L’éducation de mon esclave
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Texte original anglais publié par Dofantasy sous le titre : « Training my slave-girl ».
Traduction par Henic
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Introduction
Dans le métro de Londres…
En relisant une fois encore ce deuxième carnet de mes mémoires, il me semble devoir exprimer ma gratitude à Marianne qui a changé ma vie.
Je me souviens du premier matin après que je l’eus enlevée, quand je me regardai dans le miroir et me reconnus à peine. Mais non… C’était bien moi, j’avais changé et c’était grâce à elle. Désormais, je me rase régulièrement selon la mode du moment, je prends soin de mon apparence ; je suis devenu ordonné, amical et heureux. Je suis comme quelqu’un d’autre. Quelqu’un qui apprécie la vie, quelqu’un qui rêve, qui a un plan. D’une espèce de satanée andouille qui se branlait à mort, incapable d’avoir une relation avec une femme, je suis devenu un baiseur avec tout le sexe dont j’ai besoin à portée de main. J’étais un lugubre employé de bureau, je suis maintenant un entrepreneur avec tout le temps que je veux à passer avec elle et d’autres comme elle.
L’idée n’est pas de moi mais ça ne change rien. Angèle m’a convaincue.
Au début, j’étais terrifié à l’idée que quelqu’un découvre la vérité à propos de Marianne, mais je me suis vite fait à l’idée et je me suis rapidement convaincu que c’était la meilleure chose à faire. Angèle est une femme, elle sait comment la traiter et, encore plus important, elle est vétérinaire et comprend les besoins du corps de Marianne. Sans elle, Marianne ne serait sans doute pas là aujourd’hui. Ce sont les médicaments qu’Angèle lui donne, les stimulants, les vitamines et les solutions nutritives qui la gardent belle et en bonne santé pour moi, bien plus que la nourriture pour chiens que je lui fais manger à genoux tous les jours. En plus, il y a l’aphrodisiaque. En fait, c’est un mot que j’ai du mal à prononcer mais d’après Angèle, ça aide Marianne à me servir mieux chaque jour. Une sorte de potion miracle qui la rend amoureuse de moi…
Maintenant, je suis obsédé par l’idée de quitter Londres aussi vite que possible… Tout est prêt au Chêne, la vieille maison de maman dans le village, transformée en confortable auberge de campagne. La reconstruction m’a coûté cher mais l’endroit est maintenant somptueux. Il y a trois adorables suites, chacune avec baignoire et sauna ; il y a un sympathique salon avec une cheminée qui met une ambiance rustique mais néanmoins luxueuse. Il y a une nouvelle cuisine pour le restaurant, une bibliothèque et dessous… EN fait, dessous, il y a beaucoup d’espace et mon emprunt ne peut pas tout couvrir. A une trentaine de mètres de la maison, il y a un hangar dans lequel se trouve une entrée vers un passage creusé dans le sol vers les anciennes caves. C’est là qu’on entreposait l’orge et tout le nécessaire pour la bière que l’on fabriquait dans la seconde cave, située en dessous de la première. L’endroit est aussi lugubre qu’il l’a toujours été mais j’en ai besoin tel quel, pour le moment du moins. Tout ce dont Marianne a besoin, et tout ce qui est nécessaire pour cinq autres comme elle… Si nous décidons de poursuivre le plan et si nos hôtes apprécient nos services « spéciaux », nous y mettrons l’air conditionné. Mais pour le moment, c’est bien comme c’est.
Je ne l’ai pas dit mais Angèle, ma compagne de jeux depuis l’enfance, est ma partenaire dans l’affaire. Je fournis la maison, la « marchandise » et la main d’oeuvre. Elle fait les revues, fournit ses services de vétérinaire et autres subtilités de femme. Elle est aussi chargée de trouver les clients. Il est clair que je suis responsable. Je tiens la barre… En fait, quand ce n’est pas elle, évidemment. Oui, vous pouvez me croire, j’ai hâte de déménager vers Le Chêne, de quitter la banque et le métro puant…
J’écris ces lignes alors que je rentre chez moi en métro et que Negrita est assise quelques sièges plus loin dans le train. Depuis quelques jours, je porte des lunettes de soleil, une fausse barbe et un chapeau de rabbin. Je ne veux pas qu’elle me reconnaisse maintenant. J’ai décidé de la chasser. Elle ignore que j’ai passé la nuit sous son lit pendant qu’elle faisait l’amour avec cet imbécile de Gus ! Elle va le regretter. Je la regarde, elle est divine, comme toujours. Jeune et pleine de jeunesse, ses lèvres charnues, ses yeux clairs de daim poursuivi, ses seins fermes, est-ce un Wonderbra ? Hummm ! Ils ont l’air si doux !Une jolie peau douce est ce qui me fait le plus d’effet chez une femme. Chez une femme qui satisfait tous les autres critères, bien sûr.
