison, Anton explique :
– Nous serons en permanence tous les deux. Je te fais visiter… Cuisine, chambre, salle de bain-cabinet de toilette, salle de punition.
La cuisine est assez grande, fonctionnelle. La chambre n’a qu’un grand lit. La salle de punition sera détaillée avec son utilisation.
Retour à la cuisine où l’homme commande :
– Prépare notre déjeuner. Vérifie qu’il ne te manque rien. Le menu est sur le plateau, je n’interviendrai pas…
Anton va s’asseoir sur un siège dans un des coins, achève :
– … Nous ferons ensemble le compte de tes erreurs. Je te fesserai après le café, soit ici, soit dans la salle de punition.
Caroline dit :
– Mais… Je…
– Cinq claques. Tu n’as pas demandé la permission de parler.
– Je ne savais pas, Monsieur…
– Dix claques. Je viens de te le dire. Tu lèves le bras comme lorsque tu étais à l’école. LIRE LA SUITE
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