5- L’Hétaïre

Chapitre 5 - Douces perversités
dimanche 30 janvier 2011
par  herpin
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A peine rassurée par ces doux propos, Florence se leva et soutenue par les deux jeunes femmes, tant elle avait du mal à se tenir seule debout, après sa longue période d’immobilisation, elle se dirigea vers l’escalier par lequel elle avait accédé à cet enfer.

Cette fois, il lui permit de regagner le rez-de-chaussée, et là de se rendre jusqu’à une vaste salle de bains. Emerveillée par un luxe et un raffinement qu’elle avait oublié, elle se laissa menée jusqu’à une vasque où elle put enfin se laver les dents, ce qui lui parût le summum du bien-être. S’avisant dans une glace, elle se reconnut à peine, vieillie, amaigrie, sale, le corps couvert de marques rougeâtres et de balafres. Les larmes aux yeux devant cette décrépitude, elle soupira d’aise en enjambant le rebord de la vaste baignoire, humant avec délice les doux parfums qui montaient de l’eau couverte de mousse. Elle se laissa couler dans l’onde bienfaisante, ronronnant de plaisir, lorsque s’étant munies d’éponges, ses deux accompagnatrices, reprenant leur rôle de soubrettes, entreprirent de la laver minutieusement.

Passant et repassant sur la chair qu’elles avaient meurtrie peu de temps auparavant, elles y faisaient naître des frissons qui trahissaient la volupté que ces attouchements provoquaient chez l’adolescente. L’aurait-elle voulu qu’elle aurait eu du mal à dissimuler le trouble qui s’emparait d’elle à ces attouchements équivoques, ses seins si souvent malmenés, se soulevant au rythme d’une respiration de plus en plus haletante, ses mamelons soudains raidis, pointant orgueilleusement au centre de leurs aréoles rendues grumeleuses par l’excitation naissante.

A la demande de ses deux caméristes, elle abandonna à regret la tiédeur bienfaisante du bain pour se dresser, et se livrer plus intimement aux mains qui ne cessaient de la parcourir. Se glissant entre les jambes, elles remontèrent entre les cuisses, les forçant à s’ouvrir, pour gagner plus facilement la tendre crevasse. Pianotant sur sa chair, les doigts inquisiteurs semblaient se multiplier à l’infini, s’immisçant entre les lèvres charnues, s’engageant lentement dans la grotte mystérieuse, comme pour mieux la sonder, rampant le long du sombre sillon pour gagner la petite bague anale et l’assouplir par de légères pressions circulaires avant de s’enfoncer profondément dans les entrailles de la jeune fille. Soumise à ces troublantes manipulations, Florence était prête à se rendre, tout son être trop longtemps privés de caresses ne pouvant résister à la montée du plaisir. Agitée de tremblements, elle se sentait fléchir sur ses jambes, comme pour mieux s’empaler sur les doigts qui la pénétraient. Mais au moment où elle allait être submergée par l’orgasme libérateur, les deux jeunes femmes l’abandonnèrent comme si elles n’avaient rien remarqué de son trouble. Elles la firent sortir de la baignoire, la séchèrent et la firent s’étendre sur le dos sur une table de massage.

Yasmina entreprit alors de raser la toison pubienne qui recommençait à se développer de façon anarchique. Armée d’un petit blaireau, elle enduisit de mousse le pourtour du sexe. Par de légers mouvements circulaires, elle assouplit l’épiderme, s’aventurant comme par mégarde dans la fente et massant le frêle bourgeon. Ainsi stimulée, Florence se mit à ronronner, son bassin ondulant au rythme des effleurements qui faisaient s’ériger son clitoris. Toutefois les perverses caresses cessèrent avant qu’elle ne connaisse la délivrance, remplacées par le frottement du rasoir. Pour parfaire son travail, Yasmina saisit délicatement les nymphes, les étira, et les débarrassa des derniers poils à l’aide d’une pince à épiler. Puis satisfaite de son travail, elle essuya le pubis des restes de mousse, avant de saupoudrer de talc la zone endolorie par le feu de la lame. Puis, aidée de Sabrina, elle enduisit son corps d’une huile parfumée, s’attardant plus longuement sur les zones où marbrures et estafilades révélaient les récentes flagellations.

Sous leurs caresses, Florence fut rapidement envahie par l’excitation qui l’avait un court instant abandonnée. Elle dut crisper ses mains sur le rebord de la table pour ne pas se redresser et enlacer celle des deux officiantes qui s’amusait à rouler entre ses doigts ses mamelons douloureux à force d’être sollicités. Invitée à se coucher sur le ventre, elle fut parcourue par les savantes arabesques de l’une des masseuses pendant que sa compagne écartant les globes fessiers, positionnait son médius au centre de l’anus qu’il ne tardait pas à investir. Râlant, geignant, Florence haussait sa croupe, allant au-devant du visiteur, pour mieux s’empaler. Sans doute serait-elle parvenue à l’extase, si elle n’avait été abandonnée une fois de plus au bord de l’orgasme. LIRE LA SUITE

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