Et Marianne ? Pauvre petite chose. Je me souviens du jour où je l’ai rencontrée à travers la fenêtre de la banque. Ses exigences, son humeur, son visage qui était si adorable même quand elle était en colère, sa minijupe provocante, son impolitesse de jeune fille et sa confiance en elle. Son air d’allumeuse, de personne qui n’aime pas les hommes…
Comme elle a changé depuis ce moment-là ! Comme je l’ai changée ! Je me souviens avec une certaine tendresse de ces premières semaines, quand tout a commencé. Je la suivais partout avec mon appareil photo et mes jumelles, je l’espionnais… Je développais les photos à la maison, je les agrandissais, je les goûtais et je les caressais du bout des doigts. Je me masturbais dessus, j’y ajoutais des chaînes et des nœuds coulants, je les accrochais au mur et dans la cave, à l’endroit qui deviendrait finalement sa cellule. Je suppose qu’elles y sont toujours mais, à dire vrai, depuis que j’ai le modèle en chair et en os, je ne les ai plus vraiment regardées.
Puis c’est arrivé. C’était dans sa voiture, devant le pub, pendant que tout le monde regardait Chelsea perdre de nouveau la finale. Même maintenant, quand je repense à tout ça, l’adrénaline m’échauffe les sangs.
Ensuite, il y eut les premiers jours difficiles… Je n’avais pas l’habitude de donner des ordres et elle n’avait pas l’habitude d’en recevoir. J’avais du mal à masquer mes émotions et, pire encore, je n’étais pas très avisé. J’ai failli tout gâcher. Que ferait-elle à présent ? C’est une question stupide… Elle m’attend en permanence ; elle passe ses jours et ses nuits à attendre mon retour. Toute la question réside dans le « comment ? » En fait, je ne me souviens pas de ce qui s’est passé hier. Je crois que nous jouions avec l’aiguillon à bétail dans sa cage. Ou était-ce le jour précédent ? Ce dont je me souviens, c’est que j’étais très imbibé et que j’étais sans doute un rien violent aussi, comme d’habitude quand je suis saoul. Bon, vous savez, ce genre de chose arrive dans les couples… Peut-être est-elle en colère. J’ai un cadeau pour elle, juste au cas où. Non, no, pas des hauts talons cette fois-ci. Elle en a déjà des douzaines de paires ; je suis vraiment un satané fétichiste du pied. Je lui ai acheté un petit haut de soie rouge. Il couvrira à peine sa poitrine, il a des boutons sur le devant et il est quatre tailles trop petit, bien sûr. Je n’avais pas assez sur ma carte de crédit pour acheter aussi la jupe mais Marianne a une écharpe de la même couleur et c’est une véritable artiste avec… J’ai aussi acheté une douzaine de piles alcalines pour les deux vibrateurs que j’utilise quand je veux qu’elle soit prête et mouillée. Ces engins usent les piles comme rien d’autre et elles sont onéreuses !
