Callydine ou les tribulatons d’une soumise

Chapitre 1
mardi 17 décembre 2024
par  Verdu
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– Bernard ! Qu’est-ce que tu viens faire ? Je te croyais à surveiller la moisson…
– Les gars se débrouillent très bien sans moi, je les paye pour ça aussi…
– Tu as raison… mais ça ne répond pas à ma question.
– Il y a une famille qui arrive de Paris, ils ont loué le gîte « Cheverny », je viens leur remettre les clés.
– Et, ils sont comment ?
– André, tu m’en demandes de trop ! Je ne demande pas de photos ni de certificat de moralité… D’ailleurs si j’en demandais, toi et tes amis, Frédéric et Chantal, vous ne seriez pas là…
– Tu ne te plains pas de notre moralité, elle t’arrange bien parfois.
Les deux hommes se mirent à rire alors que le gravier de la cour crissait sous les roues d’un monospace Citroën.
– Tiens ! les voilà ! j’y vais !
– À plus tard, lui dit André en regardant son ami se diriger vers le cottage voisin pour accueillir ses nouveaux hôtes.
Bernard avait acheté ce hameau perdu au milieu de la forêt solognote il y a quelques années. Il avait transformé trois des maisons en gîte, fait construire une piscine avec un abri vitré amovible et un court de tennis. La proximité de domaines de chasse attirait beaucoup de parisiens qui venaient, en saison, à l’instar d’André et de Frédéric s’offrir le frisson d’une battue au sanglier ou le plaisir de tirer un cerf à dix ou douze cors.

***

Amandine regardait avec plaisir ces petites maisons typiquement solognotes. Alexandre ne leur avait pas vendu du rêve en leur disant qu’il avait trouvé un gîte dans un coin tranquille à moins de deux heures de route de Paris.
Au bout d’une petite route en impasse, juste après la ferme du propriétaire, au milieu de la forêt, des maisons rénovées avec tout le confort moderne y compris un accès internet, ce hameau de gîtes leur permettrait de passer quinze jours de repos bien mérité. À la rentrée, Manon rentrerait au lycée et Louise en sixième, un changement de vie radical pour toute la famille. Amandine n’aurait plus l’angoisse des pannes et autres retards de train. La vie en banlieue est agréable, mais quand on est obligé de voyager pendant plus d’une heure entre son domicile et son lieu de travail, une tour du quartier de la Défense où elle travaille comme assistante aux ressources humaines d’une grande compagnie d’assurance, cela épuise vite les organismes.
C’est elle qui avait demandé à son mari de leur trouver un lieu calme, reposant et sans faire des heures de voyages.
Les vacances à Phuket, Djerba ou Punta Cana, c’est bien, mais rien que de penser au vol, cela lui faisait perdre le bénéfice du repos. Cette année, deux heures de voiture, pas de foule de touristes, pas de plage, mais une piscine. Certes, il faudrait faire les repas, mais c’est l’été quelques salades composées feront le travail.
– On pourra aller dans la piscine ? demanda Louise.
– Oui, mais après avoir rangé vos affaires, précisa Amandine. Vous êtes grandes, vous pouvez le faire toutes seules. Et je suis en vacances ! ajouta-t-elle en regardant son mari.
– Oui maman ! dirent-elles à l’unisson, mais peu convaincantes.
– Je pense que le propriétaire nous attend, dit Alexandre en voyant un homme en combinaison de travail s’approcher.
– Bonjour, je suis Bernard, je suis le propriétaire du gîte. Bienvenus.
En sortant de la voiture, Amandine remarqua les yeux de Bernard se diriger sur sa poitrine généreuse qui faisait un peu bailler le décolleté de sa robe d’été. Elle avait l’habitude des regards des hommes sur ses attributs féminins regrettant parfois que ces attentions se limitent aux regards. Elle aimait son mari et elle n’imaginait pas le tromper, mais elle aurait aimé qu’il soit un peu plus prévenant et qu’il cesse de ne voir en en que la mère de Manon et Louise. Elle est aussi une femme, sûrement moins belle qu’il y a vingt ans, mais elle reste une femme avec des envies.
– Alexandre et voici ma femme Amandine.
S’il serra la main d’Alexandre, Bernard s’approcha d’Amandine pour lui faire une bise. Surprise, sa joue entra en contact avec celle du gentleman-farmer.
Il invita la famille à découvrir son lieu de vacances en leur expliquant que le petit jardin était privatif et qu’ils pouvaient à loisir profiter de la piscine et des cours de tennis. Il pourrait aussi leur louer des vélos s’ils le souhaitaient.
Alexandre le remercia et ils commencèrent leur installation.

