Charlotte et sa chienne
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Madame Charlotte ne laissait rien au hasard. J’appris bien plus tard qu’elle tenait un journal de mon dressage, jour par jour. Tout était étudié, rien ne se faisait dans la précipitation, ni sans contrôle. Je ne doutais pas un instant qu’elle avait une envie folle de me corriger avec Bertha, même si je n’avais fait aucune bêtise, mais juste pour le plaisir de fouetter un mâle, d’entendre crier son chien, de voir naître des zébrures sur ma peau blanche. Mais ce n’était pas le moment. J’étais en apprentissage. Pour l’instant, Bertha était là pour m’éduquer. Ce n’est que bien plus tard que j’apprendrais à crier sous la badine, non pas par punition, mais pour le simple plaisir des femmes, celle qui tenait l’instrument et celles qui regarderaient. Ce n’était pas la même chose que d’être repris à l’ordre et offrir du plaisir.
Les protocoles avaient changé comme à chaque étape que je franchissais. Sitôt rentrer du travail, je devais prendre ma douche, puis revêtir ma nuisette mes bas et mon porte-jarretelle. Je commençais à prendre plaisir à la douceur de la lingerie féminine. J’ouvrais la porte de son appartement, puis je restais dans l’entrée, à genoux, les mains dans le dos et la tête bien baissée. Quand elle arrivait, le rituel était toujours le même, au mot près, à l’attitude identique. Il fallait que je prenne mes repères.
Elle s’arrêtait près de moi, m’observait du silence solennel marquant nos positions, puis elle me tendait le dos de sa main. Je déposais alors des petits baisers, doux et révérencieux. À sa convenance, elle tournait son poignet et je léchais le creux de sa main jusqu’à ce qu’elle me caresse la joue pour marquer son contentement. Alors seulement, elle m’adressait la parole.
– Bonjour Olga.
– Bonjour Madame Charlotte.
Puis je passais à la vénération de sa personne, c’est-à-dire l’embrassade de ses pieds, ses bottes ou ses chaussures. C’est d’ailleurs à cette occasion que je fis un peu mieux la connaissance de Bertha, et surtout de son efficacité dans le dressage. Lors d’une séance où j’apprenais à me prosterner, je l’entendis à peine siffler avant qu’une brûlure me traverse la fesse droite. Puis alors que je cherchais de l’air, le sifflement recommença, et cette fois, la fesse gauche hurla à son tour.
– Je ne t’ai pas dit d’arrêter, ni de faire des simagrées, me lança-t-elle de sa voix douce et ferme, mais de lécher ma botte correctement, la langue bien sortie, pleine de salive et d’amour. Bertha va t’apprendre à te déshumaniser, pour te rendre le plus servile possible. C’est ton âme qui doit ramper à mes pieds, et crois-moi, tu dois ressentir le plus grand bonheur à être autorisé à lécher mes chaussures. C’est compris Olga ?
– Oui, Maîtresse Charlotte. Je vous remercie vous Maîtresse Charlotte, ainsi que Bertha pour avoir la patience de m’inculquer la bonne attitude à votre encontre.
Maîtresse Charlotte ne laissait rien passer. L’esthétique chez le mâle soumis était tout aussi importante que l’attitude et l’intention qu’on y mettait. « Peu importe l’ordre que tu reçois, m’expliquait-elle, ce qui est important, c’est de mériter et de respecter l’éducation que tu as reçue, et de prouver à chaque instant l’amour que tu portes à ta propriétaire. » LIRE LA SUITE
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