Une semaine plus tôt, Lana avait lu dans le journal régional un article au sujet d’un institut réservé à la rééducation des maris ou amants. D’abord, elle n’y avait pas prêté attention. Puis cela avait fait son chemin dans son esprit…
Ian rentre au domicile conjugal à Beacon Hill, Boston U. S. A., ce vendredi soir, est surpris par le ton enjoué, voire excité de sa compagne, laquelle sans même se laisser embrasser, lui dit :
– Demain tu iras à cette adresse à 9 h…
– Une trouvaille ma belle…

C’est ce qu’il croyait, mais pas du tout. Lana, de dix ans plus âgée que lui, a tout planifié. Ian a bien essayé de discuter, mais il s’est attiré cette réponse :
– Ou tu y vas, ou tu fais ta valise.
À vingt-quatre ans, Ian comprend qu’il doit s’incliner. Il a beau cogérer l’entreprise de Travaux Publics de sa compagne, il n’a aucune part dans l’affaire. Donc… Il se présente à la porte de cet institut, en fait un pavillon dans la banlieue de Boston, Massachusetts.
La porte s’ouvre, dévoile une fille de son âge, vêtue d’une simple jupette qui ne cache pratiquement rien de son anatomie :
– Bonjour Monsieur. Votre prénom, s’il vous plaît ?
– Bonjour Mademoiselle. Ian, j’ai…
– Entrez, je vais vous accompagner.
Son sac rempli de ses changes en main, Ian s’avance, se retourne pour voir la fille clore le battant. Elle le dépasse puis avance dans un couloir. Le jeune homme aperçoit le bas de la croupe et le haut des cuisses nues, d’une couleur rose foncé, signe évident d’une correction récente. Des portes closes dans le couloir, aucun bruit ne filtre. La jeune fille ouvre la quatrième porte à droite, s’efface afin qu’il entre, dit :
– Ce sera votre chambre pour la semaine. Votre éducatrice viendra dans vingt minutes. Déshabillez-vous avant son arrivée.
Elle s’éclipse.
À la grande surprise de Ian, à part un petit placard dont la porte ouverte montre qu’il est vide, il y a un grand lit en fer avec traversin et des liens visibles aux quatre coins, un placard vitré où sont visibles martinets suspendus, trois raquettes plates recouvertes de cuir noir, des plugs et godes de toutes tailles. Après avoir posé sa valise à terre, l’avoir ouverte, il s’approche du meuble vitré, constate qu’il est verrouillé, avise une porte sur la droite, l’ouvre et découvre une petite salle d’eau cabinet de toilette, avec douche, sans aucun rideau. Comme il sera seul, il n’est pas trop gêné.
Concentré, Ian sursaute alors qu’une voix interpelle dans son dos :
– Encore habillé ?
Le jeune homme se retourne, avise une jeune femme blonde, un peu plus petite que lui, vêtue d’un polo et pantalon de cuir noir tous deux. Il répond, limite goguenard :
– Bonjour, Mademoiselle. Je n’ai pas eu le temps.
– N’en dis pas plus : à poil ! Tes affaires dans le placard.
Le ton n’incite pas à la discussion, Ian n’a aucune envie de s’attirer les foudres de la fille.
Délacer ses chaussures, les ôter, se débarrasser de ses veste, pantalon, chemise, mettre le tout dans le placard, rapidement, faire face à la fille en slip demandent trois à quatre minutes.
– Je suis prêt.
La jeune fille reste impassible, fixe Ian de ses yeux gris, dit :
– Je suis ton éducatrice. Tu m’appelleras Maîtresse. Quand je dis à poil, tu dois enlever T O U S tes vêtements (son bras tendu, main vers le sol). Ton slip !
Ian hésite, puis baisse son dernier rempart, le jette dans le placard, met ses mains sur sa virilité un peu raide et tendue.
Cindy s’approche de Ian, pas impressionnée par la différence de taille, place ses mains sur les mamelons saillants, les serre.
Sous la surprenante douleur, Ian lâche sa bite, met ses mains sur celles de Cindy, essaye de les ôter. Loupé, elle augmente le serrage, ordonne en levant la tête et le fixant de ses yeux gris, froids :
– Bras le long du corps !
Ian capitule après un instant. Cindy recule d’un pas, détaille le physique du jeune homme : son torse imberbe, son ventre où est parfaitement dessinée la tablette de chocolat des abdominaux, la bite érigée, épaisse, longue un peu moins de vingt centimètres, les cuisses musclées, déclare :
– Je vais t’apprendre à obéir. Si tu objectes ou refuses, tes fesses, tournes-toi que je les voie (il obéit, Cindy tâte la croupe assez grosse, ferme)… en payeront le prix… LIRE LA SUITE