***

D’où il était, André remarqua surtout le popotin de la mère de famille. Sous cette robe d’été assez légère, il avait tout pour lui plaire. Il analysait de son œil expert de chirurgien plastique ce corps aux formes généreuses. Il ne pouvait pas s’empêcher de penser aux quelques interventions qui pourraient donner au corps cette de cette femme une sorte de plénitude sans altérer ce qui le rendait unique. C’est ce savoir-faire qui avait fait sa renommée et sa fortune. Il était devenu le chirurgien plastique incontournable de Paris.
De manière moins professionnelle, il se demandait comment ce cul pouvait et s’il avait déjà réagi à la fessée. Il connaissait suffisamment de femmes qui semblaient intouchables pour savoir que le feu couve souvent sous une apparence des plus conventionnelle.
En voyant le mari, il sourit, ce couple semblait si mal assorti. Lui semblait sortir d’une gravure de mode, avec son polo Lacoste et son pantalon clair, il ne lui manquait que le club de golf et le pull sur les épaules pour faire la une d’un magazine de mode masculine. En ce qui concernait Amandine et son corps à la Rubens, il se demandait bien par quel miracle ces deux-là avaient pu se rapprocher, les mystères de l’amour. Quant aux deux adolescentes, il est certain qu’elles feront des ravages dans les cœurs dans quelques années.
Il préféra les laisser s’installer avant d’aller les saluer. Bernard lui avait dit qu’ils avaient loué pour deux semaines et surtout, il était temps qu’il aille prendre l’apéritif avec Frédéric et Chantal qui louaient le troisième cottage de Bernard.
Tandis que Chantal s’affairait dans la cuisine pour finir de ranger après le repas, Frédéric qui avait un métier qui le conduisait souvent à l’étranger et Bernard discutaient en appréciant un ultime verre de whisky de cinquante ans d’âge et un cigare en provenance directe de Cuba, ramené par Frédéric à l’occasion d’un déplacement professionnel.
– Dit donc André ! J’ai vu ton regard sur la nouvelle voisine…
– Ya pas de mal et avoue qu’elle a un cul qui donne des envies !
– D’après Bernard, il n’y a pas que le cul, elle a des airbags impressionnants…
– Moi, c’est surtout le mari qui m’a tapé dans l’œil, dit Chantal. Il a l’air d’avoir de beaux pectoraux ce jeune mâle.
– On en verra plus quand ils seront dans la piscine, dit André.
– Pervers ! lui dit Chantal.
– Je me demande qui est le plus pervers de nous trois…
– Dommage que les filles soient si jeunes, je leur aurais bien appris quelques trucs de filles, dit Chantal.
– Tu vois ! Et c’est moi que tu traites de pervers ! Et je te rappelle notre règle, on ne touche pas aux enfants !
– Tu nous tiendras au courant, car on doit rentrer demain, dit Frédéric.
– Promis !
Sur cette promesse, André alla se coucher en imaginant le corps de cette voisine réagir sous ses caresses plus ou moins tendres. LIRE LA SUITE


Image par Marco Mézquita de Pixabay


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Commentaires

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mardi 17 décembre 2024 à 21h41 - par  Henic

C’est un peu triste de constater le nombre d’adultères qui commencent pendant les vacances.
Mais cela permet quelques histoires croustillantes, comme celle-ci dont les prémices laissent présager que ça pourrait bien se préciser...

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