Marie ou la descente aux enfers -5-
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Le jour se lève. J’ai très mal dormi. Un bruit d’un véhicule attire mon attention. C’est Ali. Il est revenu ! Je suis aux anges, je commençais à craindre qu’il me laisse là tout le week-end. Il entre. Il est là dans l’ombre de la pièce.
— Alors petite bourgeoise, on a bien dormi ?
— Ali tu es un salaud ! pourquoi tu m’as laissé comme ça ?
— Il faut que tu comprennes que tu dois obéir à ce que je te demande !
— Je ferais tout ce que tu voudras, mais libère moi …
— A la bonne heure…
Il détache, les poignets et la chaîne qui me relie au lit.
— Ali s’il te plait, j’ai besoin d’aller aux toilettes…
— Bien je t’emmène…
Il tire sur ma laisse et me conduit aux W.C. J’entre et veux refermer la porte. Il la bloque :
— Laisse ouvert !
Le ton employé est sans appel. Je m’installe sur la cuvette en essayant de ma cacher à sa vue.
— Mince !
— Qu’est-ce qui t’arrive ?
— J’ai mes règles !
— Oh merde alors !
— Pourquoi es-tu grossier comme cela ! c’est moi qui a les ennuis, pas toi !
— Oui, mais j’avais prévu une sortie tous les deux…
— Eh bien nous ferons cette sortie une autre fois !
Ali fait demi-tour et part dans le couloir en grommelant. Il sort son portable et compose un numéro. Il parle avec un interlocuteur et me surveille du coin de l’œil. Je passe dans la salle d’eau et prend une douche. A son retour, je me m’enfile un tampax. Ali me demande :
— C’est pas un peu petit ! tu es habituée à plus conséquent…
Je hausse les épaules. Il me regarde et je lis dans ses yeux une lueur d’envie malsaine.
— Va vite t’habiller… Mets ta guêpière noire, ta culotte qui te couvre bien tes grosses fesses, tes bas résille et tes talons hauts…
Je lui obéis. Je connais que trop ses réactions quand il se met en colère.
Je reviens dix minutes plus tard, vêtue comme il le souhaite et maquillée avec soin.
— Tu es ravissante…
— Merci Ali…
Un compliment de sa part est si rare qu’il faut savoir l’apprécier. Il me pose de nouveau le collier et la chaîne. Il continue de m’harnacher avec des bracelets de cuir aux poignets et aux chevilles.
— Tu prends ton imperméable court !
C’est un ordre qui claque. Je prends le vêtement dans la penderie et je reviens près de lui.
— Nous partons ! viens !
— Où allons-nous ?
— Tu le verras bien !
Il sort me laissant le suivre. Il ouvre la porte latérale.
— Monte !
Je n’ai pas trop le choix. J’enjambe le pas de la porte. Ali me suit.
— Tourne-toi !
Il saisit le bracelet de mon bras droit. Il verrouille le mousqueton à un anneau fixé au plafond du fourgon. Il répète la même opération avec l’autre poignet. Il s’agenouille et m’attache les chevilles de la même façon au plancher du véhicule.
— Pourquoi m’attaches-tu ? je ne vais pas partir !
— Je le sais mais je veux que tu sois ainsi !
Il me place un bâillon en caoutchouc entre les lèvres :
— Ouvre la bouche !
— Mais je ne dirais rien, je me tairais !
Il profite de mes propos pour me fourrer la balle souple noire entre les dents. Il la bloque par une sangle munie de velcro.
— Tu es très bien comme cela !
Il me bande les yeux. Je suis aveugle et je ne peux rien dire. Il claque la porte et s’installe au volant. Il démarre. Les cahots me font perdre l’équilibre. Mais mes poignets attachés me permettent de ne pas m’affaler sur le plancher. La promenade dure une vingtaine de minutes. Ali roule lentement. Il entre dans une cour. Le sol est défoncé. Les cahots sont importants. Un bruit de porte qui roule en grinçant. Le véhicule avance et roule sur une partie plate. La porte doit se refermer. Nous roulons quelques instants. Ali descend. Je l’entends discuter avec des personnes à l’extérieur. Les portes arrière s’ouvrent en grand. L’air frais me fait frissonner. Curieusement je me sens pivoter. Le système où je suis ligotée est monté sur un plateau tournant. La lumière traverse un peu le bandeau de mes yeux. Ali vante la marchandise exposée :
— Alors voilà le lot que je vous propose …Qu’en pensez-vous ?
— Oui, elle a l’air pas mal.. on peut en voir plus ?
Ali ouvre les pans de mon ciré.
— Et ça c’est pas de la belle marchandise ? LIRE LA SUITE
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