Il se dirige vers moi, Laure le suit à quatre pattes, tête baissée.
Il s’arrête à ma hauteur. Regarde le sol, il y voit la tâche à l’aplomb de mon entrejambe et me regarde, d’un air narquois.
« Mais tu es une vraie salope, dis donc. Serais-tu excitée de voir punir ta camarade de jeu ? Qui aurait cru ça d’une petite serveuse au visage si innocent ? Qu’as-tu à me dire, pour ta défense ? »
« Rien, Monsieur, je n’ai pas su me maîtriser quand vous avez donné cette raclée à Laure. Déjà que vous m’aviez bien chauffé tout à l’heure. Alors oui, j’ai eu un orgasme en la voyant souffrir et en l’entendant hurler, ce fut très fort. Pardon de ne pas m’être contrôlée. »
« Nath, je suis très déçu. Tu viens juste d’accepter d’être ma soumise et déjà tu me désobéis, on ne va pas y arriver. Je te le dis une dernière fois pour toutes, ta jouissance m’appartient. Que dois-je faire, à ton avis ?
« Est-ce que vous allez me punir ? » je demande d’une petite voix inquiète.
« Tu ne me laisses vraiment pas le choix. Tu seras donc privée d’orgasme pendant la demi-heure qui vient. Laure, mets-toi à genoux devant elle. Quand que je me serai occupé d’elle, tu lui mets deux doigts dans son petit trou et tu caresses son clito. Quand tu sens qu’elle va partir, tu t’arrêtes. Tu recommences dès que son excitation est retombée. Attention, si elle jouit, je vous punis toutes les deux, compris ? »
Il m’enlève doucement les pinces posées sur mes tétons. Je ne sentais plus rien, mais là, ça fait super mal sur le coup. Je retiens un cri en serrant les dents et je respire par petits à-coups.
Il va chercher un petit appareil qui tient dans sa main. Ça ressemble à un vibromasseur d’une forme que je ne connais pas.
Il me fourre l’appareil sous le nez et me demande d’ouvrir grand la bouche. Il l’y insère et m’ordonne de bien l’humecter avec ma salive. Ce que je fais du mieux que je peux.
Il retire l’appareil tout mouillé de ma bouche et l’introduit facilement dans mon vagin, encore tout humide de ma récente excitation.
« Laure, tu peux commencer. »
Je sens les doigts de Laure s’enfoncer brutalement dans mon rectum et remuer doucement tandis que son pouce masse habilement mon clito.
Pierre manipule son téléphone et je sens quelque chose vibrer doucement en moi, provoquant un frisson très agréable dans mon sexe.
Je le vois appuyer sur son téléphone et je ressens une longue vibration qui va crescendo jusqu’à provoquer une sacrée excitation dans mon bas-ventre.
Je comprends qu’il pilote l’engin en moi depuis son téléphone.
À nouveau des vibrations moins fortes, puis comme des vibrations très, très fortes qui me font comme des coups dans mon ventre.
Le cycle de vibrations s’arrête un moment alors que la main de Laure continue à s’activer puis il reprend. Ça provoque en moi comme un état de transe.
Je commence à onduler le ventre sous les doigts habiles de Laure et je jette ma tête en arrière, la bouche ouverte en râlant de plaisir. Mes doigts de mes mains s’ouvrent et se ferment convulsivement.
C’est alors que tout s’arrête. Les doigts de Laure sur mon clito, mais aussi les vibrations.
Je vais pour crier ma frustration quand je me souviens que je n’ai pas le droit de parler et que je ne dois pas jouir sans autorisation, alors je me retiens comme je peux.
Je gronde mon dépit d’une voix éraillée. C’est très, très dur de se contrôler et je n’y arrive pas.
Je continue à bouger mon ventre autour des doigts de Laure à la recherche de ce plaisir interrompu.
Pierre s’en aperçoit et se lève pour aller chercher un autre appareil.
« Laure retire ta main. Cette cochonne n’a rien compris. Nath, quand je te dis interdiction de jouir, c’est interdiction. »
« Mais Monsieur, c’est trop dur, je n’y arrive pas. »
« Alors, je vais t’aider. »
Il m’enfile l’appareil dans le cul. On dirait un rosebud pas trop gros, un peu froid, mais c’est supportable. Il noue une cordelette autour de ma taille pour y fixer un petit boîtier dans mon dos.
Il repart tranquillement s’asseoir sur le fauteuil en face de moi.
Je le suis des yeux quand même inquiète sur ce qu’il mijote.
Il prend un autre boîtier dans sa main gauche. Son téléphone qui commande mon œuf vibrant est dans sa main droite.
« Laure, même chose que tout à l’heure. Massage du clito avec tes doigts et tu stoppes dès qu’elle s’excite trop. Tu lèveras bien la main que je la vois. »
Les vibrations reprennent comme tout à l’heure et les doigts de Laure s’activent.
Je sens que je vais partir. Mon corps commence à se contorsionner et ma tête part en arrière. Ma respiration devient courte et saccadée. Je pousse violemment ma chatte contre les doigts de Laure.
Aussitôt, Laure s’arrête et lève la main. Les vibrations s’arrêtent. Mais moi, j’en veux encore alors je continue à onduler du ventre cherchant la main de Laure. Je hurlerais presque tant je suis frustrée de cet orgasme qu’on me refuse.
Je ressens tout à coup comme un coup de poing dans mon ventre. Je viens de recevoir une décharge électrique qui m’a traversé de part en part. Mon corps s’arque boute et j’ai l’impression que mon anus est arraché. LIRE LA SUITE