Voisins
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Sarah et Claude se réjouissaient d’être invités, ce vendredi soir veille d’un long week-end, chez leurs voisins, un jeune couple qui, comme eux, avait quitté la capitale des Gaules pour venir s’installer près de Tarare au début de la pandémie de Covid.
Sarah, blonde comme les blés, yeux verts, vingt-cinq ans, taille moyenne, petits seins toujours saillants, ventre plat, croupe musclée, jambes de cycliste.
Claude, brun, même âge que son épouse, un mètre quatre-vingt-cinq, yeux noirs, grand, musclé, fesses longues, jambes d’athlète.
Julie, la femme de Michel, avait expliqué qu’ils devaient venir les mains vides, tenue décontractée. Âgée de trente ans, comme son mari, elle est rousse aux yeux verts, forte poitrine, fesses bien rondes.
Michel, un mètre quatre-vingt-dix, ses yeux bleus, froids, son très léger embonpoint le rendent peut-être plus dur. Ses mains sont très grandes, mais fines.
C’est lui qui accueille le couple. Claude lui tend une bouteille d’un Premier Cru de Bordeaux.
Julie, en retrait, remercie les arrivants :
– Ce n’était pas la peine. Merci. C’est vrai que j’ai donné le détail du menu à Sarah cet après-midi.
À son mari, sur un ton plus sec :
– Mets-la sur la table et débouche-la !
Le ton surprend les visiteurs. Sarah ne relève pas, suit Julie qui les conduit dans le jardin. Elle est quand même étonnée de voir Michel avec un short qui s’arrête juste à la lisière cuisses-fesses. Néanmoins, vu la chaleur en cette fin juin, ça peut se comprendre.
Julie voit que Claude a un pantalon, lui propose :
– Mets-toi en short comme Michel…
Vu l’âge du quatuor, Claude n’est pas tout à fait surpris de ce tutoiement.
– … À condition que Sarah soit d’accord.
Claude marque sa place :
– Je décide.
Sarah soupire et ajoute, peu encline à voir la soirée mal démarrer :
– Il n’a aucun besoin de me demander mon avis. Sauf quand nous sortons, ce soir c’est un dîner entre… amis, donc il fait comme il veut.
Julie a le dernier mot :
– Michel doit toujours me demander mon avis.
Claude sort au moment où Michel revient :
– Le rôti est prêt à passer au four. Claude revient-il ?
Sa femme répond sèchement :
– Bien sûr ! Question inutile…
Michel baisse la tête, reste coi.
Claude de retour, passé par le jardin, comprend à cet instant que Michel est dirigé par sa femme. Jusqu’où ?
Julie lui dit :
– Prépare les apéritifs et apporte-les ici.
– Mais… Ma chérie…
– Veux-tu être fessé devant nos visiteurs ? Dernier avertissement.
Claude, cette fois, n’en croit pas ses oreilles.
Michel retourne à la cuisine, alors que Claude, provocateur, demande en s’asseyant sans s’occuper du regard de Sarah :
– Vous le fessez vraiment.
Julie sourit :
– Au moins une fois par jour, plus s’il le mérite. Pas Sarah avec toi ?
Claude ne laisse pas passer :
– Ça ne risque pas.
Julie l’ignore, se tourne vers Sarah :
– Ton mari ne te donne-t-il jamais un motif pour claquer ses fesses ?
Alors que Claude pense qu’elle va abonder dans son sens, Sarah arbore un grand sourire :
– Peut-être. Maintenant que tu en parles, je ne vais pas mentir : quelquefois cela ne lui ferait pas de mal.
– Tu as tort d’hésiter.
Michel revient porteur d’un plateau avec quatre verres et trois bouteilles, le dépose sur la petite table au milieu du trio assis, s’enquiert :
– Sarah, quelle boisson désires-tu ?
Il les cite, attend sa réponse. Puis il s’adresse à sa femme qui le rabroue :
– Et Claude ? Il doit passer avant moi en tant qu’invité…
Le susnommé défend Michel :
– Absolument pas, tu fais une erreur. Les femmes toujours avant les hommes.
Julie tranche :
– Pas chez moi.
Mais Claude insiste :
– Désolé, j’ignorais que j’avais priorité… mais je m’incline.
Julie revient à sa préoccupation personnelle pour ne pas dire égoïste :
– Michel, je t’avais averti. Passe sur mes cuisses… Tout de suite !
Claude le défend :
– On n’est pas venu pour une représentation d’Au théâtre ce soir
Julie fixe Claude :
– Après lui, tu pourras y venir toi aussi. À moins que Sarah ne veuille le faire.
Sarah propose :
– Peut-être serait-ce mieux que tu commences par Claude ?
Ce dernier proteste :
– Ça ne va pas non ? Pas question…
Il n’a pas le temps d’ajouter un mot. Comme le diable jaillit de la boîte surprise, Julie se projette hors de son siège, attrape Claude par un bras, se rassied, et en moins de temps que Yul Brinner mettait à se couper un cheveu, elle l’étale sur ses cuisses, baisse ses short et slip, et commence de le fesser. LIRE LA SUITE
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