Une rencontre avec Lady Joanna

1° partie
lundi 14 octobre 2024
par  Gloriaser
popularité : 6%
7 votes

Il fait très beau aujourd’hui, les lumières de cette fin septembre se font plus chaudes. C’est ce à quoi je pense au volant sur la route qui me conduit dans la banlieue d’une grande ville des Alpes.
J’ai rendez-vous vers 11 heures pour réaliser un diagnostic et un book photo. L’objet de la visite est une grande bâtisse bourgeoise que la municipalité vient d’acquérir.
La mairie souhaite créer ici un musée et a lancé un concours d’architecture pour la réhabilitation et la modification de ce bâtiment. Je suis partie ce matin de mon petit appartement emportant avec moi un brouillon de la trame du dossier et mon matériel de photo plus le nouveau drone vidéo du bureau.
Mon nom est Cécile G. Je suis jeune architecte et viens de rejoindre un bureau d’étude et d’Architecture de la région.
Mon patron m’a confié la réalisation du dossier de projet. C’est une charge importante, même si le bureau a déjà fait beaucoup de concours et dispose de dossiers projet sur lesquels je peux m’appuyer et m’inspirer, il n’en reste pas moins que j’ai vraiment envie de réussir celui-ci.
J’arrive devant l’entrée du bâtiment, c’est assez beau, le portail est ouvert aussi je l’empreinte et viens garer ma voiture à la suite d’une berline allemande noire. Devant le bâtiment plusieurs personnes s’affairent au transport de cartons et de meubles.
Une dame vient à ma rencontre.
– Vous ne pouvez pas vous garer ici !
Je lui explique le motif de ma venue. Elle me dit qu’elle m’attendait, mais que je ne peux pas rester ici et que je dois déplacer ma voiture à côté de l’entrée.
– Il y a deux places pour le personnel ! me dit-elle.
Je m’exécute sors de la voiture et récupère mon sac photo, mon dossier et viens à la rencontre de cette personne qui semble être la maîtresse de maison.
– Bonjour Madame !
Je me présente, de son côté elle me dit simplement être l’ancienne propriétaire de cette maison qui vient d’être vendue et que le déménagement se termine.
Je lui expose mes besoins pour le dossier et elle m’invite à la suivre en disant qu’elle avait bloqué une partie de la journée pour moi. Elle s’appelle Joanna G. et semble avoir une quarantaine d’années et tout en elle inspire le raffinement.
Il est d’abord question des structures de la maison avec une première visite du grenier pour voir comment est faite la charpente et quel est l’état du toit.
Nous pénétrons dans le hall d’entrée de la maison, je suis agréablement surprise par ce qui se présente à moi. Un hall aux belles dimensions en alignement avec un vaste escalier se séparant en deux accès à l’étage. Tout cela augurant des possibilités d’aménagement illimitées. Joanna me précède dans l’escalier, je peux admire sa silhouette et me dis qu’à son âge j’aimerais bien pouvoir bénéficier de la même. Son jeans serré, ses bottes noires à petit talon carré, son blazer noir et la chemise blanche qui dépasse de son col, tout chez elle en impose et m’inspire.
Nous prenons pied à l’étage, on se rend bien compte des dimensions de la construction en arrivant au palier. La hauteur du hall équivaut celle des deux niveaux et présente un plafond qui doit se situer au-delà des 7 mètres, je ne peux m’empêcher de dire ce que je ressens pour cette maison, le cachet de ce hall avec cet escalier est vraiment impressionnant !
– Et encore vous n’avez pas vu l’ensemble de la bâtisse me dit Joanna !
Au bout du palier elle ouvre une porte différente des autres, le bois est beaucoup plus épais, les ferrures ne sont pas dissimulées, mais bien ouvragées, et la serrure ne dépareillerait pas dans la salle des coffres d’une banque. Cette porte donne sur un escalier en chêne, venez, vous souhaitiez voir la charpente et le toit !
Nous gravissons à la suite cet escalier. Mes yeux se portent sur les talons carrés des bottes de Joanna, décidément cette femme a beaucoup de goût me dis-je en imaginant ce qu’elle doit penser de moi dans mon jeans et mes baskets.
Ça y est nous sommes dans le grenier. « Majestueux n’est-ce pas » me dit mon guide. En effet le sol est encore revêtu d’une épaisse moquette, et les pièces de charpente sont tout simplement magnifiques. Encore une fois je complimente mon hôtesse. Je passe du temps à inspecter le bois, mais il ne semble pas avoir été trop abîmé par les parasites. Joanna me dit que le toit a été refait il y a de ça 5 ans et que les pièces abîmées avaient été remplacées. Mon regard se porte alors sur des sangles entourant les poutres avec sur le dessous des anneaux métalliques.
J’ouvre la lucarne sud et regarde la couverture d’ardoise, cela me semble parfait et il n’y a aucune trace de fuite à l’intérieur.
Je remercie Joanna et lui confie que pour continuer, avant d’étudier la distribution de la maison, je descendrais bien voir les fondations et la cave. La maîtresse de maison me conduit au rez-de-chaussée et nous nous retrouvons devant une porte semblable à celle qui nous a conduits au grenier.
– Là aussi vous risquez d’être surpris me glisse Joanna.
Cela me plaît beaucoup pour le projet.
La porte s’ouvre et simultanément l’escalier qui fait suite s’illumine. Là aussi ça n’a rien à voir avec un accès classique de cave. Les murs de l’escalier sont laqués blanc avec des appliques sculptées tous les mètres. L’escalier doit faire 2 m de large et il est en pierre massive et il n’est en rien trop raide. Nous descendons ensemble, je remarque des contours visibles sur les murs. Des tableaux ont été retirés de l’escalier.
Nous arrivons dans une grande pièce avec un sol encore recouvert de moquette épaisse. Au milieu de la pièce, il y a une estrade ronde haute de deux marches. Le plafond est moins haut ici, mais il doit bien encore faire pas loin de 3 m.
– J’aimerais bien voir le sol brut, dis-je à Joanna.
Elle me dit de la suivre, et nous avançons vers le fond de la pièce, nous arrivons devant trois lourdes portes en bois avec une fermeture des plus rustique. Ces portes ont un fenestron elles ressemblent à des portes de cellule de prison. Joanna actionne un interrupteur à l’extérieur de la première et relève le levier qui libère l’ouverture de la porte. Sans trop réfléchir, je passe la porte, et ce que je découvre me déconcerte un peu. Je suis bel et bien dans une cellule de prison avec au mur des anneaux scellés dans la maçonnerie et au sol de la terre battue. Joanna me questionne :
– Alors vous pensez quoi du sol ?
J’ai un peu de mal à répondre, mais finalement je confirme, cela paraît très sain.
Je ne suis pas encore dehors que Joanna éteint la lumière. Cela me fait sursauter. Je sors à mon tour avec les pommettes en feu. Voyant mon état Joanna me propose de voir la deuxième cellule. Dans un état second, je m’entends dire « oui Madame ». Elle allume la cellule et me laisse ouvrir la porte avec le second levier. LIRE LA SUITE



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Commentaires

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mardi 22 octobre 2024 à 19h06 - par  Henic

Quelle joie d’accueillir le texte d’un nouvel auteur sur ce site de RDF !
Bienvenue à Gloria (et à l’auteur qui se cache derrière ce pseudonyme) et à son héroïne Cécile G, qui semble avoir d’excellentes prédispositions pour devenir soumise...

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