C’est précisément à cause du prix des piles que Négrita est toujours assise là, dans ce bon sang de transport en commun, au lieu d’être enfermée dans la cage avec Marianne, enchaînée par le cou et aussi nue que le jour de sa naissance. En fait, cet après-midi, elle a l’air plutôt indolente. Elle regarde à travers la fenêtre, pensive, absente. C’est une jeune fille sensible. Peut-être qu’elle s’est disputée avec cet imbécile de Gus, son ami ivre ; c’est un idiot, un fan de Chelsea qui la baise dans tous les sens. Je hais Chelsea et tous ces branleurs qui vont au match avec des foulards, des chapeaux, des pétards et des sifflets. Qu’ils aillent au diable ! Vous nous excuserez, mais c’est notre arrêt. Celui de Négrita et le mien. Désolé de vous laisser, mais comme j’ai recommencé à écrire, je vous promets de continuer ce soir à la maison…
* * * * *
A la maison, le soir après le dîner…
Laissons sortir Négrita d’abord. Elle portait une blouse blanche qui laissait apparaître son soutien-gorge pointu noir, elle portait aussi un vieux jean troué aux genoux et juste sous les fesses. Elle ressemblait à une vache ! J’ai honte de n’avoir vu que ses pieds et ses chevilles nus hier, de dessous le lit… Elle s’arrêta chez le marchand de journaux du coin de Finchley Road pour acheter un magazine de sport, sans doute pour cet imbécile de Gus. Je me cachai dans l’encoignure de la porte du numéro 27 pour la regarder. Ses cheveux étaient comme je les aime, tenus en arrière par un bandeau doré et je pouvais voir la sa nuque et ses joues. Elle a des joues de rêve, faites pour être giflées. J’étais si excité que j’ai failli oublier de m’arrêter chez Madame Bridges. Je me dis « Au revoir, Négrita », et j’entrai acheter de la nourriture pour chien pour Marianne. Deux douzaines de boîtes de conserve et deux gros sacs de biscuits.
« Comment va votre petit toutou, Robert ? Je vois qu’il a bon appétit, dit Madame Bridges »
Auparavant, ça m’aurait fait devenir rouge comme une tomate. Elle n’avait rien remarqué, mais les jeunes filles en bonne santé comme Marianne mangent plus que des chiens. Pour éviter les soupçons, j’alternais entre elle et le supermarché de Cotton Road, ce qui m’attristait pour Madame Bridges chez qui j’avais toujours fait mes courses et dont le magasin ne tournait pas si bien. En fait, de son vivant, c’est là que maman faisait ses courses. Je suis un sacré sentimental !
« Elle a beaucoup grandi, Madame Bridges, répondis-je, en plus, elle est en chaleur pour la première fois. Il faudrait que vous la voyiez à présent ; c’est une vraie petite demoiselle, toute docile et bien élevée. »
J’adore faire des jeux de mots quand je parle de Marianne. Ça m’excite.
« Faites attention, Robert, ou elle remplira la maison de petits ! »
J’adore parler avec Madame Bridges… J’ai fini par arriver à la maison après une dure journée de travail. Home, sweet home !
Aucun signe de Marianne, rien ne laisse penser qu’elle est là mais elle y est. Ma petite chienne attend à la cave, juste sous mes pieds. Et elle attend nue, attachée à un poteau par une chaîne reliée à son collier.
C’est fou ce que ma vie a changé depuis que je la partage avec elle ! Je me souviens de mes déprimes, mes nuits sans sommeil, les somnifères et le nœud à mon estomac. Je me souviens de mon profond manque de confiance en moi à cause de mon incapacité à trouver une femme de qui prendre soin… Tout cela a changé. Radicalement. Ça a complètement changé pour moi et, bien sûr, pour elle aussi, pour nous deux. Je le méritais et elle aussi !
Tout en sifflotant et fredonnant comme je le fais quand le me rase, je vide deux boîtes dans sa gamelle. J’y ajoute une poignée de biscuits pour chiens, quelques doses d’aphrodisiaque et un gros crachat bien baveux de mon cru. Je mélange bien le tout et me dépêche d’enfiler mon costume de geôlier galactique. C’est toujours comme ça, l’employé de bureau et le super-héros… Il y a d’abord eu Clark Kent et Superman, et maintenant, Robert T. Wilson et Bartman. C’est trop…
Demain, j’en écrirai plus mais vous me permettrez de commencer un peu plus loin dans le temps, depuis juste après le moment où je l’ai violée pour la première fois et où elle m’a traîtreusement attaquée. Juste quand j’achevais le premier carnet . Mais ce sera pour demain. J’ai un rendez-vous, maintenant… LIRE LA SUITE
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